Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Radioactive
Radioactive
Fiche : https://eutopia.forumactif.com/t53-i-see-you-lying-there-like-a-lie-low-losing-air
RS : https://eutopia.forumactif.com/t80-chatroom
SNS : https://eutopia.forumactif.com/t79-rootkit-hack
Icône (130x130) : so ist es immer ∞ CHRONOS YClwqZ5
Icône (130x130) :
so ist es immer ∞ CHRONOS YClwqZ5
Prénom Nom (La Société) : blake lucas cromwell
Prénom Nom (La Société) :
blake lucas cromwell
Âge : 32 ans
Âge :
32 ans
Pronoms : Il/Lui
Pronoms :
Il/Lui
Résidence : Résidence Stark
Résidence :
Résidence Stark
Occupation : animateur radio à unity & hacker + nettoyeur irl
Occupation :
animateur radio à unity & hacker + nettoyeur irl
Idéologie : Nemesis
Idéologie :
Nemesis
Cercle : UNYvers
Cercle :
UNYvers
Messages : 190
Messages :
190
Nectars : 173
Nectars :
173
Radioactive
Chairs so close and room so small You and I talk all the night long Meagre this space but serves us so well We comrades have stories to tell

MUSIQUE – Nuit blanche. De celle que l’on ne peut pas éviter. Il a des courbatures aux bras, aux jambes, douleurs remontant jusqu’au creux de ses reins, passant par les hanches. Sa nuque craque, une fois, puis une deuxième quelques minutes suivantes, avant de bailler à en faire crever un damné. Les omoplates se contractent, les frissons de fatigue lui parcourent le corps avec délectation, alors que pour lui, sonne la déraison. Blake, tête en arrière, regarde le ciel, l’obscurité crépusculaire laisse sa place à l’aube d’un nouvel ère - une journée merdique d’un quotidien qu’il souhaiterait cathartique, plutôt qu’apocalyptique. S’étirant de tout son long, l’homme s’allume une cigarette, une paire de lunettes noirs sur le sommet de son crâne, contemplant malgré lui l’horizon, subjugué par le paysage, mais n’y constatant aucun avantage. Ce n’est pas en brassant de l’air qu’il allait accomplir quoi que ce soit. Le boulot n’était pas terminé et c’est après avoir rendu pour la énième fois son repas devant un nouveau cadavre déjà bien amoché, qu’il essuie les affres de sa présence, avant de prendre de la distance.

Son “coéquipier” se chargerait de la suite à sa place. L’estomac hurle, les boyaux entrent en concert avec lui et les tripes en font de même. Au volant de sa voiture, le front posé contre ce dernier, Blake cogite, laisse son cerveau fulminer. Regretter, se détester, inhumanité, bon à jeter. Celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d’être un homme, c’est ce qu’on lui a constamment répété, c’est acquis, presque devenu inné - et pourtant Blake sait ; qu’au grand jamais, il ne sera libéré de ce poids qui le pèse. Il y a des regards qui ne trompent pas, tout comme il y a des plaies qui ne guérissent pas. Dans sa prestance naturelle, on peut y lire son désarroi, on peut y déceler sa peine, on peut y caresser sa joie. Les émotions se mélangent, tout s'accélèrent, véracité lancinante, agrandissant avec véhémence le trou béant qui s'est formé à sa poitrine. Manquant d'air, il est aux portes de l'enfer, à trente-six pieds sous terre, pas de Calcifer, pas de Lucifer ; juste lui, en manque cruel d'oxygène.

Crise de panique, catatonique, paranoïa épisodique, toute sa vie est putain de chaotique. S’assommant une première fois avec son volant, il tente par tous les moyens de se calmer, de prendre du recul sur la situation, d’être de nouveau maître de lui-même. Les tremblements de ses mains ne lui permettent pas d’agripper son volant, au contraire, il lui échappe. Aucune force, aucun maintien, aucune accroche, aucune adhérence. Les paroles lui manquent, les excuses se dérobent comme le sol sous ses pieds, ce qui n’arrive pas vu qu’il est assis. Et malgré ça, il sent bien, qu’il a les jambes coupées. Que faire ? Comment changer ? Comment expier tous ses péchés ? Le monde tourne au ralenti, les sons ne lui parviennent plus, ils se font inaudibles ; les bruits environnants de la ville qui le rendent si souvent malade ne sont désormais que murmure, comme des grillons dans la nuit obscure. La pluie tape désormais contre l'habitacle, mais rien. Des voitures font vibrer leur moteur, mais rien. Ce sont ses propres hoquets et spasmes qui le ramènent à la réalité. Qui font de nouveau tourner son monde, qui pendant de longues minutes, fut mit sur pause.

