Tallula
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Fiche : 
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Icône (130x130) : 
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Prénom Nom (La Société) : Gazel El Samreen
Prénom Nom (La Société) :
Gazel El Samreen
Âge : 25 ans
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25 ans
Pronoms : Elle/Elle
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Elle/Elle
Résidence : résidences spellman
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résidences spellman
Occupation : infirmière
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infirmière
Idéologie : Nemesis
Idéologie :
Nemesis
Messages : 68
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68
Nectars : 182
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182
ça dilate les pupilles, ça désinhibe les gens, les fait rire, parler mieux anglais, fait faire des choses un peu stupides par moment. ça fait chanter, danser, ça te fait sortir de ta petite bulle bien trop serrée, celle qui t’empêche de vivre chaque jour correctement.
t’aimes bien boire gazel, boire jusqu’au moment ou tu as l’impression de ne plus être vraiment toi même, jusqu’à ce que tu es celle que tu aimerais être (un peu plus comme elle et un peu moins comme toi). tu le sais, c’est pas beau de boire, ça fait de toi quelqu’un que tu ne reconnais pas une fois l’alcool lavé de ton sang. mais a chaque fois tu te retrouves ici, un verre a la main, l’esprit léger et la chaleur de l’alcool rougissant tes joues ; et a chaque fois la même rengaine, l’alcool plus jamais avant de recommencer une semaine plus tard.
t’es malade un peu au fond
parce que boire autant c’est pas bien
ça fait de toi une mauvaise personne
tu t’en veux
mais ce soir, la culpabilité ne t’a rongée qu’un seul (court) instant et tu t’es laissée porter par la chaleur des bars, la musique qui faisait vibrer tes tympans et tu as bu, encore et encore, et c’est ta carte bleue qui va le regretter demain matin quand tu vas réaliser tout ce que tu as fait, le tout en faisant défiler les (trop nombreuses) photos sur ton navikit afin de te souvenirs des événements de la veille.
mais c’est trop tôt pour parler de demain, parce que la gazel, la, t’es clairement en train de vivre ta meilleure vie (ta best life comme tu dirai même). armée d’un kebab dans une main, et d’une cigarette que tu as volé a quelqu’un dans l’autre, tu déambules dans la rue a la recherche d’un briquet. parce que ma bonne gazel tu ne fumes malheureusement pas, alors a quoi bon voler cette pauvre cigarette, tu vas la poser sur ton étagère de souvenirs de soirée ? ou alors peut-être tu vas la garder derrière l’oreille, pour le style comme les hipster ? on peut faire quoi avec une cigarette en vrai, c’est compliqué, le nombre de possibilités…
c’est la que tu le vois, lui, ton sauveur, juste a côté du lampadaire qui l’éclaire alors que la lueur lune haute dans le ciel n’est pas suffisante pour illuminer quoi que ce soit. cigarette a la main, briquet dans l’autre. le briquet. c’est tout ce qui t’importes en ce moment la, alors la démarche branlante, pas vraiment droite mais certainement très assurée (de cette assurance qu’ont les gens ivres) tu te diriges dans sa direction, un sourire collé aux lèvres, et plus tu t’approches, plus tu te dis qu’il est quand même vachement grand.
— Bonjour ! tu commences, pleine d’entrain et d’énergie, ou plutôt bonsoir, c’est vrai qu’il est vaaachement tard. Est-ce que je pourrais vous emprunter votre briquet s’il vous plait ?
et tu secoues ta cigarette fièrement, faisant au passage tinter tes bracelets avant de prendre un tout petit mini croc de ton kebab, juste pour avoir le gout, parce qu’il te fait quand même vraiment envie ce kebab.
