Wanderer
Wanderer
Fiche : 
RS : 
SNS : 
Icône (130x130) : 
Icône (130x130) :
Prénom Nom (La Société) : Isshu Torabe
Prénom Nom (La Société) :
Isshu Torabe
Âge : 23
Âge :
23
Pronoms : Il/Lui
Pronoms :
Il/Lui
Résidence : Spellman
Résidence :
Spellman
Occupation : Poéte
Occupation :
Poéte
Idéologie : Atlas
Idéologie :
Atlas
Messages : 79
Messages :
79
Nectars : 265
Nectars :
265
06/06/578
Quelques jours auparavant
L’odeur du sucre flottant dans la cuisine familiale, tablier rose parsemé de farine. En quelques mouvements de mains poudre de fée venait tomber sur le parquet. Bruit blanc du four, musique de relaxation, rien que toi et la chaleur de cuisson.
Tu avais besoin de t’occuper. Alors, délicieux biscuits tu avais décidé de fabriquer.
Cela faisait plusieurs semaines que tu avais envoyé le dernier Haïku qui décorerait ton recueil, ton éditeur était satisfait de ton travail et aujourd’hui était la date de sortie de tes beaux mots.
Dans les librairies ainsi que sur les plateformes virtuelles.
Les éditeurs avaient même décidé de créer des enregistrements vocaux accompagnés de visuels pour les serveurs UNITY.
Tu n’attendais plus que les résultats de vente de la première journée annoncés de la vive voix de John.
Tu savais à quel point les nouveaux auteurs n’étaient pas reconnus par leurs pairs, c’était triste à dire, mais tu ne voulais pas faire partie de ceux-là. Pas après avoir autant investi de temps et autant investi de ta personne.
Zéphyr du soupir et c’est ton tablier que tu dévêtis pour rejoindre le lit, aucune envie de pianoter ton cellulaire, aucune envie de lire un ouvrage qui ne te ferait que stresser d’autant plus. Alors nuage de matelas tu flotterais sur. Le bras sur les yeux pour couper la lumière du luminaire qui se reflétait dans tes iris azur nocturne, presque une envie de rejoindre Morphée.
Silence, tu n’avais point pu gardé longtemps, portable vibrant contre le dos de ta main, du plus vite que tu pus tu l’attrapas mouvement svelte sur plaque de verre révélant à toi la voix énergétique de John.
Ton oreille bien collé au téléphone, tu l’entendais enfin :
« Isshu.. Tu vas pas me croire, ton recueil est déjà en rupture de stock dans toutes les librairies qu’on a livrée !!! Il fait des chiffres affolants sur les ventes numériques aussi ! Je te laisse, c’est le bordel ici, mais je voulais t’annoncer la bonne nouvelle ! » Ouragan qui était parti aussi vite qu’il était venu.
Excitation, cœur qui battait tellement, cœur qui volait dans les nuages, cœur qui n’avait vécu émotion de cette intensité qu’une seule autre fois.
Tu souriais sur ton lit, appréhendant la bonne nouvelle, ne sachant pas quelle expression faire ni comment réagir. Seule façon de t'exprimer était tes jambes qui venaient frapper ton matelas.
Soulagement sur tes épaules, tu pouvais enfin aider ta famille financièrement, tu pouvais enfin être reconnu pour ta valeur dans ce monde.
Tu pouvais enfin être quelqu’un d’assez intéressant pour elle.
Quelques heures auparavant
Tu peinais encore à appréhender ce qu’il t’arrivait, réflexe de celui qui n’y croyait pas encore: tu vérifiais encore les chiffres qui s’alignaient sur ton portable. Le nectar coulait à flot dans ton compte anciennement tari comme un désert, il était vraisemblablement là l’œuvre à succès qui avait la plus marchée au sein de ta maison d’édition. Tu te faisais bercer par le bruit de la voiture, quelques minutes dans un son blanc régulier et rassurant, la voiture s’arrêta finalement devant une boutique de vêtement, tu n’étais clairement pas là dans tes échoppes habituelles.
Naturellement, tes pieds t’amenèrent devant la porte de la boutique.
Aujourd’hui pour fêter le succès de ton recueil la maison d’édition avait décidé d’organiser une soirée mondaine, invitant divers gens de la haute société, d’acteurs à scientifiques. Le type de personne qui te semblait presque extraterrestre tellement leurs codes et règles étaient différentes des tiennes.
