{"title":"des stalactites de rêves (cendre)","society_names":"Indra Ramayya","society_age":"35","society_birthdate":"26 décembre 542","society_location":"N°5 Humanum","society_gender":"masculin","society_pronouns_0":"il / lui","society_orientation":"la moula","society_money_status":"Riche","society_job":"Propriétaire de l'Opéra Jingjiu","society_council":"non","society_group":"Nemesis","society_circle":"Historia","society_feat":"douma (kimetsu no yaiba)","society_icon":"url(\"https://i.imgur.com/oTphLae.png\")","society_banner":"url(\"https://i.imgur.com/CD04vdL.png\")","unity_name":"Cendre","unity_date":"550","unity_rank":"Utilisateur","unity_description":"L'application a troqué le crin de platine pour une chevelure interminable et vacillante ressemblant à des flammes de cobalt, les nuances pouvant varier au diapason des émotions ressenties.\nElle lui a offert une silhouette plus délicate et dépouillé de sa hauteur écrasante.\nLe regard rieur qui semble transpercer l'âme a été remplacé par une moue permanente et des ambres en amande, amers, cernés de fusain.\nSes crocs sont acérés comme des lames, dissimulés par une fine bouche d'encre et lui donnant des airs de spectre.\n\nCendre, emmaillotté dans ce gabarit aussi frêle que sinistre, semble personnifier une colère à la fois sinueuse et bestiale dont Indra ne semble jamais suinter.","unity_feat":"idia shroud (twisted wonderland)","unity_icon":"url(\"https://i.imgur.com/T1i0HhH.png\")","unity_banner":"url(\"https://i.imgur.com/IVFC0l0.png\")","perso_personality":"workaholic // jovial // affable // courtois // folâtre // sagace // accommodant // indolent // fallacieux // intéressé // manipulateur // exaspérant // illisible\n\nIndra et son prénom qui roule dans le fond de la gorge et ronronne contre le larynx avec la douceur d'une confiserie.\nIndra au visage de cire taillé d'un éternel sourire, aux yeux irisés qui semblent pénétrer les cœurs et s'enrouler autour des pensées comme de longs rubans de couleurs.\n\nIl est souriant et charmant, exhalant des mots qui plaisent avec les inflexions de sa voix caressante comme une brise du désert. Des mots qui enchantent pour les uns, des mots qui agacent pour les autres lorsqu'ils ne supportent plus ses accents fantasques.\n\nIl semble si nonchalant, si stupide, si irresponsable, si excentrique, avec ses rires qu'il échappe pour n'importe qui, pour n'importe quoi ; ses plaisanteries qu'il répand pour tout et pour rien, de manière parfois irrévérencieuse ; sa générosité aussi admirable que suspecte lorsqu'il se déleste immédiatement des rations offertes par la Société pour les offrir aux plus miséreux.\n\nlndra est celui qui offre sa main, son épaule et ses éclats, comme la lumière et le verre. Derrière les rideaux de velours qui bordent les murs de l'opéra, il est réputé pour ses élans magnanimes, il s'avère pourtant intransigeant et toujours soucieux de ses bénéfices. Il joue de sa camaraderie, mais dirige ses affaires d'une poigne de fer. On le pense naïf et candide, qu'il a déjà mené nombre de personnes par le bout du nez. Il est agneau et couleuvre, se mouvant parfois avec lascivité et glissant des regards mutins après s'être esclaffé avec entrain, innocent.\n\nIndra, une anomalie faite d'illusions de titane, un nappage de gentillesse et de bonhomie aux allures de forteresse impénétrable.\n\nSous les mélodies sucrées de ses palabres, quelque chose de sec et glaçant s'y est tapi.\nUne rage indicible au ventre, dissimulée par des bourrasques de sourires et des sonates de rires.\nQuelque chose de laid et abject, qui se traîne comme l'homme rachitique aux traits presque malades qu'il devient dans des ailleurs fictifs. Quelque chose qui abhorre le monde, emmuré dans son silence de plomb et ses mirages.\nQuelque chose qui souhaite déverser son venin corrosif sur les visages ignorants et laisser détonner sa rancœur asphyxiée.\n\nÀ trop vouloir se cacher derrière l'or de ses sourires, il s'en est brûlé, ne retrouvant son souffle et ses grimaces moroses que dans ce qui est irréel.