Aimée
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Prénom Nom (La Société) : Amaury Desvisages
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Amaury Desvisages
Âge : 35 ans
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Pronoms : Il/Lui
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Il/Lui
Résidence : residence spellman
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Occupation : policier
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policier
Idéologie : Atlas
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Atlas
Messages : 31
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Nectars : 86
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À ne plus voir le ciel, on en perd la notion du temps. Quand est-ce que le soleil se couche, s’est-il seulement levé. À quand remonte le dernier jour, à quand remonte la dernière nuit. Les horaires qui ne savaient jamais sur quel pied danser ne rendaient pas la tâche aisée. Amaury traînait tranquillement des pieds jusqu’à chez lui, après une journée de travail qui s’était éternisée jusque dans la chaleur de ce qui lui semblait bien être la soirée. L’animation berçait les rues, jeunes et plus ou moins jeunes profitaient d’une euphorie doucement dérisoire pour rire de boissons alcoolisées, de repas et de musiques aux rythmes entraînants.
Un paquet de cigarettes et un briquet rouge pimpant qu’il n’avait jamais vu auparavant, il s’en grilla une, réflexe bidon. Parfois il se disait qu’il devrait arrêter, prise de conscience bidon. La mamie qu’il croisait parfois en rentrant lui disait la même chose mais s’il fallait en mourir, le stress et le manque de sommeil auraient raison de lui avant, excuses bidons. Petit éclat lumineux sous la lumière théâtre d’un lampadaire, la clope crama, succomba.
Les yeux rivés sur ce mégot flambant, son regard fut attiré par cette petite silhouette qui s’approchait de lui assurément et peut-être un peu hasardeusement. Ses traits se dessinèrent tandis qu’elle s’approchait, visage radieux aux lèvres presque rieuses. Il la détailla un instant alors qu’elle s’adressa à lui avec un entrain non dissimulé. Douceur. Ce n’est pas souvent qu’Amaury avait l’occasion qu’on s’adresse à lui avec autant d'enthousiasme. Il fallait approximativement dix-sept muscles pour sourire mais c’était déjà trop pour son visage fatigué. Il avait déjà passé la journée à utiliser quarante-et-un muscles pour froncer les sourcils, alors ce soir il n’était ni souriant ni crispé. Juste épuisé. Mais s’il avait pu, il lui aurait souri. Volontier.
“Bonsoir.” Il regarda sa montre, l’aiguille avait fait plus de tours que prévu. “Oh.. C’est vrai qu’il est assez tard.” Enfin, il n’était jamais trop tard pour une bonne journée.
Il la contempla. L’horaire, la démarche bancale, le ton enjoué. État d’ébriété sur la voie publique, il songea rapidement. Déformation professionnelle. Il se sentit coupable. Elle était douce, polie et tout à fait respectable. Il en avait vu passer des gens ivres, bourrés, déchirés dont on pouvait qualifier encore de nombreux termes et même lorsqu’ils cherchaient à jouer des poings à s’en coûter le seul équilibre qu’ils n'avaient peut-être jamais connu, ils avaient bien tous ce point commun. L’infinie tristesse qu’ils cherchaient à noyer dans l'éthanol, à embraser, cramer, tout brûler jusqu’à l’oublier. Est-ce qu’elle voulait oublier, s’oublier aussi?
Elle lui avait adressé l'objet de sa venue jusqu’à lui. Un briquet. Le fameux briquet rouge pimpant. “Bien sûr, pas de soucis.” Il lui tendit d’abord avant d’ajouter, voyant son kebab dans lequel elle mordit joyeusement, “Mais vous avez les mains prises, je peux vous l’allumer si vous le souhaitez. Enfin, c’est une proposition mais ce sera peut-être plus simple.” Et puis elle n’aura à quitter des mains ni sa précieuse cigarette et son plus précieux encore kebab qui semblait presque être à un trésor à la lueur de ses yeux.
Clope au bec, Amaury alluma le feu et le tendit vers elle qu’elle puisse, elle-aussi, s’en griller une.
