La zone est largement occupée par les habitations des résidences Ogun. Les logements en briques crues s’amoncellent en d'imposantes collines. À l’intérieur, les appartements sont composés de pièces plus ou moins grandes, rarement décorées au goût du jour. La technologie n’est pas récente, les dernières options à la mode absentes, mais les lieux restent confortables et agréables à vivre pour peu que l’on ne s’attende pas à du grand luxe.
Symbole de modernité, le téléport de n°1 n’est pas qu’une gare, c’est un rappel de la place qu’occupe la ville dans La Société. Le métal y règne en maître, prenant mille et une nuances de gris illuminées par une lumière jaunâtre, rappelant le soleil ostensible de l’extérieur. Les trains à quai, sombres machines menaçantes, vont et viennent dans un crissement perpétuel, régulièrement perturbé par un craquement sonore et une explosion lumineuse. Rien de grave, simplement une téléportation réussie.
Dans un chaos d’odeurs et de sons, de couleurs jouant avec les ombres et les lumières, s’alignent les étals du souk. Les marchands jouent à celui qui criera le plus fort pour attirer le client. À n’importe quelle heure du jour ou de la nuit il y a perpétuellement du monde, ici des personnes discutent, tandis qu’à côté d’autres font leurs achats de dernières minutes. Mieux qu’une zone commerciale, c’est une grande place, un lieu d’échange et de vie où se mélangent les origines sociales.
Extérieurement peu engageant, le dispensaire de n°1 n’en reste pas moins un lieu de soin réputé et surtout accessible à tous. Si les catégories les plus aisées rechignent à y aller en dehors des urgences, ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir les services d’un médecin privé y trouveront toute l’attention dont ils ont besoin à moindre frais.