{"title":"hide the sun in the morning just like a shadow when it sets (scorpio)","society_names":"Leslie Taman","society_age":"27","society_birthdate":"02.04.551","society_location":"n°4 continuatio","society_gender":"homme cis","society_pronouns_0":"il / lui","society_orientation":"indéfinie","society_money_status":"modeste","society_job":"barman, livreur, bouche trou","society_council":"non","society_group":"Nemesis","society_circle":"Aucun","society_feat":"naib subedar (identity v)","society_icon":"url(\"https://i.imgur.com/jJWObM1.png\")","society_banner":"url(\"https://i.imgur.com/cffw5pL.png\")","unity_name":"Scorpio","unity_date":"04.04.558","unity_rank":"Utilisateur","unity_description":"Il a tout ce que Leslie n'a pas, Scorpio. Il est grand, il est fort. Il marche droit, marche bien, tient sur ses deux pieds et ne manque pas de boîter si jamais la cheville craque à nouveau. Il a tout le charisme qu'il aurait aimé pouvoir garder, pouvoir gagner. Il a toute cette force d'âme qui se cache derrière une figure plus menue et se présente robuste, les cheveux de neige, le regard d'or : pour se faire remarquer, pour exister (encore).","unity_feat":"Thanatos (Hades)","unity_icon":"url(\"https://i.imgur.com/VlS8I8S.png\")","unity_banner":"url(\"https://i.imgur.com/r3Bjt49.png\")","perso_personality":"cw : accident, blessure\n\n\nIl en a marre, de décevoir. De s'élever, à la sueur de son front. De s'éclater par terre plus violemment encore, plus rapidement, aussi. Parce que la chute fait encore plus mal que l'ascension. Parce qu'on ne s'y attend pas mais qu'elle, elle attend au tournant. La moindre erreur est fatale et il l'a sentie, quand la cheville a craqué ((crac)) sous la pression, sous les acclamations. Et on a encore parlé de lui pendant peut-être un mois, avant de l'abandonner dans les tréfonds de l'oubli. Son nom, soudainement, n'avait plus aucune consistance, plus aucune saveur.\nEt Leslie a le goût de la poussière, sur le bout de la langue.\nLe goût de celui qui est là, en haut de l'étagère. Et c'est tout. \n\nLeslie il était la prunelle des yeux d'une mère qui l'a élevé seule. Il était le plus beau, le plus fort, le plus talentueux. Il était tellement, et maintenant qu'en reste-t-il? Que des rêves effrités, que des vestiges d'une escalade qui n'a pas manqué la dégringolade. Il a vu dans son regard à elle, d'abord, cette déception qui le hante. Alors il s'est relevé, parce que c'est ce qu'il fait de mieux. Et une jambe dysfonctionnelle ne saurait l'empêcher de vivre, n'est-ce pas? \n\nIl a des rêves en papier qu'il envoie la nuit par sa fenêtre pour les abandonner, eux aussi. Parce qu'il faut se conforter dans une réalité. Celle que les rêves ne se réalisent pas toujours. Alors il marche, et s'il va plus lentement que d'autres, si parfois il a besoin d'une troisième jambe pour tenir debout, il cache toujours les malheurs derrière des sourires. Pour maman, sûrement. Jamais vraiment pour lui, ou peut-être qu'égoïstement il espère que l'on le remarque plus facilement (parce qu'il s'en sort, oui, malgré ce que la vie met sur son chemin et ce n'est pas grand chose mais c'est déjà tellement). \n\nAlors il se fait actif, bouge tout le temps, bien incapable de rester sur place plus de quinze minutes. Il se rend énergique quand son corps lui crie d'arrêter. Il s'obstine quand on lui rappelle de faire une pause. Il ne supporte pas les ordres, n'aime pas les conseils, devient trop têtu à ce qu'on en soupire, à ce qu'on en ait marre. Et on le remarque, c'est tout ce qui importe. Parce qu'il fait tous les efforts du monde et puis il a la langue bien pendue, il parle fort et ne se retient pas de s'exprimer. \n\nLeslie essaie de vivre tout ce qu'il lui reste d'espoir, aussi fort qu'il le peut en se réprimant, pourtant. \nEt ça le déçoit.","perso_facts_yn":"Oui","perso_facts":"il a cette odeur de tabac qui lui colle à la peau, mélangée à celle de jasmin + 1m72 + mange beaucoup mais mange souvent mal + à se demander pourquoi il a