Tallula
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Prénom Nom (La Société) : Gazel El Samreen
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Âge : 25 ans
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Pronoms : Elle/Elle
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Résidence : résidences spellman
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Occupation : infirmière
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Idéologie : Nemesis
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Messages : 68
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Nectars : 182
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et quand la flamme du briquet s’approche de toi, tu reprends conscience de ta situation, et avale ta bouchée de kebab avant de glisser la cigarette entre tes lèvres craquelées. les yeux qui louchent alors que tu fixes la flamme qui s’avance peu a peu de ton visage pour allumer la cigarette au bord de tes lèvres. Les joues encore doucement rougies par l'alcool et la gêne, les pupilles qui se rétractent à cause de la lumière.
ce serait presque adorable si t'étais pas si ivre.
et tu tires sur la cigarette alors que le bout s'allume, odeur âcre de tabac qui te monte au nez, et la fumée qui réchauffe ta bouche, emplissant mes poumons alors que tu essayes de respirer normalement.
et puis une quinte de toux
tu cracherais presque tes poumons, ça pique, ça brûle, tu sais pas comment décrire la sensation mais c'est vraiment pas agréable du tout.
— Pardon pardon, tu glisses entre deux hoquets a l'homme face à toi, parce que le pauvre tu lui tousses à moitié dessus, j'ai pas trop l'habitude c'est pour ça.
et enfin ta quinte de toux se calme, mais tu es à bout de souffle, t'avais pas prévu ça, et tu te sens sacrément bête d'un coup. t'aurais du garder cette cigarette en souvenir de cette soirée comme prévu, plutôt que de la fumer comme une débile.
on en fait des conneries quand on est ivre, surtout toi.
— Désolée, pardon. Ça va vous ? je vous ai pas trop toussé dessus j'espère, olala pardon vraiment… Ça m’apprendra...
t’es gênée, tu sais pas trop quoi faire pour montrer à quel point t’es désolée, et t’espères qu’il t’en tiendra pas rigueur. après tout t’es juste une jeunette ivre dans la rue à deux heures du matin
il se souviendra sûrement pas de toi
et sur ce tu retires sur la cigarette, le bout rougissant dans le noir de la nuit, inhalant la fumée alors que tes grands yeux inquiets fixent le blond à tes côtés
Aimée
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Prénom Nom (La Société) : Amaury Desvisages
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Âge : 35 ans
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Pronoms : Il/Lui
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Occupation : policier
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Idéologie : Atlas
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Nectars : 86
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Une peinture contemporaine se dessinait dans la nuit, au milieu de cette rue où deux inconnus s’étaient arrêtés. La flamme du briquet faisait danser sa lueur sur le visage de la jeune femme, portait éthéré. Elle porta la cigarette jusqu’à sa bouche. La main en coupe-vent, Amaury alluma la mort qu’elle venait de coincer entre ses lèvres. L’instant eut l'effet d’une éternité. Féérie évaporée, le brasillement qui faisait médiocre concurrence au lampadaire s’évanouit dans cette nuit pas si obscure de la cité lumière de Continuatio.
Il ôta la sienne, le bras un peu à l’écart, et tapota dessus doucement pour en faire tomber les cendres tandis qu’elle tira une taffe, une bouffée.
Un soubresaut, une quinte de toux s’échappa jusqu’au ciel sous les yeux un peu surpris du policier. Ça lui rappela amèrement la première clope qu’il avait décidé de cramer il y a maintenant plusieurs années de cela et les mots que la demoiselle parvint finalement à articuler à bout de souffle confirmèrent ses soupçons. Les hoquettements avaient laissé une demi-place à une confusion d’excuses. À vrai dire il était plus inquiet à l’idée qu’elle s’étouffe qu’à l’idée qu’elle lui ait toussé dessus.