Mais il fallait que tu fasses bonne impression, alors déguisement d’alien tu allais devoir enfiler.
L’on t’avait choisi une boutique qui était une étoile montante, comme toi, dans son domaine : La Maison Olympe.
C’était une boutique qui résonnait avec toi de part sa façon d’aborder ses prix et sa clientèle, leurs costumes de bourgeois étaient ce qui te conviendrait pour cette soirée.
Porte coulissante tu franchissais avant d’arriver dans un grand magasin, tu te fis accueillir par une employée, mutisme que tu avais commencé à défausser revint de plus belle, éléphant dans magasin de porcelaine tu ne savais pas vraiment où regarder et où mettre tes pieds.
Après tout tu n’achetais jamais réellement de vêtement dans ces magasins, en y pensant c’était toujours ta mère qui t’achetais tes sapes.
Agent te rejoins, donnant les indications que tu n’aurais jamais pu offrir de vive voix aux employés du magasin, ballet au rythme rapide, tu t’étais retrouvé dans un costume 3 pièces qui sublimait ta silhouette. Couleur bleue nuit, comme tes yeux, une cravate bordeaux pour faire ressortir un peu de couleur, et te voilà habillé comme un homme d’affaire. Ensuite l’on t’avait amené te faire coiffer et pomponner.
L'on finit par te donner un miroir, tu étais là de ta plus belle beauté, fringant et frais comme aucune autre fois tu l’as été. Étrange de voir ce que des cheveux apprêtés et de magnifiques vêtements pouvaient changer une personne. Ton agent et vendeuse te complimentait, en te disant que tu aurais pu être modèle. Embarras sur ton visage, tu ne pensais pas être particulièrement agréable à voir.
Pourtant, tu aurais aimé qu’elle te voie.
Maintenant
Grande salle illuminée de mille feux, des chandeliers géants qui brillait tel le soleil, moquette rouge et tables agréablement arrangés. Tu étais bien là dans une soirée de la Haute Société.
Tu te fis discret, c’était ta soirée, mais elle faisait partie de celles où tu voulais tout éviter.
Tu faisais quand même le tour histoire de saluer les différentes personnes qui avaient été invités, souvent d’un simple hôchement de tête silencieux. Interprété comme un vœu de sagesse et d’un mysticisme, masque de réel timidité.
C’est en faisant la ronde des tables que tu reconnus une couleur qui était gravé dans ta mémoire, souvenir d’une soirée étrange, mais qui t’avais fait don d'un sentiment que tu n’avais plus retrouvé depuis.
Tu ne pensais jamais la revoir à cause de ton erreur.
Alors cette fois tu passeras à l’action, pour ne pas le regretter, pour qu’elle te comprenne, pour que tu apprennes tout sur elle, pour que cette fois ne soit pas la dernière. Tu te faufilas devant ses yeux, la saluant dans une courbette qui rivalisait avec la grâce de ballerines.
« Bonsoir Mademoiselle von Ordelia »
Tu relevas la tête, prêt à affronter ses yeux violins directement avec tes yeux de minuit. Honnête regard empli de sentiments qui te mouvait.
« J’espérais vous revoir » voix limite tremblante sous l’émotion.
Et c’était comme la première fois que tu l’avais vu, un sentiment qui bondissait dans ton coeur.
En plus intense.
Ô dame d’améthyste, toi que je n’espérais plus, toi qui rythme mon cœur. Je connais tes couleurs par coeur. Et cette fois, plus jamais….