l'air si maigrichon, parfois + la vérité c'est qu'on ne dirait pas mais il essaie de workout + sang chaud + culpabilise pourtant très facilement + loud (dans son rire, dans ses pleurs, dans ses paroles, dans ses gestes) + boîte de la jambe gauche à cause d'un accident + ça lui a valu une jolie chute, au sens littéral comme figuré, dans sa carrière de skater + a encore son skate préféré accroché au mur + s'accroche désespérément au passé + il se plie en quatre pour sa mère, elle passe avant tout le monde + facilement tactile + overthink à la moindre réaction différente de d'habitude de ses proches + sourit tout grand pour faire comme si de rien n'était + a un golden retriever qui s'appelle \"Peter\" (comme spiderman) + il l'a ramené à la maison avec un grand sourire et sait, finalement, que Blair l'aime même s'il râle après tout le temps + n'a pas d'emploi stable mais beaucoup d'employeurs le connaissent et travaille donc souvent tous les jours à des endroits différents + entretient une relation difficile avec son statut unity : si cela lui permet de se remettre sur un skate et d'ignorer son nouvel handicap, il garde pourtant en tête une enfance difficile avec sa mère + si sa carrière pro s'est arrêtée, sur unity, il n'a cessé de s'améliorer tout en faisant profil bas (peut-être pour ne pas que l'on puisse relier scorpio à cette -presque- célébrité déchue) + boit beaucoup de café et de thé (il alterne) + il a plein de petites cicatrices sur le corps à force de se ramasser et de se relever aussitôt + il regarde mal et provoque mais regrette deux minutes plus tard + râle déjà après les jeunes + n'aime pas la routine et, paradoxalement, aime le confort que cela lui offre + parle beaucoup et se perd facilement dans ses explications (en fait il réfléchit trop vite et parle trop lentement) + il aime pas s'asseoir en plein milieu d'une salle, préfère être contre le mur + son look par défaut c'est un gros sweat à capuche avec ou sans manches + il fait un peu des efforts... parfois + refuse de se couper les cheveux parce qu'on lui a râté son dernier undercut + a quelques tatouages + et piercings sur ses oreilles + un brin naïf parfois, il aiderait n'importe qui ayant l'air d'être dans le besoin","perso_story":"Ca a toujours été maman et lui. Juste eux, contre le monde. Prunelle de ses yeux, petit enfant prodige au rire si fort qu'il illumine ses journées. Et Leslie, il aimait la vie telle qu'elle était. Parce qu'elle lui suffisait, comme ça. A la voir sourire, à la voir fière. C'est tout ce qu'il avait jamais demandé. Mais les enfants grandissent, et les questions, aussi. Et pourquoi n'avait-il pas de papa, hein? Et pourquoi maman ne lui en avait jamais parlé? Leslie n'a jamais demandé, pas même vingt-sept ans plus tard. Et maman n'en a jamais touché un seul mot, non plus. Comme sujet tabou entre eux, comme une tension qui n'était vraiment là que quand les voix, parfois, s'élevaient. \nElle lui a toujours dit, oui, tu peux tout me dire. Et dans cet amour débordant, il avait envie de lui demander pourquoi, elle, ne lui disait rien. \n\nAlors peut-être qu'il ne lui a jamais vraiment tout dit, Leslie. Il ne lui a pas dit combien la pression avait été forte, dans l'ascension vers la célébrité. Il avait souri bêtement, bien heureux de sa situation sans parler de ce que cela impliquait d'avoir des supporters alors que, skate sous le bras, il s'avançait. Il n'a pas parlé des menaces de mort, n'a pas parlé des propositions indécentes que l'on a pu lui faire.\n\nToutes ces confessions, il les réservait à Blair.\nParce que c'était ce qui ébranlait, dans cette structure avec maman. Il était là, partout. Comme si soudainement, cette vie à deux était devenue une vie à trois (et c'était une évidence).\n\nBlair s'était glissé dans sa vie sans vraiment qu'il ne s'en rende compte, d'abord. Ils étaient encore jeune, Leslie venait de déménager. Et ils s'étaient croisés, deux gamins égarés dans une grande rue aux vrombissements sourds pour ceux qui s'étaient souri la première fois. \nC'était comme s'il avait toujours été là, finalement.