{"title":"tu quoque, mi fili","society_names":"Mortimer King","society_age":"78","society_birthdate":"8 Juillet 500","society_location":"Résidences han","society_gender":"non binaire","society_pronouns_2":"iel / ellui","society_orientation":"information dévoilée seulement aux plus de 70 ans","society_money_status":"c'était mieux avant (mais toujours richissime)","society_job":"PDG de la firme pharmaceutique Windsor","society_council":"non","society_group":"Atlas","society_circle":"Historia","society_feat":"yuurakutei yakumo (shouwa genroku rakugo shinjuu)","society_icon":"url(\"https://i.imgur.com/B8eNVfx.png\")","society_banner":"url(\"https://i.imgur.com/clgX2AR.png\")","unity_name":"Zinzolin","unity_date":"08/07/507","unity_rank":"Utilisateur","unity_description":"Félin ridicule d'abord détesté et délaissé, il est bon de lui reconnaître à présent la qualité d'être en parfaite condition, et doué d'une formidable souplesse.\n\nSi on a essayé de lui faire penser le contraire, de l'éduquer, de le conditionner, UNY a perçu du premier coup d'oeil que Mortimer serait inoffensif, paresseux et insignifiant. Le coeur sur la main et de grands yeux expressifs, l'allure adorable et la minuscule silhouette ⎯ c'est là l'essence de Mortimer. Iel n'est pas taillé pour être un roi, et Zinzolin lui offre l'échappatoire rêvée de ceux à qui le costume ne promet que de n'être jamais pris au sérieux.\n\nQui plus est, n'avoir qu'à dormir, manger, et réclamer caresses et attention lui a toujours semblé être un quotidien taillé pour ellui.","unity_feat":"robert (animal crossing)","unity_icon":"url(\"https://i.imgur.com/fvfqjjF.jpg\")","unity_banner":"url(\"https://i.imgur.com/cbYAsW3.png\")","perso_personality":"montagne de sel ⎯ aigri ⎯ méprisant ⎯ paresseux ⎯ critique ⎯ rusé ⎯ extrêmement cultivé ⎯ rien n'est jamais assez bien pour ellui ⎯ et surtout pas ellui-même ⎯ généreux ⎯ attentionné ⎯ mais fait surtout attention à bien le cacher ⎯ râle tout le temps ⎯ et radote ⎯ a foi en la jeunesse ⎯ mais quand même dépassé par elle ⎯ essaye cependant d'être ouvert d'esprit ⎯ mais n'y arrive pas toujours ⎯ pragmatique ⎯ iel a passé toute sa vie face à plus têtu qu'ellui et a donc appris quand se résigner et comment arriver à ses fins en catimini ⎯ juge tout et surtout tout le monde ⎯ discret ⎯ susceptible ⎯ mauvais perdant ⎯ rancunier ⎯ mais iel rumine plus souvent qu'iel ne passe vraiment à l'acte ⎯ sauf pour zeraphiel ⎯ fait bien plus le con sur unity ⎯ où iel se passionne à semer la discorde et emmerder les autres ⎯ feral ⎯ parfois abattu par les regrets ⎯ en deuil éternel de sa femme ⎯ mais trop stupide pour en parler ⎯ et s'ouvrir aux autres en général\n\nil y a des jours avec et des jours sans\ndes jours où papy ne cache plus si bien sa gentillesse\noù l'humanité transpire des railleries rouillées\noù l'on déterre des compliments sous les remarques\net quelque cadeau laissé à l'abandon\nil y a des jours où ses mots lâchent et la muraille autour de son coeur s'effondre\noù le masque s'effrite en sourire \noù la paix d'un bonheur simple fait illusion \npour quelques heures\n\nil y a d'autres jours \noù les regrets lui cassent les jambes\net l'amertume enflamme sa langue\ndes jours où les fantômes l'embrassent\net le vide lui tend les bras,\nimmense\nsur les écrans des caméras\nétouffant\ndans ses souvenirs et leur absence\nenvahissant\nlà tout autour d'ellui\net papy semble une ombre froissée\ntristement acerbe et infiniment fatiguée\n\nil y a les jours enfin\noù c'est un petit chat \nqui lui prête ses traits\nmalice et boules de gomme virtuelle\nl'air innocent la langue bien pendue\nun exutoire à l'âme d'enfant égarée \nun atelier pour tous les rêves\nune fuite en avant oh\ntout droit tout droit\ndans la connerie\net l'esprit s'éveille\ninfernal\nmachiavélique\nlibre\n\nmais la plupart des jours\non voit papy scroller le journal\nparler tout seul \ntout critiquer et décrier\nbrandir sa canne comme un sceptre\ndéplorer son dos et sa mémoire\nregretter ses belles chaussures \net corriger votre parler\nagaçant comme un vieux corbeau \néternellement fixé à votre épaule","perso_facts_yn":"Oui","perso_facts":"1m77 et bcp trop maigre pour sa taille ⎯ a un humour très noir et cinglant ⎯ sa blague préférée est de dire \"je