Cassiopée
Cassiopée
Fiche :
RS :
SNS :
Icône (130x130) : 
Icône (130x130) :
Prénom Nom (La Société) : Circée von Ordelia
Prénom Nom (La Société) :
Circée von Ordelia
Âge : 27 années
Âge :
27 années
Pronoms : Elle/Elle
Pronoms :
Elle/Elle
Résidence : faubourg - wagner
Résidence :
faubourg - wagner
Occupation : Mannequin de la maison Olympe
Occupation :
Mannequin de la maison Olympe
Idéologie : Themis
Idéologie :
Themis
Cercle : UNYvers
Cercle :
UNYvers
Messages : 151
Messages :
151
Nectars : 501
Nectars :
501
06/06/578
une énième soirée où tu fus conviée ; tenter si ce n'est presque désireuse de refuser l'invitation, mais le nom de famille t'interpella ; tu pensais l'avoir déjà entendue quelque part mais tu ne savais absolument pas où. qui plus est, aucune image ne parcourait l'invitation et cela malgré tes recherches pour savoir qui était l'auteur : parce que oui, cette soirée était dédiée à un auteur de ... haikus ? aucune idée de ce que c'était ; tu t'affalas donc dans ton canapé pour surfer un peu et découvrir ce que c'était que cette chose ; des poèmes donc. curieuse, tu achetas le recueil ; parcourus quelques lignes et te perdirent dedans ; ne voyant même pas l'heure défiler. et quel drame ! tu te faufilas à vitesse grand v dans ton armoire fixant avec intensité chaque robe de couturier ; ne sachant vers quel style se profilait la soirée : plutôt élégante ou discrète ? audacieuse ou légère ? trop de choix, trop d'options que tu pris la première robe rouge qui passa sous tes doigts : le tout accompagné d'une magnifique cape ; cela moulait parfaitement ton corps tout en cachant subtilement en paraissant digne de la haute société. tu partis rapidement chez ton coiffeur attitré, habitué à tes heures farfelues et surtout au peu de temps qu'il fallait pour te coiffer ; ne posant guère de question et trouvant déjà rapidement quelle magnifique coiffure il te faisait.
prête à fouler la soirée ; entrer à l'intérieur et saluer chacun et chacune en souriant, en remerciant des compliments ; se sentir belle et sentir son ego gonfler. que demander de plus ? sûrement pas cette surprise quand une personne que tu reconnus sans grande peine avec sa coiffure débraillée ; malgré la façon flagrante qu'il ait été coiffé avant de venir ; fit une courbette devant toi. petit sourire presque crispé avant que son regard plonge dans le tien : oui, tu le reconnaissais. mais que diable faisait-il ici ? de mémoire, tu savais qu'il ne venait pas d'une grande famille ; qu'il n'était ni influenceur ni même célébrité. et pourtant, surprise ! Monsieur ... tu avais oublié son nom de famille. le drame. en même temps, un mois ou deux était passé et avec toutes les offres que tu avais effectuées, tu n'avais pas la mémoire infaillible ; tu essayais simplement de te persuader que tu n'étais pas fautive : cela faisait longtemps !
arrête un serveur pour prendre un verre au vu de la soirée mouvementée ; tu espérais que les menottes n'étaient pas d'actualité à celle-ci. petit sourire avant de fixer ton attention et de lever ton verre, de prendre une simple petite gorgée et de poser ladite question que faites-vous ici-bas ?
non vraiment ; ta mémoire n'était pas impeccable, sinon tu aurais pu faire le lien et t'éviter la honte qui allait suivre ; tu aurais pu.
Wanderer
Wanderer
Fiche :
RS :
SNS :
Icône (130x130) :
Icône (130x130) :
Prénom Nom (La Société) : Isshu Torabe
Prénom Nom (La Société) :
Isshu Torabe
Âge : 23
Âge :
23
Pronoms : Il/Lui
Pronoms :
Il/Lui
Résidence : Spellman
Résidence :
Spellman
Occupation : Poéte
Occupation :
Poéte
Idéologie : Atlas
Idéologie :
Atlas
Messages : 79
Messages :
79
Nectars : 265
Nectars :
265
06/06/578
Tu la reconnaîtrais dans une foule, tu la reconnaîtrais dans une jungle aux mille et un feuillage, tu la reconnaîtrais dans une étendue infinie d’azur.
Tu la reconnaîtrais même si tu étais le plus aveugle des humains ayant foulé cette terre.
Ô qu’elle était belle capée d’un rouge aux tons royals, reine des gens de la haute, illuminant les chandeliers de son existence.
Illuminant tes yeux de sa présence.
Ses cheveux violets que tu te remémorais tous les lundis, tous les mardis, tous les jours de ta vie.
Ils étaient incroyablement coiffés, apprêtés comme tu n’avais jamais pu l’imaginer. Rythme de rock, batteur trop motivé qui utilisait ton cœur comme instrument.
Tu aurais pu te décontenancer aujourd’hui, tu ne t’étais point abreuver des gouttes de joie qui voguaient sur les verres en cristal, tu voulais être ton propre et seul toi. Parce que c’était la seule façon dont tu savais te comporter, simple et honnête, aucun mensonge qui sortait de tes lèvres.
Tu la voyais avoir des difficultés pour retrouver patronyme à ton faciès, l’effet d’un uppercut, douche froide et un étirement dans l’estomac. Etais-tu à ce point si peu intéressant à ses yeux ?
