{"title":"Séances de bienséance.","society_names":"Gwenn Le Quéméner","society_age":"36","society_birthdate":"12/08/542","society_location":"Procreatio - dans l'Âme","society_gender":"\"... Compliqué.\"","society_pronouns_1":"elle / elle","society_pronouns_2":"iel / ellui","society_orientation":"\"Pas plu' facile.\"","society_money_status":"Très – trop - aisée.","society_job":"Maîtresse de Conférences à l'Académie.","society_council":"non","society_group":"Nemesis","society_circle":"Historia","society_feat":"Ieiri Shouko de Jujutsu Kaisen","society_icon":"url(\"https://i.imgur.com/I5i7AGh.jpg\")","society_banner":"url(\"https://i.imgur.com/DTFMapW.jpg\")","unity_name":"Prosopopée","unity_date":"01/09/549","unity_rank":"Utilisateur","unity_description":"Séance 6.\n« Hum. J'ai toujours aimé mes cheveux longs ; même quand– … enfin avant quoi. Je suppose que c'était la seule partie de moi qui ne m'emplissait pas d'effroi. Ça et mes mains. Donc… Une aberration surréelle dévorée par une chevelure de jais informe et soyeuse, d'où jaillissent six bras étrangement articulés, couverts d'hématomes et cicatrices, enrubannés de bandages. C'est au final assez juste.\n\nOhh, et avec de ces bottes...\n-des bottes ?\n-Deux pièces en métal longilignes avec un éclat et des finitions qui rendraient jaloux n'importe quel collectionneur d'Historia. Si elles existaient. »\n\nSéance 8.\n« […] Et c'est à ce moment que la couronne est apparue. Des yeux sertis et aiguisés, fonctionnels. C'était compliqué d'observer le monde alentour avant, mais je suppose que je n'en avais pas envie. Si je ne voyais pas le monde, alors le monde ne devait pas me voir, c'est comme ça que ça marche, non ? »\nun rire faux, un soupir.","unity_feat":"oc par NN_EE_ZZ","unity_icon":"url(\"https://i.imgur.com/hgWUAcV.jpg\")","unity_banner":"url(\"https://i.imgur.com/p4FETp0.jpg\")","perso_personality":"Séance 4.\n« Ils pensaient vraiment que je ne prendrais aucun recul sur tout ça ? … Sans doute pas, sinon ils m'auraient mis un flingue entre les mains et fait passer le concours de police. Mais. Lorsqu'on est au sommet, difficile de fermer les yeux. Même avec tout mon optimisme, toute ma foi dans ce système. J'ai vraiment pensé que ça pouvait fonctionner, que c'était la bonne chose à faire. Qu'on avait raison, qu'on savait mieux que tout le monde.\n\nJe suppose que lorsque l'illusion tombe, l'égo et la soif de pouvoir prennent le relai.\nJe les envie, vraiment, d'avoir une once d'identité. »\n\nSéance 20.\n« Je n'ai pas souvenir d'un moment où ça allait. J'ai beau cherché ; au mieux, je faisais avec. Mais, le bonheur ? Un concept lointain.\n\nMais là. Là je sais que ça ne va pas.\nC'est peut-être ces changements dans mon corps, comme si un cœur poussait derrière cette poitrine.\nCette impression de sombrer.\nCette envie de. »\n\nSéance 36.\n« Un an. Encore un an. Cet arrêt était nécessaire.\nJe suis retournée voir l'océan, je peux y rester sans souhaiter m'y engouffrer.\nJe reprends les cours bientôt. J'ai réussi à m'intégrer à de nouveaux groupes sociaux.\nJe suppose que c'est mieux... »","perso_facts_yn":"Non","perso_facts":"","perso_story":"Séance 1.\n« On m'a conseillé de venir ici, voir quelqu'un. Je suppose qu'ils s'inquiètent – d'un scandale, pas pour moi. Sans doute mieux que je vous parle à vous plutôt qu'aux journalistes. Ne le prenez pas mal, hein. Mais ça fait tache, vous comprenez. La carrière la plus courte de l'histoire du Conseil. \n\nCe n'était qu'une question de mois avant qu'on vote mon éjection. Allez, peut-être d'années.\n\nMais je n'en pouvais plus. \n\nLe Quéméner, l'illustre membre du conseil, n'est plus. »\n\nSéance 2.\n« Hum. À la dernière séance, je partais du principe que vous me connaissiez. Mais vous avez l'air jeune. Et… Certes, je suppose que seul un cercle initié serait au courant. C'est évident maintenant.