{"title":"aimer des visages","society_names":"Amaury Desvisages","society_age":"35","society_birthdate":"29 août 543","society_location":"n°4 (résidence spellman)","society_gender":"homme","society_pronouns_0":"il / lui","society_orientation":"hétérosexuel","society_money_status":"modeste","society_job":"policier","society_council":"non","society_group":"Atlas","society_circle":"Aucun","society_feat":"nanami kento (jjk)","society_icon":"url(\"https://i.imgur.com/gGPawQr.png\")","society_banner":"url(\"https://i.imgur.com/7a3zi0g.png\")","unity_name":"aimée","unity_date":"07 septembre 550","unity_rank":"Utilisateur","unity_description":"amaury est terne, aimée est lumineux. les couleurs, les sourires, les yeux qui rient devant les belles choses, des fossettes n'ont pas peur de se creuser sur ses joues en réalité bien engourdies.","unity_feat":"aleksander (veil)","unity_icon":"url(\"https://i.imgur.com/qLD0p0Y.png\")","unity_banner":"url(\"https://i.imgur.com/y77mHnL.png\")","perso_personality":"aimable — paumé — tendre — un peu grave — renfermé — patient — difficile à cerner — observateur — peut-être aussi rêveur — ordonné — curieux — écoute plus qu'il ne parle — professionnel — maladroit — empathique\n\nAmaury dévisage. Vos ridules, vos rires, vos sourires. Vos yeux, votre nez, vos grains de beauté. Argentiques sur le fond de sa rétine, photos éphémères, les éclats de vies prospèrent. Intimidant, le regard perçant. Ses épaules larges, sa haute silhouette et ses pupilles fatiguées peuvent parfois effrayer ceux qui ne le connaissent pas si bien, les nouvelles têtes ou les égarés et il en est profondément désolé.\n\n\n\"Pourquoi la petite fille est tombée de la balançoire?\"\n\".. Je sais pas.\"\n\"Parce qu'elle a pas de bras!\"\n\"... C'est totalement irresponsable de la laisser sur une balançoire sans surveillance..\"\n(Conversation entre Amaury et un de ses collègues)\n\n\nUn peu décalé, un peu paumé, désaccordé avec l'environnement parfois maussade du quotidien d'un policier. Sous ses airs distants Amaury cache une affection toute particulière qu'il a du mal à revendre, prêt à vous écouter et vous rassurer, son trait de stylo sur la joue. Faute de dormir correctement la nuit, la paperasse a parfois raison de lui et ça n'échappe pas à des collègues taquins qui en profitent parfois pour lui faire payer ce dérapage malheureux. Il ne le remarquera sûrement pas avant que quelqu'un ne lui fasse la remarque ou qu'il se voit dans un miroir, le soir, chez lui.\n\nAmaury n'a qu'une parole. Loyal, fidèle et droit, Amaury plutôt Fido chien de police aux abois, une oreille dressée. Applicateur de la loi, outil de la discipline, il n'a pourtant l'air que d'un pion habile que l'on pourrait déplacer sur un échiquier. Il agit pour le bien des autres, pour la sécurité, pour que la vie soit meilleure. De bien jolis mots résonnent dans son myocarde, un sens qui plairait beaucoup à la Société tant qu'Elle ne sait pas qu'il est traitre.\n","perso_facts_yn":"Oui","perso_facts":"1m92 — fasciné par le visage des autres — la seule touche colorée de sa silhouette est une cravate dont les motifs rendent ses collègues perplexes — aime les sourire à défaut de ne jamais laisser paraître le sien — a un second degré qui laisse à désirer — répond toujours au téléphone peu importe l'heure — passe son temps à remonter ses lunettes sur son nez — a la main facile sur la cigarette — embarque les briquets des autres sans faire exprès — a essayé de se lancer dans la peinture, c'est un désastre (et il continue) — toujours fatigué, peut-être parce qu'il n'est jamais chez lui la nuit — du genre à réussir à se mettre du stylo sur la figure — toujours les cheveux bien coiffés, toujours la chemise mal repassée — aime les animaux mais les animaux ne l'aiment pas — psst psst les chats et espère que personne ne l'a vu se prendre un vent — ne sait pas dire non — tu peux lui raconter tes problèmes de cœur même s'il te connaît pas — c'est comme ça qu'on peut le retrouver assis sur un trottoir avec des gens random bourrés en fin de soirée — une cicatrice sur le front — très nul pour parler de lui, préfère faire la conversation à base de \"au fait, tu savais que les goélands divorçaient?\" — un grain de beauté perdu sur le pouce","perso_story":"La foule, se bouscule. Les horloges, le temps passe, les aiguilles tournent. \nLa lumière, du jour, du soir, de la nuit. Métro, boulot, clope et parfois dodo. \nLes lampadaires, le bruit des voitures, la bande blanche au milieu de la route, défile. \nLes yeux divaguent, voient des vagues, ça tangue. \nBateau ivre, larguer les amarres, tourner la tête.\n\nRespire.\nRespire encore.