Voix sûre, cette fois tu annonceras ton nom clairement et tu donneras tout pour que ton nom ne quitte plus jamais sa mémoire :
« Torabe » sourire charmant.
Cela faisait effectivement longtemps, surtout pour poète, 60 jours, ça semblait peu. Pour cœur langui, c’était toute une ère. Regard nocturne sur cristal de bordeaux venant orner sa main, messager de joie liquide.
Nuitée et Violin vint à se rencontrer, tes émotions pétillant sur la surface de tes iris, sa question t’arracha un petit rire, à la tendresse réconfortante.
Réflexion, ça semblait bien être son genre de ne pas faire attention à ce genre de détail, pourtant ça ne te gênait pas réellement : tu ne voudrais de toute façon pas t’en vanter.
« Oh, vous savez, je suis juste de passage » Mystérieuse réponse, éveil de soupçon, maligne lune sur tes lèvres.
« Et vous ? » tu lui demandas tout simplement.
« Vous êtes intéressée par la poésie ? » son avis sur l’art que tu aimais tant était sûrement là la plus importante de tes préoccupations.
Seule envie d’entendre le son de sa voix te répondre ce n’était pourtant que tape sur l’épaule que tu reçus, John ton éditeur, te montrant l’estrade pour te faire comprendre qu’il serait peut-être temps de faire un discours. Un peu abattu, déjà parce qu’il t’avait interrompu et parce que tu étais loin d’être le plus grand orateur du siècle dernier.
Marchant sans peine.
Lumière de la scène.
Yeux sur ta reine.
Trac ignoré, courage offert par ton émoi, tu saurais enfin adresser à ces gens ta gratitude certaine.
« Scène peinte de solaire sur laquelle je me tiens aujourd’hui,
je n’ai que remerciement à vous offrir, ainsi je prie.
En infinitude de mots je pourrais vous parler, mais unique façon j’ai choisi de vous adresser : Merci. »
Compliqué et alambiqué tu n’avais pas à tergiverser. Simplicité avait pourtant été appréciée, applaudissements et acclamations tu avais reçu.
Finalement, tu descendis de la scène prêt à rejoindre le brouhaha, te faufilant pour ne pas te faire aborder, tu retombas finalement sur Circée, un peu gêné.
Ta pitrerie n’avait à peine duré.
Cassiopée
Cassiopée
Fiche :
RS :
SNS :
Icône (130x130) :
Icône (130x130) :
Prénom Nom (La Société) : Circée von Ordelia
Prénom Nom (La Société) :
Circée von Ordelia
Âge : 27 années
Âge :
27 années
Pronoms : Elle/Elle
Pronoms :
Elle/Elle
Résidence : faubourg - wagner
Résidence :
faubourg - wagner
Occupation : Mannequin de la maison Olympe
Occupation :
Mannequin de la maison Olympe
Idéologie : Themis
Idéologie :
Themis
Cercle : UNYvers
Cercle :
UNYvers
Messages : 151
Messages :
151
Nectars : 501
Nectars :
501
06/06/578
la réponse t'es accordé par lui-même et tu hoches imperceptiblement la tête, oui, torabe, c'était vrai ; d'une consonance qui roulait sur la langue ; mais d'une autre réponse accordée, tu te poses un peu plus de questionnement surtout quand cela est accompagné d'un sourire. cependant, il avait fait un effort mesurable pour s'habiller un peu plus classieux que d'habitude ; était-ce la nouvelle collection pour hommes de la maison Olympe ? tu n'en étais pas réellement certaine, écoutant distraitement ses propos, ses questions, léchant tes lèvres, prête à lui répondre ; favorablement puisque le recueil t'avait particulièrement plu ; tu n'en eus pas le temps.
un homme tapota l'épaule de monsieur torabe avant qu'il ne prenne une direction : vers la scène ; tenant ta coupe entre deux doigts ; curieuse de ce qui allait suivre. pourquoi diable allait-il par là ? prenant le micro, parlant distinctement, tu reconnais le style qu'il prend quand il parle : presque comme un haïku, tout du moins lyrique. tu ne comprenais rien. petit froncement de sourcils tandis que tu te penchais vers un individu à tes côtés ; un petit chef d'entreprise : lui demandant par la même occasion qui était celui sur scène. il t'apprit que cette soirée lui était conviée puisqu'il était l'hôte du soir si ce n'était le héros ; les ventes ayant explosé en si peu de temps, il était devenu assez célèbre ; isshu torabe. Les yeux grands ouverts, la bouche presque tout autant, tu la refermas bien rapidement pour éviter qu'on ne lorgne de trop sur ta glotte ; remerciant poliment et rapidement ce monsieur.