\nEt parce que sa douceur est faite d'un bouclier de mensonges, Indra continuera à s'étioler en gravissant les monts.","perso_facts_yn":"Oui","perso_facts":"INDRA. 1m92 — voix douce et vibrante — salle de sport et machines de musculation sont ses mantras — bec sucré mais c'est mauvais pour sa ligne — sa sieste quotidienne est indispensable et dure neuf minutes très exactement ; pas plus, pas moins — sieste qu'il fera en étant affublé soit d'un masque de nuit avec des motifs ridicules, soit de rondelles de concombre coupées au millimètre près — possède deux résidences à han et kubilai, mais préfère largement vivre dans le corridor, parce que je cite : \"les murs fins, ça forge le caractère si si !!!!\" — et ça lui permet de stalker ses voisins en restant sur son balcon ou scotché à l'œilleton de sa porte — et terrifier les enfants du quartier en faisant tomber des pots de fleurs \"par mégarde\" — participe quelques fois aux représentations de l'opéra — fait dans la charité lorsque les recettes sont bonnes — n'est pas trop regardant sur les origines de ses employés, favorisant même ceux issus de milieux modestes, mais la relation est donnant-donnant — un tyran ou le meilleur patron d'humanum ou un clown qui devrait se reconvertir, les avis varient — se prend souvent les encadrements de portes en raison de sa taille — ou parce qu'il est con — ce qu'on qualifierait il y a des temps immémoriaux de weeb, de sinophile ; pas touche à sa porcelaine et ses katanas — en kimono, yukata ou hanfu au travail — une allergie aux chats malgré son affection pour eux — ongles parfaitement manucurés — relatable king : c'est sweat-pyjama et pantoufles à la maison, un verre de rosé peuchère à la main — fait ses courses au marché du palais en tongs — cherche souvent son navikit en se plaignant qu'il l'a encore perdu jusqu'à ce que quelqu'un ne lui fasse remarquer qu'il se trouve déjà dans sa main — tactile et finit souvent par perdre sa main dans les chevelures — \"m. parfait\" physiquement — tolérance accrue à la douleur physique et émotionnelle\n\nCENDRE. 1m78 — voix paradoxalement plus caverneuse et plus adolescente — agelaste renommé — non, il fait sérieusement tout le temps la gueule — semble vouloir défénestrer tout individu entrant dans son périmètre et reste à une distance raisonnable pour ne pas avoir à sentir le souffle moite d'autrui — réactions parfois violentes et disproportionnées — s'inquiète très peu des règles de savoir-vivre — langage pourtant étonnamment soutenu — tendance à s'arracher des mèches de cheveux, se mordiller les ongles et les lèvres jusqu'au sang — ses quenottes de requin sont une arme de destruction massive, même pour lui — se mord souvent la langue par accident et en profite pour repousser les indésirables en ouvrant la bouche dans ces moments — fait peur aux enfants en se contentant simplement d'exister, mais surtout quand il sourit (...rarement de joie) — ne s'assoit jamais correctement sur un siège — rapport conflictuel avec la nourriture et s'empiffre de sucreries virtuelles pour satisfaire ses fringales — jette les aliments au sol comme un chat ou à la face des gens qu'il trouve pénibles (ce jambon-beurre était de toute façon en pixels) — espionne et stalke aussi, toutes les informations et rumeurs sont bonnes à prendre — passe-temps principal : hurler au sommet de la montagne aubétoile ou dans les zones de [BETA] lorsqu'il est suffisamment isolé afin d'évacuer le stress accumulé — c'est rigolo à voir, moins à entendre de loin — ne reste jamais très longtemps connecté — tend le poing vers les avatars considérés laids ou effrayants avant de s'en aller comme si de rien n'était — \"bouh qu'il est vilain\" dès qu'il voit son propre reflet — le maquillage, les vêtements chics/vintage et la capuche servent de cache-misère — tolérance accrue à la douleur physique, émotionnellement à bout","perso_story":"Lorsque l'on titillait Indra d'une question sur son passé, il avait cette manière horripilante d'agiter sa main pour balayer le sujet d'un rire, malléer la conversation pour ne mentionner que ce qu'il y avait de beau et de divertissant, ou encore diriger tous les regards curieux vers son interlocuteur. Un peu comme pour tout. Il avait au moins le mérite et l'habileté de garder les subterfuges consistants.\n\n