\n\nAu début, on est plein de rêves, puis le temps passe. On les range dans une valise, on les entasse, on les écrase et on s'assoit dessus. Il ne faudrait pas la laisser entre-ouverte, pour ne pas avoir à contempler la déception de tout ce qu'on a abandonné au fil des années. Amaury ne sait plus trop où elle est rangée aujourd'hui et il ne sait plus vraiment ce qu'il y a rangé dedans.\n\nContinuatio, les hautes lumières qui s'élèvent jusqu'à ce qu'on en voit plus le ciel, ce qu'elle doit être belle la vue d'en haut, à admirer la fourmilière et ses ouvrières œuvrer jusqu'à ce que mort s'en suive, citoyennes modèles. Ce qu'elle doit être triste la vue d'en bas, la misère à perte de vue, enjolivée par les couleurs lumineuses des enseignes de publicités. L'espoir est mort.\n\nNé dans une famille modeste, heureux aîné d'une demoiselle aux cheveux couleur blé, c'est d'arrachepied qu'il a travaillé pour ne pas être un fardeau et leur espérer une vie meilleure. C'est avec fierté qu'il a décroché son premier poste dans la police, croisant le regard admiratif de sa cadette qui en attendait beaucoup de lui. L'illusion fébrile qu'il pouvait faire le bien et aider les autres s'est bien vite tarie. L'incarcération, la peine de mort, l'exil. Il a longtemps cru que de l'autre côté il n'y avait rien, la mort, la fin, effacé. C'est ce à quoi il pensait, quand on lui a demandé de passer les menottes à des gens en essayant d'oublier ce qui allait leur arriver. Il se souvient de tout, leurs colères et leurs tristesses et leurs visages. Puis quand vient le soir et qu'il voit le sien dans le miroir, il ne le reconnaît pas. Elle serait bien déçue, sa petite soeur, si elle savait. Et lui, il est déjà bien déçu. C'est pas ça qu'on s'imagine faire de sa vie, nocher funeste passeur des âmes vers la fin.\n\nMais la question tournait en boucle, qu'est-ce qui nous attend après la mort? Et il continue de vivre dans vraiment savoir. Double-je, il devient Aimée le temps d'un instant dans un monde où tout semble encore possible. L'âme ô rit des visages, des fantaisies, de l'imagination qui anime Unity et toute sa virtualité. Une bouffée d'air frais, le temps d'un anonymat dans lequel il se complaît parfois. Univers utopique où les tracas semblent bien loin, il se joue figurant passif de la machine univers, observateur des couleurs, des autres et des sourires.\n\nEntre les tâches ingrates se terrent les on-dit. À travailler dans ces quartiers dans lesquels on appelle la police parce qu'il faut agir, on entend bien des choses. Des bruits courent, des murmures remontent le long des murs avant de se perdre dans valse infernale de la cité, des ruelles où l'on raconte qu'après la ville c'est pas fini. C'est le déclic, une flamme se ravive, une ambition nouvelle, un rêve qu'il ne mettra pas à la poubelle ou dans cette grosse valise qu'il aurait trop de peine à ouvrir. Peut-être qu'Amaury aurait dû aimer la vie sage. C'est parfois se qu'il se dit quand il érige petit à petit l'épée de Damoclès qui pèse sur sa tête le lourd poids des crimes qu'il a commis et qu'il va encore commettre. \n\nHaut les coeurs, haut les coeurs et moi j'ai peur, tandis qu'il fait glisser quelques secrets hors des frontières. Des rations, des fruits, sur le dos d'une réputation gourmande quand il prend le loisir de s'acheter quelques gâteries, alors qu'en réalité il ne faut qu'économiser ce qu'il ne mange pas la nuit tombé, une fois arrivé seul chez lui. Les repas de personnes décédées que l'on aurait pu oublier de répertorier, les informations et ces choses pourtant secrète qu'il avait promis de ne pas divulguer se retrouvaient à présent Nourriture, argent et faux papiers, manipulation habile et inventions de toutes pièces. Fébriles sont les échafaudages, effrayants se dressent l'échafaud. Autrefois Charon dans sa barque mortifère, il prenait maintenant le contre-courant. Qui soupçonnerait le policier un peu maladroit qui cherche ses lunettes quand elles sont sur sa tête? Qui devinerait qu'il ait aidée la première âme à revenir dans le monde des vivants?\n\nL'espoir n'est pas mort, il respire encore.","player_pseudo":"saturnellea","player_pronouns":"elle/elle","player_icon":"url(\"https://i.imgur.com/3C275hF.png\")","player_description":"j'ai vu de la lumière et jsuis entrée (c'est pas vrai j'ai attendu sagement 10j parce que j'ai loupé le coche la semaine dernière)\nsinon il est déjà passé minuit, j'ai la giga dalle et je communique avec des finger guns\nje suis juste sous le charme de ce forum qui est une pépite pour les yeux (je suis en amour pour les dystopies) et j'espère que vous aimerez amaury\n(ps: j'ai maxi flashé sur le scénario \"au côté des exilés\")","design_citation":"i've seen things you people wouldn't believe","design_icon1":"url(\"https://i.imgur.com/BssvJLS.png\")","design_icon2":"url(\"https://i.imgur.com/6RaTxkI.png\")","design_banner":"url(\"https://i.imgur.com/QO5MwA9.png\")"}