tu suivis du regard ta proie tandis qu'elle s'approchait de toi ; ta question précédente avait donc eu une réponse, même si tu ne t'attendais pas à ce genre de réponse. revenant vers toi, tu t'apprêtais à lui toucher deux mots, d'un petit sarcasme évident, sur sa façon sauf qu'on ne t'en laissa pas vraiment le temps. d'une poussée vers l'arrière, tu perdis ton équilibre précaire dû à tes escarpins ; le sol s'approchant dangereusement, ton verre s'échappant, tachant par la même occasion ta magnifique robe, qui se brisa un peu avant que tes paumes ne touchent sol. quelques éclats perforant celles-ci tandis qu'une douleur poignante se faisait ressentir sur ton genou gauche qui avait touché le premier le sol ; quelques épingles se détachant dues à ce mouvement brusque, tes longs cheveux se répandant dans ton dos tandis que tu soupirais ouvertement ; grimace sur ton visage. tu voyais de près les chaussures cirées de torabe ; les avaient-ils achetés pour cette occasion ? il avait fait beaucoup d'efforts pour cette soirée ; tandis que tu en faisais sans t'en rendre compte, toutes ses soirées se ressemblant à ton goût.
toujours à terre tandis que l'individu se morfondait en excuse et que tu entendais du brouhaha s'attroupait ; que tu aurais aimé rester sous ta couette. était-ce trop demander ?
Wanderer
Wanderer
Fiche :
RS :
SNS :
Icône (130x130) :
Icône (130x130) :
Prénom Nom (La Société) : Isshu Torabe
Prénom Nom (La Société) :
Isshu Torabe
Âge : 23
Âge :
23
Pronoms : Il/Lui
Pronoms :
Il/Lui
Résidence : Spellman
Résidence :
Spellman
Occupation : Poéte
Occupation :
Poéte
Idéologie : Atlas
Idéologie :
Atlas
Messages : 79
Messages :
79
Nectars : 265
Nectars :
265
06/06/578
Chevalier, tu avais failli à ton devoir, c’est sous tes yeux abasourdis que tu voyais reine de cœur s’écraser par terre. Un fracas au son effrayant.
Sans aucune once d’hésitation tu la rejoignis, sous les chuchotements des fortunés. Regard assassin tu leur fis, taisant leurs murmures au dépens de ta réputation.
Cœur parlant tu n’avais qu’elle dans tes pensées, vision de rouge sur ses paumes. Adrénaline en ton sein, naturellement oubliant l'importance de la politesse.
« Allez-vous bien Circée ? » tu te précipitas plongeant tes yeux dans les siens, laissant observer la constellation d’inquiétude qui était affichée dans tes iris de nuitée.
Beau poète, tes bras forts vinrent soulever frêle dame pour l’amener dans un endroit plus calme et plus sûr, ainsi la foule se mouva de façon à te laisser passer.
Après cette histoire, nombre rumeurs allaient sûrement vous entourer, mais idiot que tu étais seule bienséance de la gardienne de tes sentiments était l’objet de ton attention.
Ton bras droit soutenait son dos tandis que ton bras gauche passait sous ses fines jambes.
« Ne vous inquiétez pas on va vous soigner ça. » Rassurer avec des sourires, c’était dans tes cordes.
Quand finalement vous trouvèrent un coin plus tranquille où tu pus la poser, tu repris la parole :
« Je vais aller chercher l’équipe de secours... » Il y en avait toujours une dans ce genre de soirée. « Attendez-moi ic- » tu aperçus John, ton éditeur.
« John peux-tu aller chercher les secours pour » Il t’interrompit :
« Mademoiselle von Ordelia ? Qu’est-ce que tu fais avec une telle personne ? » Tu lui répondis avec un mutisme qu’il n’avait que beaucoup trop côtoyé.
« Dit-moi, qu’est ce que tu fais avec elle, est-ce que « Mademoiselle égérie de la maison Olympe » ne t’intéresserait pas ? » Tes yeux écarquillés, un peu en train de balbutier, idiot d’éditeur qui se mêlait de tes affaires.