Secouant la tête, attrapant dans sa besace sur le siège passager, un shoot de vitamine, du sucre pour se requinquer. Le voilà qui baille de nouveau, l’estomac criant sa rage, sa peine. Démarrant sa voiture, l’homme se dirige vers son quartier, un grand besoin de café, allant de concert avec sa nicotine préférée. Le café Frida était l’endroit parfait pour ce qu’il souhaitait, c’était un fervent habitué. Alors avec une conduite prudente, il se dirige vers son havre de paix. Cela ne lui prend pas énormément de temps, bien au contraire, il n’était pas si loin. Sortant de l’habitacle, capuche sur la tête, l’homme entre dans la boutique, secouant ses vêtements pour y déloger un peu d’eau. C’est avec lenteur qu’il s’avance, avant de croiser ton regard. Les épaules haussées, il prend finalement place à une table non loin, sachant pertinemment ce que tu allais faire. Il prenait à chaque fois la même chose, depuis plusieurs mois maintenant. Allongé sur la table, les bras croisés devant lui, Blake attend, patiemment, sans rien dire. Car il sent que son estomac est encore aux bords de ses lèvres et qu’au moindre mot, il finira par rendre encore ce qui le fout en l’air.
Chronos
Chronos
Fiche : https://eutopia.forumactif.com/t110-j-a-c-i-n-t-h-e
Icône (130x130) : so ist es immer ∞ CHRONOS GFtBbJj
Icône (130x130) :
so ist es immer ∞ CHRONOS GFtBbJj
Prénom Nom (La Société) : Lance Eterfeal
Prénom Nom (La Société) :
Lance Eterfeal
Âge : 25
Âge :
25
Pronoms : Il/Lui
Pronoms :
Il/Lui
Occupation : Serveur
Occupation :
Serveur
Idéologie : Atlas
Idéologie :
Atlas
Messages : 45
Messages :
45
Nectars : 164
Nectars :
164
Chronos
so ist es immer
25.12.577

Nuit courte, comme à chaque fois qu’il se lève aux aurores pour partir travailler. Il s’habille, se coiffe, se regarde rapidement dans le miroir pour s’assurer qu’il est présentable. Il se brosse les dents, en même temps qu'il prépare sa boisson pour la matinée - tantôt un café, tantôt un thé, qu’il prendra le temps de boire quand il sera un peu mieux éveillé et qu’il aura l’estomac un peu moins barbouillé. Il ne s’attarde jamais, le matin, privilégiant au maximum le sommeil qu’il peut grappiller. S’il se couchait un peu plus tôt, aussi, plutôt que de traîner sur Unity, il serait moins souvent fatigué.

A cette période, il fait encore nuit lorsqu’il sort de chez lui. Les lumières de la ville l'illuminent et c’est souvent l’un de ces moments préférés de la journée.

Quand il entre au café, la clientèle se partage entre les derniers couche-tard de la nuit et les plus matinaux, souvent des habitués, venant boire leur café avant d’aller au taff. Ces derniers lui semblent parfois mieux éveillés que lui et c’est l’une des raisons pour lesquelles il a tendance à préférer faire le service de nuit - en plus du fait que ce sont généralement les plus calmes.

Enfin, il enfile sa tenue et se contente de prendre son rythme habituel. La matinée est calme, ce jour, pour son plus grand plaisir. Lance en profite pour rêvasser, par moment, en contemplant le lever du soleil, par les fenêtres du gratte-ciel - il semblait encore plus près, à cette hauteur. C’est la sonnerie de l’entrée qui le tire de ses pensées, lui annonçant l’arrivée d’un nouveau client. Il s’apprête à venir l’accueillir, conditionné par l’habitude, quand il reconnaît l’homme qui vient d’entrer.