◊\nDans les faits, il avait toujours considéré que personne ne voulait entendre parler de lui et son existence dorée, qui n'était en réalité pas tout à fait radieuse si l'on se donnait la peine de s'y pencher. Personne n'avait envie de s'attarder sur ses paumes prenant des couleurs violentes lorsqu'il versait mal le thé, des marques rouges des mains qui se serraient un peu trop fort autour ses bras quand un autre garçon de son âge chantait mieux que lui, de la rondeur de ses joues juvéniles qui devenait violacée lorsqu'il questionnait l'ordre des choses, dans un élan de bon sens pourtant tout à fait candide. Pourquoi certains mourraient de faim et de maladie dans les ruelles insalubres qui bordaient les noyaux édéniques, quand lui, né souffreteux, avait toute l'attention des médecins à la moindre fièvre.\n\nAprès tout, il serait aisé de plaindre son existence, ce pauvre enfant négligé par des parents trop fortunés, trop occupés, trop soucieux de plaire, de s'élever, de gagner ; cet enfant dont les épaules avaient toujours été alourdies par des attentes trop suffocantes et qui très tôt avait cultivé le travail plutôt que l'insouciance de l'enfance.\n\nMais le fait est que depuis sa naissance, il avait possédé les diamants et les plateaux d'argent entre ses mains.\nQue connaissait-il du froid ? De la faim qui s'immisçait au fond du ventre comme des vignes ? De la terreur inhérente à un monde qui survivait avant de vivre ? Des coups et des poings qui laissaient des cratères bleuâtres et des fissures sanguines sur la peau ?\n\nIndra avait tout vécu d'une manière un peu trop triviale.\nDes cruautés suffisamment \"normales\", des violences trop légères qu'on pardonnait facilement, des mots qui blessaient bien trop occasionnels et épars pour être qualifiés de sévices, des cadeaux trop fréquents afin qu'il puisse oublier les éclats de colère et l'absence de caresses dans ses cheveux.\nIl n'avait jamais subi l'horreur d'avoir le ventre trop vide, il avait pu se coucher chaque soir dans des draps de velours. Ceux qui l'avaient giflé avaient été immédiatement submergés par la culpabilité et l'avaient ensuite choyé afin d'implorer son pardon, pour répéter le même cycle quelques semaines plus tard.\n\nIl ne s'agissait peut-être pas de mauvaises personnes dans le fond.\nPeut-être ? Peut-être.\n\n◊\nUn soupir.\n\nQuoiqu'il en fût, avait-il eu seulement le droit de se plaindre ? Avait-il eu seulement ressenti le besoin qu'on lui offre des regards navrés ? Ces pensées seules inspiraient en lui le dégoût et réveillaient des nausées spasmodiques.\n\nOn l'avait toujours pris pour un sot. On lui avait demandé s'il se rendait compte de sa chance. On n'avait pas vu ou on avait prétendu ne pas voir dans ces yeux ingénus la rage et le mépris qui y rampaient. On s'était assuré qu'ils ne puissent jamais surgir en le martelant de sermons, en lui répétant que ses émotions étaient le meilleur poignard tendu aux adversaires, un tribut qu'il se devait d'étouffer.\n\nC'était eux, les idiots. Et il ne se surprit plus à vouloir parfois écraser leurs petites têtes étriquées entre ses phalanges comme l'on écrase un insecte.\nRestait-il réellement une once d'amour dévalant ses veines ? La cuillère d'argent qui l'avait nourri avait-elle un jour contenu autre chose au-delà des étoffes fastes et des lingots ?\n\nÀ vrai dire, ces questionnements étaient devenus muets depuis longtemps.\n\nIndra avait poussé comme une mauvaise herbe. Seul, à une vitesse vertigineuse et de manière impétueuse. Terrifiante. Telle une vague scélérate.