Tes joues avaient une couleur de tomate, tu déviais ton visage vers la foule pour que la concernée ne puisse voir l’embarras de tes traits, une expression au plus adorable pourtant tu portais.
« Dit pas n’importe quoi et va aller chercher des personnes aptes à aider » il te répondit d’un gloussement avant de s’éclipser pour vous laisser ensemble.
Tes yeux se reportèrent sur Circée, tu t’accroupis pour arriver à sa hauteur :
« Avez-vous encore mal ? Essayez de penser à autre chose. » conseillas-tu avec ta plus bonne volonté.
Attiré par les boucles relâchées aux couleurs lilas, d’un mouvement svelte tu remis quelques mèches derrière son oreille. Avant de retirer ta main brusquement en te rendant compte de tes actions.
« Ehem, excusez-moi je me suis perdu. En tout cas n’ayez pas d’inquiétude je vous tiendrai compagnie tant que soins ne vous seront point prodigués » proclamas-tu.
Oh non, tu n’abandonneras pas Circée tant qu’attention qui lui était dû ne lui avait pas été donné.
Car c’est comme ça que tu faisais attention à ta personne aimée.
Cassiopée
Cassiopée
Fiche :
RS :
SNS :
Icône (130x130) :
Icône (130x130) :
Prénom Nom (La Société) : Circée von Ordelia
Prénom Nom (La Société) :
Circée von Ordelia
Âge : 27 années
Âge :
27 années
Pronoms : Elle/Elle
Pronoms :
Elle/Elle
Résidence : faubourg - wagner
Résidence :
faubourg - wagner
Occupation : Mannequin de la maison Olympe
Occupation :
Mannequin de la maison Olympe
Idéologie : Themis
Idéologie :
Themis
Cercle : UNYvers
Cercle :
UNYvers
Messages : 151
Messages :
151
Nectars : 501
Nectars :
501
06/06/578
le sol était confortable quand on y pensait, non ? c’était plat, la plupart du temps ; chaud ou froid selon la saison ; cela était stable et cela permettait de marcher dessus ; et puis, on ne pouvait pas tomber plus bas que ce sol, non ? même si des fois on avait l’impression ; même si on tombait sur une crevasse à même le sol ; même si on tombait dans des égouts ; bien trop d’exemples : mais quesque c’était confortable ! surtout quand tes cheveux cachaient ta mine ébahie, voire déconfite ; tu n’aurais pas dû venir : ce n’était même pas une soirée “obligatoire”.
et tu aurais dû encore moins venir quand tu sentis qu’on te soulevait ; tes yeux et ta bouche ouverte, scandalisé par ce mouvement brusque qui avait ravivé une petite douleur aux mains ; tu sentais du sang couler mais tu préférais ne pas regarder. non pas que tu eusses une phobie ou toute autre chose mais tu souhaitais conserver toute ta rationalité quelque ce soit. cela ne devait pas être si grave. mais tu étais entre les bras d’un homme ! mon dieu, ta vie était finie … tu voyais déjà les gros titres de demain, tu voyais déjà l’appel de tes parents et ceux des journalistes. tu voyais déjà la fin de ta maigre vie. c’était donc ça, tomber plus bas que terre …
tu n’écoutais même pas vraiment ton “protecteur” ou tout autre titre qu’on allait lui accorder dans les titres de demain ; shooter à la surprise tu voyais des mouvements devant tes pupilles et entendais sans vraiment discerner. peut-être était-ce donc cela ; peut-être était-ce pour t’échapper à tout ça, peut-être juste pour penser à autre chose et éviter de fondre en larmes (de douleur et de honte), d’une voix teintée de surprise et du coup … vous êtes Isshu Torabe, l’auteur du haiku et personnalité de ce soir ? tu te devais de penser à autre chose j’ai bien aimé … et c’est pour ça que tu étais venue.
diantre ! tu aurais dû détester son oeuvre ! et que tu aurais dû avoir une mémoire aussi ! tu aurais pu te rappeler de cette soirée que vous aviez déjà eu et ainsi l’éviter ; car vous finissiez toujours plus ou moins blessé à la suite. est-ce que la troisième marquera la mort de l’un de vous deux ? diantre ! tu aurais VRAIMENT dû rester couché. tu aurais bien aimé poser tes paumes sur tes pupilles pour échapper à tout ça ; tu ne le pouvais. fichu humains pas fichu de regarder ce qu’il se passe autour d’eux.
|
|
|