Blake. Quand le serveur le voit venir, il oscille toujours entre la joie et l’inquiétude. Et pour cause : d’eux deux, cette fois, c’est à coup sûr son client qui a l’air le plus exténué. D’une fatigue plus intense que si elle se contentait d’être physique. Il a l’air las et son teint en est presque maladif. C’est pire de jour en jour.

Il le laisse s’installer, s'attelant immédiatement à préparer son café, comme à son habitude. La commande est toujours la même, si bien qu’il ne prend même plus la peine de lui demander - et puis, avec Blake, il sait qu’il peut se le permettre, il n’est pas de ceux susceptible d’essayer de le piéger ou de se plaindre parce qu’il y a une goutte de lait en trop ou que le café n’est pas assez corsé. Pour autant, c’est pour ce genre de client qu’il apprécie de faire l’effort d’être le plus précis possible.

Un sucre au fond du mug qu’il vient de sortir, il y verse le café, avant d’y ajouter un nuage de lait. Avant de filer, il dispose quelques spéculoos sur l’assiette, dont il sait Blake être friand. Toujours aussi matinal, lui dit-il en guise de bonjour, lorsqu’il vient déposer son café à sa table. Vous avez l’air fatigué. Il ne pouvait s’empêcher d’avoir l’air préoccupé. Est-ce que ça va ? Et ce n’était même pas pour le bienséant de son métier qu’il s’en inquiétait.
Radioactive
Radioactive
Fiche : https://eutopia.forumactif.com/t53-i-see-you-lying-there-like-a-lie-low-losing-air
RS : https://eutopia.forumactif.com/t80-chatroom
SNS : https://eutopia.forumactif.com/t79-rootkit-hack
Icône (130x130) : so ist es immer ∞ CHRONOS YClwqZ5
Icône (130x130) :
so ist es immer ∞ CHRONOS YClwqZ5
Prénom Nom (La Société) : blake lucas cromwell
Prénom Nom (La Société) :
blake lucas cromwell
Âge : 32 ans
Âge :
32 ans
Pronoms : Il/Lui
Pronoms :
Il/Lui
Résidence : Résidence Stark
Résidence :
Résidence Stark
Occupation : animateur radio à unity & hacker + nettoyeur irl
Occupation :
animateur radio à unity & hacker + nettoyeur irl
Idéologie : Nemesis
Idéologie :
Nemesis
Cercle : UNYvers
Cercle :
UNYvers
Messages : 190
Messages :
190
Nectars : 173
Nectars :
173
Radioactive
Chairs so close and room so small You and I talk all the night long Meagre this space but serves us so well We comrades have stories to tell

MUSIQUE – Le bruit de la pluie qui tape le sort de sa rêverie, avant même que ses sens, toujours en alerte, le somme d’être sur le qui-vive ; tu déposes le café sur la table et ses iris viennent se poser sur ta main avant de remonter vers ton faciès. Lessivé, en proie à une fatigue immense, l’homme, sur le point de tomber, attrape un biscuit qu’il glisse entre ses dents, te remerçiant après l’avoir croqué. « Merci à t… à vous, Lance. » Encore bien du mal avec les règles de politesse et de bienséance ; tellement habitué à venir ici boire son café, qu’il en oubliait parfois cette frontière entre le client et l'employé. Les yeux rivés sur son café à l’odeur alléchante, après y avoir trempé le reste de son gâteau, Blake en boit une nouvelle gorgée, mais la douleur et la contraction de son estomac lui impose de reposer le mug. Cette douleur, il la reconnaissait entre mille. Il ne devrait pas être ici, pas dans cet état. Un commentaire sur son état, une question et le voilà Blake, qui s’avachit un peu plus sur sa chaise, son front contre la table. « Vous avez le temps pour la version courte, ou la version longue ? »