m'appelle mortimer mais on me surnomme mort' (:\" ⎯ fait aussi des blagues sur le comble que c'est de s'être fait empoisonner alors qu'iel dirigeait une firme pharmaceutique ⎯ a globalement un sens et une maîtrise de la punchline inégalés chez les king ⎯ sur unity iel passe tout son temps dans l'atelier mirifique à essayer de créer des trucs qui feraient chier zeraphiel ⎯ en fait même irl iel fait tout pour faire chier zeraphiel ⎯ a besoin d'une canne pour marcher ⎯ mais aussi pour frapper les incompétents ⎯ son corps résiste au froid d'une façon qui défie la raison ⎯ grand fan de mode, iel fait toutes les fashion weeks et adore les créations de la maison olympe ⎯ s'habille toujours très élégamment ⎯ porte souvent des talons ⎯ jeune, iel n'était pas très beau mais l'âge lui sied à merveille ⎯ iel se compare donc à un bon vin ⎯ porte beaucoup de kimono, yukata et jinbe ⎯ parle tout le temps dans sa barbe ⎯ drama-king ⎯ iel fait plus pitié que peur ⎯ après avoir découvert son avatar sur unity, iel s'est déconnecté pendant 34 ans ⎯ des fois iel commande des dingueries à manger et dit au livreur de facturer les king de continuatio ⎯ iel est en train de perdre l'audition ⎯ zinzolin a une voix et un rire insupportables (et court très vite) ⎯ le chat porte des t-shirts comme des robes et des talons-plateformes pour gagner 5cm (1/10e de sa taille) ","perso_story":"Mortimer était déjà marié quand iel est né. Du haut de sa cage dorée on lui avait promis le ciel et les anges, l'opulence et le pouvoir. Brillant aîné des Windsor, éminent héritier parmi les cent un, Mortimer serait un grand homme. L'empire pharmaceutique parental allait enfin épouser les gestionnaires du plus grand hôpital du monde connu. Windsor deviendrait King en embrassant son ange et règnerait sur le bas monde du haut de son trône médical. C'était ainsi que cela fonctionnait. Un patriarcat sacré qui transcendait l'existence même de la maladie. Un perchoir aveugle et le droit divin de décider qui vit et qui meurt. \n\nMortimer était l'enfant prodige, prince, promis. Paresse compensée par l'éducation et la vivacité d'esprit, iel avait la ruse d'en faire toujours moins en obtenant cependant les résultats attendus de ses aînés. Roi avant l'heure, iel avait pour passion ces anciennes civilisations, lointaines mythologies d'une époque fantasmée, irréelles pour qui se complaît dans les bras cotonneux de la Société. Iel avait également pour large défaut, bien vite dissimulé, de questionner tout ce qu'on lui présentait pour acquis. Iel avait pour qualité de savoir bien faire semblant.\n\nIel avait toujours apprécié Rael King. Compagne avidement placée dans sa vie par leurs chers parents, elle avait l'énergie qu'il lui manquait, et cet humour piquant qui rendait les mondanités supportables. Mariage dépourvu d'amour leur offrait à défaut l'éternelle tendresse des amis qui grandissent ensemble. Son ange irait voir ailleurs si elle le désirait, cela ne troublerait pas la paix amorphe dans laquelle reposait sa vie. Iel avait ses contes et légendes du passé, et les regrets de n'avoir pu devenir historien.\n\nMarié à ses vingt-cinq ans, la tradition familiale des King donna ce patronyme à Mortimer, ainsi que les responsabilités qui l'accompagnaient, mais iel préféra s'enfermer dans la douceur confortable du manque d'ambition et de l'inaction. Iel n'avait qu'à maintenir paresseusement la prospérité de la firme pharmaceutique des Windsor et laisser Rael s'occuper de l'hôpital aux côtés de son paternel King. S'écoulèrent ainsi les vingt-quatre premières années de ce mariage, durant lesquelles l'intransigeant beau-père refusait de se laisser détrôner — quelle aubaine ! On avait promis à Mortimer la direction de l'hôpital lorsque le temps viendrait, et Mortimer s'enterrait dans l'espoir que Beau-Papa lui survivrait.