\n\nIl avait posé trop de questions, alors il avait appris à sceller ses lèvres pour laisser mourir les interrogations qui fâchaient.\nEt parce qu'il avait pris conscience trop tôt de son existence de satin, il avait appris à sourire et ricaner de ses propres maux.\nTrès rapidement, il avait appris à entrelacer ses griffes autour des filaments au-dessus des têtes. Il disait \"oui\", il charmait, il amusait, il applaudissait la Société et ses prouesses, suivait et donnait l'exemple, tout orné de gentillesse et de lumière.\n\nIl était sorti victorieux de cette prison moirée ; le port altier, la dégaine nonchalante et la stature chétive remaniée par des années de labeur, devenue sculpturale.\nIl était, comme beaucoup, pris pour quelqu'un qu'il n'était pas. Un grand homme taillé dans le marbre, baigné par les feux chaleureux des projecteurs, les éventails en bois de santal et l'écho des arias au bout des doigts. \nSans doute un Hypnos qui ne pensait rien des autres, infiniment flegmatique.\n\nL'été habillait ses lèvres. \n\n◊\nUn cliquetis.\n\nDans sa poitrine en feu, de fer, de cendres et d'engelures, un verrou qu'il n'ouvrait pas.\n\nIl fallait bien vivre.\nIl n'y avait pas la place pour l'apitoiement, les confessions et la compassion. Indra pouvait se vêtir de ses mensonges tant qu'il pouvait accepter l'incompréhension et la solitude. Il pouvait tolérer les insultes et les critiques, parce qu'ils entretenaient cette figure excentrique et accomplie qu'il était, qu'il se devait de préserver jalousement. Il avait enterré ses pensées nocives comme de l'arsenic et ses failles pendant bien trop longtemps pour se laisser aller à l'abandon.\n\nUNITY n'était pas sa bouée alors qu'il pouvait enfin se délester de ce voile d'illusions doucereuses là où il n'avait plus sa lueur. Il ne voulait de cet échappatoire qu'avec parcimonie.\n\nSans doute parce que les paradis virtuels lui faisaient miroiter l'enfer. Voir dans les reflets de l'interface cette figure fantomatique qu'il trouvait repoussante avait toujours l'effet d'un épieu dans ses poumons. Un affreux personnage qu'il embrassait et pourtant repoussait. Une ombre vagabonde traversant les paysages enchanteurs où les cieux et leur souffle étaient générés par des machines. \nAh, l'étrange paradoxe d'exécrer ce qui était factice lorsqu'on se parait d'artifices.\n\n◊\nMais tout allait bien.\nIl demeurait maître de son empire.\n\nSes parents étaient formidables, ils s'étaient simplement montrés fermes envers lui !\nLeurs visages lui inspirent le néant, comme ceux de pantins. Vivement qu'ils deviennent poussière.\nLongue vie à la Société, sa salvation et son paradis ourlé de désolation !\nAu diable ses idéaux farfelus et son système qui finira bien par le nuire lui aussi.\nIl se portait parfaitement bien, se montrer vulnérable n'était rien de plus qu'un signe de faiblesse !\nDes clameurs et des pleurs qui se meurent, incapables de se défaire d'une idéologie inculquée par des individus dont il voudrait aujourd'hui fendre le crâne.\n\nQu'importe le chemin tracé, on ne pouvait opprimer un cœur sec et tordu.\nUn jour il finira par mettre en feu cet éden factice.\nOu il s'effondrera de son zénith, calciné par ses propres flammes, alimentées et étouffées par trop d'années d'abnégation.","player_pseudo":"Cannolo","player_pronouns":"il/lui","player_icon":"url(\"https://cdn.discordapp.com/attachments/673228851039436810/958756566897659974/IMG_6612.jpg\")","player_description":"j'ai pas été sur un forum depuis une éternité donc j'ai surtout passé les derniers jours sur photoshop à hurler comme un gremlin pour essayer de me remettre dans le bain,,,, en tout cas, je suis soufflé par votre boulot et la beauté du forum, is this the real life or is this just fantasy??? des bisous sur vous et content de revoir certaines têtes hihi","design_citation":"prends mes soupirs, donne-moi des larmes","design_icon1":"none","design_icon2":"none","design_banner":"url(\"https://i.imgur.com/R7Ud2hh.png\")"}