\n\nTrès bien.\n\nLaissez-moi commencer au tout début.\n\nL'enfant Quéméner, Une scolarité exceptionelle. J'ingérais les programmes avec passion, j'apprenais avec un intérêt grandissant. Ça faisait la fierté de tout le monde. J'avais deux professeurs à domicile en plus, pour élargir ma culture ; ah, l'égalité des chances…\n\nJ'étais seule. Je veux dire, je n'avais pas spécialement de camarades de classe, et ça ne m'importait pas. Ma curiosité était nourrie, chaque jour apportait son flot de découverte. Ça a continué jusqu'à la fin de mes études – diplômée en Gouvernance et Administration. Majore de promotion, juste parce que je le pouvais. Je n'en tire aucune fierté, c'était facile pour moi – tout était facile pour moi à cette époque dès lors que ça m'occupait l'esprit… »\n[...]\n« … J'en étais à la fin des études. J'avais 24 ans, et un avenir tout tracé. Chaque échelon administratif des strates de la Société n'était pour moi qu'une marche d'un long escalier. À ce stade, ça ne m'intéressait pas ; mais je savais le faire, je pouvais le faire, alors je l'ai fait. Ironiquement, je n'avais pas à réfléchir à ma vie quand on m'acclamait à le faire pour La Société.\n\nC'est là que j'ai attiré l'attention de Le Bihan, l'ancienne du conseil. Sa retraite arrivait ; elle voyait en moi un bon petit exécutant, très protocolaire, totalement procédurière. Sans ambition, sans objection – une pièce dénuée d'aspérité, idéale à ajouter à ce rouage ancestral.\n\nEt je pensais faire les choses bien, parce que je faisais les choses parfaitement. Théoriquement. Parce que je ne savais pas faire autrement.\n\nSi je suis là, vous vous doutez de ce qu'il s'est passé… »\n\nSéance 12.\n« Ça fait maintenant un an. Un an de cours supérieurs à l'académie, gestion, analyse politique. Je peux passer le plus grand de mon temps à lire à la bibliothèque et avancer mes recherches. Ça ne fait de mal à personne, ça ne servira à personne. Certainement un bon compromis pour la Société.\n\nTous les jours, je les vois, ces grands enfants qui apprennent et ne comprennent pas vraiment ; pas qu'on leur laisse le choix. Je m'y revois.\n\nDoit-on vraiment continuer comme ça ? »\n\n\nSéance 18.\n« J'ai ma part de responsabilité, je l'admets. Je pensais bien faire, vous savez.\n\nOn peut utiliser la culture plus efficacement pour enseigner la gloire de la société à nos jeunes générations contestataires.\n\nLa gloire, j'ai vraiment dit ça.\nIl y avait cette enfant, belle voix – riche voie. Il n'a pas fallu grand-chose pour que sa carrière soit assurée, et par elle, nos volontés propagées. Orfée, pauvre petite.\nEt le pire, c'est qu'elle est sincère.\nC'est ce qui me noue le plus les tripes aujourd'hui ; elle méritait mieux. \nTous méritaient mieux, elle, et tous ceux qui ont suivi.\n\nJe… J–»\n\nSéance 36.\n« … J'ai toujours cette colère en moi. Cette amertume.\nMais vous ne pourrez rien y faire. C'est à moi de travailler dessus.\nJe ne cherche aucun pardon ; c'est trop tard.\nMais j'étais douée, idéale et au sommet ; incapable de changer le monde.\nMaintenant je suis Gwenn, et on va commencer par les bases. »\nUn soupir, un sourire – de défiance.","player_pseudo":"Ekza.","player_pronouns":"Elle/iel/ael","player_icon":"url(\"https://i.imgur.com/Otizinv.jpg\")","player_description":"Hey~\nMoi c'est Ekza, et j'aime bien critiquer et décortiquer les trucs abstraits, genre les jeux, les systèmes, la politique, les nombres... Surtout les jeux ; j'aime bien les jeux.","design_citation":"Pas de paix durable sans justice sociale.","design_icon1":"url(\"https://i.imgur.com/XVdDJTU.jpg\")","design_icon2":"url(\"https://i.imgur.com/JsFOxX9.jpg\")","design_banner":"url(\"https://i.imgur.com/PEpOIFH.jpg\")"}