\n\nHélas en lui promettant les cieux, on avait omis de le prévenir que les anges parfois tombent. On avait omis de lui annoncer le destin du chérubin qu'iel tenait dans ses bras, en cette claire journée du quatre janvier cinq cent vingt-six. \n\nZeraphiel était un enfant difficile. C'était en essayant de l'éduquer que Mortimer avait constaté l'impitoyable vérité : iel n'était pas un King. Ses idées n'étaient pas assez implacables, ses décisions n'étaient pas assez dévastatrices. Bien qu'insensible aux regards accusateurs des autres King, iel éprouvait toujours un certain dépit face à l'adversité croissante que son propre enfant manifestait à son égard. Ah, Rael était bien la seule qui ne le faisait pas se sentir comme un étranger dans sa propre demeure. \n\nL'enfance, l'adolescence, l'indépendance n'étaient nonobstant pas comparables à la haine adulte que lui vouait son fils. Éhontée, exhibée, éternelle, elle ne faisait que grandir. Elle faisait fléchir l'esprit de Mortimer, qu'elle brisa lorsque le trône lui revint. Son prédécesseur enterré, iel dût délaisser ses médicaments pour s'essayer au périlleux exercice de la gestion d'un hôpital. Rapidement, les profits cessèrent de croître. Mortimer, officieusement renié par sa \"famille\" et ouvertement haï par sa propre engeance, avait décidé que cela ne devait pas affecter la vie des patient.e.s. Que son propre échec ne devait pas en créer d'autres, et que La Société ne pouvait fonctionner si l'on préférait le profit à la santé du peuple. \n\nFaisant fi, comme à son habitude, de ce que l'on pouvait bien dire d'ellui chez les King, iel avait cinquante ans lorsqu'iel se dévoua pour la première fois réellement au travail. À celui qui donnait un peu de sens à son inconfortable existence, qui faisait rire et soupirer Rael, qui sauvait des vies. Absent du domicile, iel évitait Zeraphiel et tournait le dos à ses torts. Vaste Unity lui offrait finalement l'illusion de s'échapper, mais trop souvent le chat avait peur du loup.\n\nZeraphiel était un problème. Il avait été un enfant difficile, et Mortimer un mauvais père. S'iel était ingénieux, iel ne mesura les conséquences de ses actes que lorsqu'iel devint grand-père. Sariel. Oh, Sariel. L'ingénu était fragile, curieux, trop gentil. C'était un ange entre les mains d'un monstre. S'il était trop tard pour Zeraphiel, tout était différent avec Sariel. Le grand-père fut présent là où le père avait été absent. Iel couvait son petit fils de la dureté familiale, lui murmurait de questionner le monde. Peut-être, osait-iel espérer, réparerait-il ses erreurs. \n\nSariel avait vingt ans quand sa grand-mère mourut. C'était peut-être la première fois, la seule, qu'il voyait son grand-père s'effondrer. Elle avait eu une bonne vie, elle avait mérité son repos. Elle laissait un vide immense, inexplicable, indélogeable. Elle avait emporté l'appétit et les sourires de Mortimer, elle visitait souvent ses rêves, elle était dans tous les flous du quotidien. Oh, iel se serait laissé partir ellui aussi, sans Sariel. Iel aurait cessé de marcher, de radoter, de faire affront aux autres. \n\nIel avait tenu quelques années, peut-être quatre ou cinq, sous la pression constante de Zeraphiel. L'impertinent n'était plus qu'un impatient haineux qui méprisait son père et son fils, qui n'avait d'yeux que pour l'héritage — argent, mais surtout pouvoir. Lourd était le quotidien du directeur enfermé entre le devoir persistant de sauver des vies et celui, étouffant, de supporter seul sa famille. L'hôpital même, lui semblait-il, lui était hostile, et le personnel divisé. Certainement son fils avait-il entrepris de le discréditer, peut-être de le faire paraître trop vieux et inapte à son travail. Les reproches et réclamations étaient de plus en plus nombreux, souvent injustifiés, toujours pesants. À cela s'ajoutaient le poids de la gestion administrative et financière, les standards, les objectifs à atteindre, les idées noires et les rumeurs de couloir. Il devenait impossible de sommeiller sans craindre de cauchemarder, d'arpenter les couloirs sans se faire arrêter, de respirer sans angoisser. Rael n'était plus là pour alléger ce poids, et depuis sa mort, Zeraphiel ne se cachait plus pour l'éloigner de Sariel. Souvent, Mortimer s'assoupissait dans son bureau, l'excès de café et de compléments alimentaires vaincu par l'épuisement.