Une tête qui pivote, un regard bien plus éloquent que des mots - des cernes bien ancrés, un teint bien plus pâle qu’à l’accoutumé, allant de pair avec sa couleur de cheveux aussi blanche que la reine sélénite. « J’ai l’impression qu’il n’y a pas énormément de client ce matin,; la pluie ne motive pas les gens à venir prendre un café ? » Avant la fermeture ou très tôt à l’ouverture, Blake avait toujours le même créneau horaire et commandait toujours la même chose. L’habitué avait en effet pu remarquer le manque de motivation des gens les jours d’intempéries - et l’heure matinale n’était pas celle de ceux qui bossaient dans les bureaux. Cette heure-ci, c’était plutôt celle des jeunes sortant de boîte ayant besoin d’un remontant pour décuver ou de ceux un peu plus matinaux pour paraître fringuant alors qu’ils ont une tête de déterrer… La capacité de Blake à analyser les gens et leurs trains de vies ((pour ne pas utiliser le terme “juger”.)) Regardant le comptoir, les clients qui se lèvent et qui partent, ses yeux scrutent la chaise devant lui et reviennent à toi avant de poursuivre.

« Vous comptez prendre racine en restant debout Lance ? Si vous avez le temps pour jouer les psychologues de comptoir, autant y aller vraiment jusqu’au bout. Asseyez-vous. » Accoudé à la table, une nouvelle gorgée de café lui défonçant un peu plus l’estomac, l’homme se perd dans la contemplation du vide de l’espace temps ; ses prunelles fixent un point et pourtant, il ne voit rien. Juste du flou. Du creux dans le néant. Les couleurs lui parviennent, comme les sons, mais Blake n’est plus réellement là - perdu dans ses pensées, rêveur, un brin perturbé. La douleur se mélange à celle des souvenirs qui lui donnent déjà envie de rendre son petit déjeuner - mais voilà, il se doit de rester digne. « Cela vous est-il déjà arrivé de regretter quelque chose ? De vous dégoûter à un point que vous n’auriez jamais soupçonné ? Parce que c’est ce qui m’arrive aujourd’hui. » La fatigue n’arrange rien, Blake en est conscient. Honnêteté naturelle, ne cherchant pas à se dérober avec des “un ami à des problèmes” ou à coup de faux semblant - non, Blake n’est pas dans le paraître et déteste mentir. Cela lui arrive, parce qu’il n’a pas le choix, sa vie est un mensonge, un masque factice ; il n’est qu’un caméléon qui dissimule qui il est - mais voilà, aujourd’hui comme d’autre jour, la carapace s’effrite, la mue du serpent disparaît - le temps d’un matin.

Celui-ci.

« D’habitude, j’adore le café ici. Mais ce matin je le trouve amer. Il a une saveur, une odeur, mais il me reste sur l’estomac. » BPM qui augmente, un rythme bien trop rapide, une sensation de sueur froide, une vision floue, il se sent partir à la dérive - mais Blake résiste, du mieux qu’il le peut. « Laissez-moi deviner… Je suis extrêmement pâle, pas vrai ? »

Pas maintenant, pas aujourd'hui, pas comme ça.
Chronos
Chronos
Fiche : https://eutopia.forumactif.com/t110-j-a-c-i-n-t-h-e
Icône (130x130) : so ist es immer ∞ CHRONOS GFtBbJj
Icône (130x130) :
so ist es immer ∞ CHRONOS GFtBbJj
Prénom Nom (La Société) : Lance Eterfeal
Prénom Nom (La Société) :
Lance Eterfeal
Âge : 25
Âge :
25
Pronoms : Il/Lui
Pronoms :
Il/Lui
Occupation : Serveur
Occupation :
Serveur
Idéologie : Atlas
Idéologie :
Atlas
Messages : 45
Messages :
45
Nectars : 164
Nectars :
164
Chronos
so ist es immer
25.12.577

L’écart de politesse lui parvient à peine aux oreilles, trop préoccupé par le faciès de son client - qui ne se limite plus seulement à ce titre, depuis que Lance a appris à l’apprécier. Le cadre impose encore cette distance et lui ne peut se permettre de le transgresser, mais il ne trouve pas d’inconvénient à ce que Blake y échappe.
Ses supérieurs ne trouveraient rien à en redire, après tout : le client est roi.

Son front se plisse dans une expression soucieuse. Blake n’a pas seulement l’air fatigué, il semble malade. Suffisamment pour avoir une mine affreuse. Ce qui n’était pas peu dire ; en temps normal, déjà, il n’avait pas l’air particulièrement en forme.