\nLui qui ne laissait presque personne se glisser dans ses bras accueillait volontairement Blair dans cette chaleur réconfortante. Il lui a appris à s'ouvrir, Blair. Lui a appris combien il est bon, d'avoir une épaule sur laquelle s'appuyer. Un soutien qui jamais ne disparaît.\n\nC'est avec évidence qu'il lui a dit qu'il pouvait venir vivre avec sa mère et lui. Avec cette même évidence que, un an plus tard (et avec une certaine pression de la part de ladite mère), les voilà qui emménagent ensemble. Et il était heureux, Leslie. \nLa vie lui souriait, en haut du podium.\nSa mère au sourire large.\nSon meilleur ami au bras.\n\nEt la cheville a craqué. Là, en plein centre du skatepark. Figure recroquevillée sur elle-même, la foule s'est tue, la planche a roulé plus loin. La même encore accrochée au mur de sa chambre. Celle qui a signé sa dernière performance, celle qui a signé une déception à peser sur ses épaules évincée par le sourire éternel du \"tout-va-bien-promis\". \n\nLeslie n'a pas parlé à maman, de ça. \nDe ce sentiment de honte, celui de ne pas avoir réussi. Celui d'avoir brisé toutes ses chances. Il n'a parlé à personne de cette impression d'être devenu fardeau, maintenant qu'il fallait aller en rééducation. Il s'en voulait de demander de l'aide à Blair pour attraper son bol de céréale en haut du placard. Il s'en voulait de ne plus avoir d'emploi stable. Il s'en voulait de ne pas avoir pris assez soin de lui-même. Il s'en voulait d'avoir accepté ce nouveau sponsor qui, maintenant, lui avait bien fait comprendre qu'il n'avait plus la moindre chance. Il s'en voulait de vouloir chercher du réconfort dans les bras de Blair les samedi soir quand il rentrait du boulot, qu'il devait être fatigué quand lui n'avait rien fait. Il s'en voulait de décevoir maman. Il s'en voulait de s'accrocher à son meilleur ami comme un animal en manque d'amour.\n\nEt tout a craqué dans ses bras, ou presque.\n('je t'aime' n'a pas traversé ses lèvres presque aussi infirmes que sa jambe, que son cœur).\n\nMais Leslie il s'est toujours relevé après une figure qu'il n'a pas réussi.\nAlors il s'est relevé une fois encore, quitte à forcer sur cette jambe raidie qui lui menait la vie dure, certains jours plus que d'autres. Il a prouvé à maman qu'elle n'avait pas à s'en faire, que son fils savait s'en sortir. Il a prouvé à Blair que ce ne serait pas à son tour, de venir implorer son aide sous sa fenêtre en des nuits infinies aux baisers volés trop vite oubliés. \n\nParce que Leslie aime être autonome, n'aime pas décevoir.\nAlors quand maman est tombée malade, il s'est enfoncé, là, tête baissée, dans le travail. Parce qu'elle ne pouvait accéder à tous les soins nécessaires. Parce qu'il avait besoin de cet argent pour que jamais tout ne redevienne qu'une vie à deux, parce qu'il ne pouvait rester qu'un seul de ses deux piliers.\nIl était temps pour lui de se prouver pilier tout aussi fort, tout aussi énervé contre cette vie qui l'avait forcé à se blesser avant elle (raison pour laquelle, maman ne le disait pas, elle ne pouvait payer les frais d'hôpitaux en totalité).\n\nUne jambe réparée ne valait certainement pas un cœur à raffistoler. \n(Alors toute cette colère qu'il a envers la société, n'est-elle finalement pas tournée vers lui-même?)","player_pseudo":"manon / mnin","player_pronouns":"il / elle / iel","player_icon":"none","player_description":"(crédits : illus de naib réalisées par nekipret)\n\nBonjouuuur!! \nMoi c'est manon et ce que je fais dans la vie c'est sombrer dans le travail sans rémunération (on appelle ça des études, j'appelle ça dessiner non-stop et dormir 5h par nuit-)","design_citation":"et si le soleil se lève sur les autres ; ((je sais qu'c'est moi qui ai chassé les roses))","design_icon1":"url(\"https://i.imgur.com/7ZLt48J.jpg\")","design_icon2":"url(\"https://i.imgur.com/LLUSZKI.png\")","design_banner":"url(\"https://i.imgur.com/uQJo6IY.png\")"}