\n\nL'équilibre s'amincissait de jour en jour, et tous semblaient s'attendre, naturellement, à la chute. La seule surprise fut qu'elle était littérale. Il avait suffit d'un vertige parmi tant d'autres, d'escaliers, et de surmenage accumulé pour que Mortimer se blesse à la jambe droite. Les effets furent immédiats et malheureusement durables. Iel passa plus de temps avec son petit-fils lors de sa pénible et longue rééducation que durant les quelques dernières années, et était forcé (surveillé de près) à se reposer. Ne sachant occuper son temps libre qu'à râler et ruminer contre le monde entier, Mortimer avait finalement dû se confronter à la réalité : indirectement, Zeraphiel était en train de le tuer. Il rongeait son esprit à force de mots et de manipulations, et son esprit épuisé rongeait son corps déjà affaibli par l'âge.\n\nLa décision avait été dure à imaginer, plus encore à prendre, mais aisée à annoncer. \"Je démissionne de mes fonctions à l'hôpital. Oh, et je déménage, aussi. J'ai pensé qu'il serait préférable pour mes vieux os, premièrement de s'installer plus près des sources chaudes qui leur font tant de bien, mais également et principalement de cesser d'être exposés à l'insupportable vue de ta sale gueule, fils.\" Un peu de sincérité ne ferait pas plus de mal à la famille que des années d'hypocrisie. Si Zeraphiel avait fini par obtenir ce qu'il voulait, Mortimer s'était juré de faire en sorte que ce ne soit que poudre aux yeux, et qu'iel détruirait ellui-même la vie et la carrière de cet ingrat. S'éloigner du mal ne servirait qu'à se remettre sur pied pour mieux revenir l'éradiquer.\n\nL'angoisse s'est mue en un dégoût brûlant qui alimente Mortimer d'une énergie nouvelle, et c'est par pur esprit de contradiction et de vengeance qu'iel retrouve aujourd'hui l'énergie de vivre ⎯ oh non, iel ne fera plus jamais à Zeraphiel le plaisir de lui céder à nouveau. \n\nMourir ne sera envisageable que lorsque le démon sera neutralisé ⎯ piétiné, humilié. Détruit. \n\n\n\n\n\n[TL;DR Y A UN RÉSUMÉ]\n⎯ 500 Mortimer naît Windsor, enfant unique et héritier d'une firme pharmaceutique (dans les 101). Iel grandit dans une cage dorée, brillant à l'école, mais déjà paresseux, iel a la giga flemme de bosser et préfère lire des histoires sur l'ancien monde et questionner le fonctionnement de la Société en scred que de se tuer à la tâche. Iel fréquente déjà les King et sa future épouse (Rael) à cette époque, iels s'entendent bien.\n\n⎯ 525 Mortimer épouse Rael à l'âge de 25 ans, ce qui en fait l'héritier des King (à la place de Rael pcq la famille King est régie par un patriarcat). Les King profitent de la firme pharmaceutique qu'iel a héritée des Windsor et ellui on lui promet qu'iel succèdera au père de Rael à la direction de l'hosto (mais iel a la flemme). \n\n⎯ 526 Naissance de Zeraphiel.\n\n⎯ 549 Le père de Rael crève, Mortimer prend la direction de l'hosto. Iel veut éviter Zeraphiel qui le hait donc soit iel va sur Unity, soit el bosse beaucoup trop (pour une fois). Iel fait de plus en plus dans le social pour aider les malades plutôt que pour faire du profit et ça se voit. On le voit d'un mauvais oeil dans la famille, mais iel ignore.\n\n⎯ 553 Sariel naît pendant cette période et Mortimer essaye de l'éveiller à garder l'esprit critique et éclairé (principalement parce qu'iel ne veut pas que son petit-fils finisse comme son fils lol)\n\n⎯ 573 Rael meurt, Mortimer n'était pas spécialement amoureux d'elle mais iels s'entendaient bien et ont passé les 45 précédentes années mariés, donc iel est quand même très abattu et laisse sa santé se dégrader.\n\n⎯ 577-578 Mortimer fait un burn-out + se blesse en tombant. Il lui faut des mois de rééducation pour retrouver sa motricité, et iel a à présent besoin d'une canne. Ça lui ouvre les yeux sur le fait que s'iel ne fait pas attention à sa santé, Zeraphiel va hériter très prochainement. Comme c'est son dernier souhait, Mortimer décide de démissionner de la direction de l'hôpital pour se ménager et avoir plus de temps pour trouver comment pourrir la vie de son fils et l'empêcher de détruire tout ce qu'iel a construit. Iel déménage par la même occasion.","player_pseudo":"mamour","player_pronouns":"il/iel","player_icon":"url(\"https://i.imgur.com/6IiKWRQ.png\")","player_description":"j'ai l'honneur de vous annoncer que je joue maintenant le personnage le plus jeune et le personnage le plus vieux du forum\n\n+ désolé j'ai cassé le code en voulant mettre un spoiler donc j'ai suppr une fois et reposté la fiche vous pouvez m'enlever la thune en trop ","design_citation":"","design_icon1":"none","design_icon2":"none","design_banner":"none"}