J’ai… Il porte son regard sur la pièce, repère quelques rares clients déjà servis, en profite pour s’assurer qu’aucun ne porte attention à eux. Déjà, parce qu’il ne tient pas à ce que son client soit dévisagé pour son absence de tenue à sa table - les riches auraient vite fait de juger un homme avachi, sans se soucier des raisons et Lance ne pouvait le supporter. Ensuite, pour s’éviter d’avoir l’air tire-au-flanc. Probablement assez de temps pour la version longue.

Les personnes présentes ne devaient pas avoir les yeux suffisamment en face des trous pour leur prêter le moindre intérêt, de toute évidence. Ce n’est pas vraiment l’heure d’affluence, commente Lance, avec un léger haussement d’épaule. Trop tôt. Et le temps n’arrange pas les choses, comme vous dites, mais vous avez déjà eu l’occasion de vous en apercevoir. Lui qui venait toujours à cet horaire, il n’avait que rarement dû voir le café bondé - sauf, peut-être, à l’occasion de soirée s’éternisant jusqu’au bout de la nuit.

Devant l’invitation - façon de parler - à s'asseoir, Lance hésite. Ca ne serait pas la première fois ; pour autant, il ne se sentait jamais légitime à le faire durant son service. Après avoir vérifié, une fois de plus, l’absence de nouveau client, il prit place face à Blake. Psychologue de comptoir, avait dit le concerné. Littéralement, songea-t-il, au vu de son métier. Mais s’il prêtait habituellement une oreille détachée, bien qu’attentive, aux soucis des habitués, il se sentait davantage concerné par son état, à lui.

Il considéra ses questions silencieusement, la rhétorique n’en attendant aucune réponse - et si tel n’avait pas été le cas, il n’aurait su quoi dire. Il lui arrivait d’avoir des regrets. D’avoir honte, aussi, plus communément, mais il s’agissait-là de la culpabilité typique d’une personne manquant d’estime en elle-même. Il ne pensait pas s’être un jour dégoûté au point de ce que lui décrivait son aîné et, justement, il ne parvint à comprendre comment un homme comme Blake pouvait se considérer ainsi.
Lance ne le connaissait peut-être pas aussi bien qu’il le voudrait, mais il le trouvait admirable.

Est-ce qu’il s’est passé quelque chose…? demanda-t-il précautionneusement. De telles pensées n’apparaissaient pas sans raison, supposait-il. Rien ne l’obligeait, cependant, à développer le sujet. Oui, répondit-il ensuite. Vous avez l’air… malade. Il n’était pas seulement pâle, il avait le teint maladif. Vous devez avoir besoin de dormir. Peut-être d’un médecin, aussi, mais il n’ose traduire cette pensée. Je peux vous trouver une salle où vous reposer… Au rythme où vont les choses, le plus jeune passe le stade de la préoccupation ; il s’inquiète désormais de la santé de Blake.
Radioactive
Radioactive
Fiche : https://eutopia.forumactif.com/t53-i-see-you-lying-there-like-a-lie-low-losing-air
RS : https://eutopia.forumactif.com/t80-chatroom
SNS : https://eutopia.forumactif.com/t79-rootkit-hack
Icône (130x130) : so ist es immer ∞ CHRONOS YClwqZ5
Icône (130x130) :
so ist es immer ∞ CHRONOS YClwqZ5
Prénom Nom (La Société) : blake lucas cromwell
Prénom Nom (La Société) :
blake lucas cromwell
Âge : 32 ans
Âge :
32 ans
Pronoms : Il/Lui
Pronoms :
Il/Lui
Résidence : Résidence Stark
Résidence :
Résidence Stark
Occupation : animateur radio à unity & hacker + nettoyeur irl
Occupation :
animateur radio à unity & hacker + nettoyeur irl
Idéologie : Nemesis
Idéologie :
Nemesis
Cercle : UNYvers
Cercle :
UNYvers
Messages : 190
Messages :
190
Nectars : 173
Nectars :
173
Radioactive