“ Ce n'est pas grave.. Ça arrive à tout le monde les premières fois.. C’est peut-être plus rassurant quand ce n’est pas encore une habitude que lorsque ça en devient une.. ”
Remarque peut-être un peu hypocrite de la part de quelqu’un qui fumait encore bien tranquillement quelques instants plus tôt. Faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Enfin, c’était du moins un peu le conseil qu’il aurait à donner en tant que personne qui n’arrivait pas à arrêter.
“ C’est moi qui suis désolé de n’avoir rien à vous proposer à boire pour calmer votre toux.. ” Il s'empressa de répondre à la question qu'elle lui avait cependant posé. “ Et ne vous inquiétez pas pour moi, ça va, je devrais plutôt vous retourner la question. Vous allez bien ? ”
Amaury avait encore la chance d’avoir une conscience avant d’avoir une addiction, il se voyait mal continuer à fumer alors que son interlocutrice avait craché ses poumons quelques minutes plus tôt, surtout que la fumée risquait de ne pas arranger les choses. Il fit quelques pas de côté, vers une poubelle non loin de là où ils se tenaient. La cigarette qu’il tenait entre ses doigts rencontra le couvercle métallique, s’écrasant rapidement dans un léger filet nuageux grisonnant avant de finir dans le sachet d’ordures qui s’y trouvait avant qu’il ne la rejoigne à nouveau.
“ Et ne vous inquiétez pas pour m’avoir toussé dessus, c’est vraiment pas grave. ”
Il s’en voudrait qu’elle s’en veuille pour ça et que le large sourire qu’elle arborait en venait l’aborder ne s’efface par la même occasion.
Tallula
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Idéologie : Nemesis
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Nectars : 182
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portrait éthéré, les cheveux volant autour de toi dans une brise fraiche qui te fais resserrer les bras autour de toi pour tenter de te réchauffer un peu, alors que la musique qui s'échappe de la boite de nuit tourne autour de toi. mélodie sur laquelle ta tête se balance alors qu'aucun autre bruit ne vient vous déranger, même pas le léger buzz du lampadaire qui vous éclaire.
cachée par la lueur orangée de la lumière au dessus de vos têtes, tu rougis de plus belle, gazel, et l'espace d'un instant tu espère que l'inconnu ne le remarque pas. ou mette ça sur le dos de l'alcool que tu as ingéré ce soir. ça a bon dos l'alcool tu ne trouves pas ? courage liquide (poison) qui coule dans tes veines alors que ce soir tu te sens juste un peu plus courageuse que d'habitude.
il te faut quelques secondes avant de lui répondre, souriant timidement alors que d’un geste pas très habile tu viens cendrer ta cigarette, regardant les flocons de papier brûlé tomber sur le sol. t’as l’impression de tourner à cent à l’heure et en même temps de ne pas avancer. comme si tu tournais sur toi même, encore et encore avant de t'arrêter et d'avoir le tournis.
— Oui merci ; ne vous en faites pas pour moi, vraiment ! un sourire et un hochement de la tête pour faire comprendre que tout va bien, que tu n'es pas si importante que ça au final et que ce sont des choses qui arrivent après tout.
tu souris, prenant une dernière taffe sur ta cigarette, goût amer dans la bouche et les poumons qui piquent comme si tout un tas d’aiguilles venaient se presser contre toi, une grimace qui vient se peindre sur ton visage alors que tu essayes de la faire disparaître pour ne pas avoir l'air d'une ado ayant piqué une cigarette dans le dos de ses parents.
avant de tendre, presque timidement, ta main vers l’homme face à toi, clinquement de bracelets alors que ton poignet s'étend, et de lui présenter ta cigarette à moitié consumée.
— désolée vous avez jeté la votre à cause de moi, je peux au moins vous donner la fin de celle là ?
tu bats des cils, souris doucement, exhale la fumée dans un nuage qui vient cacher ton visage l'espace d'une demie seconde, espère que l'inconnu l'acceptera. c'est sans doutes le moins que tu puisses faire pour essayer de te faire pardonner.
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