this is what you get when you play with fire
musique – Contradictoire. C’est sans doute le mot qui le caractérise parfaitement. Derrière son masque imperturbable se cache un être craintif, toujours prêt à bondir et à sortir les griffes. Une crème dans le meilleur des cas, un être abject quand pointe le soir. Se salir les mains, mais détester la saleté ; vomir son repas à chaque macabé laissé sur le pavé. Il déteste ce qu’il fait, mais le fait quand même et par extension ; il en vient à se haïr, à se détester éperdument. Se massant la nuque, accentuant sa nausée et son malaise, l’homme sirote une gorgée de café - et encore une fois, le goût prononcé de l’amertume de l’arabica trop noir, lui arrache une grimace. La douleur de son estomac ne s’estompe pas, au contraire, ça s’aggrave. Alors que tu prends place devant lui, Blake recule la tasse du bout du doigt, s’accoudant alors à la table. Que dire ? Certes, c’est lui l’instigateur de cette conversation, mais comment amorcer ce que l’on n’arrive jamais à formuler ?

Une version longue. Pourquoi est-ce qu’il a proposé une version longue alors qu’il n’est même pas capable d’aligner une phrase d’une dizaine de mots ? Soupirant, expulsant sa frustration, en espérant apaiser la douleur sur ses intestins, l’homme capture son front de sa grande main ; le frotte, le masse, cherchant ses mots. Est-ce que tu… Vous vous êtes déjà détesté ? Il rouvre les paupières, ancre son regard au tien, t’apostrophant d’un sourire en coin un brin arrogant. Genre, vraiment détesté. Son sourire disparaît aussi vite qu’il est apparu, ses yeux glissant sur la surface de la table, avant de repartir en quête d’un intérêt par delà les baies vitrées. J’aimais ma mère, j’me souviens pas d’mon père, mais à choisir, j’me dis que j’aurais préféré ne jamais naître. Il ne se sent à sa place nul part, condamné à errer, à se forger une place dans un monde qui ne voulait pas de lui.

La pauvreté, dans un monde où l’argent est maître. La pauvreté, qui a tué sa famille. La pauvreté, qui lui a trouvé un nouveau foyer. Et aujourd’hui, il se débarrasse de gens comme lui - pour le bien de “La Société.”

J'ME HAIS
J'ME HAIS
J'ME HAIS
J'ME HAIS


C’est à vomir, c’est à pleurer. Je déteste notre système, ce monde, l’argent, les gens. C’est ce qui me rend sans doute malade, de ne pas avoir le choix, de ne pas avoir le courage d’en finir. En fait, j’suis qu’un lâche, j’me contente de vivre au jour le jour, en faisant style que j’m’en fous, j’constate que le temps file, mais j’fais rien pour évoluer… J’me contente de donner la patte et de… D’accepter. C’est pour tout ça que je me déteste. Mais cela ne raconte rien ; cela ne te parle sans doute pas Lance. Comment expliquer sans pour autant se dévoiler ? Comment te raconter sans trahir La Famille ? Comment mettre des mots sur tout ça ? J'sais que c'est pas super clair, que j'donne l'impression d'me plaindre, que ça sonne surtout comme si la coupe était pleine... Mais j'ressens ça depuis des années, ça me hante et j'crois que ça me... Dévore de l'intérieur.

Il parle à la fois de la douleur qu'il ressent dans ses entrailles ; comme celle de l'homme qui devient une bête. Il n'a toujours pas réussi à se délivrer - il n'a pas accepté de se transformer en bête, alors il ne se délivrera jamais de la douleur de n'être qu'un simple Homme. Blake croit avoir tout essayé, il croit avoir tout tenter. Son front heurte violement la surface froide de la table en bois, il n'émet aucune complainte, aucun râle de souffrance. Seulement un soupir, profond, lasse, pitoyable.

J'suis qu'un homme, insignifiant, qui fait du mal aux gens... C'est ça la vérité. C'est une supplique... Avant que finalement, les sucs gastriques ne lui remontent encore une fois au travers de la bouche, qu'il finit par cracher sur la table. Douleur aigu, il se sent défaillir. Le café est renversé, se déverse sur sa chevelure, mais l'homme ne sent plus rien. C'est à la fois blanc et noir ; seul une phrase s'échappe finalement. J'crois en effet... Que j'suis malade.

Le rideau tombe, c'est le noir total.


@chronos // je suis une retardataire on l'sait tous ptdr bon du coup j'te laisse avec le corps de blake, fais en bon usage ♡
@AZRIA
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé