{"title":"anthem for the broken ✶ RAVEN","society_names":"Jaeyun Soh","society_age":"28","society_birthdate":"8 novembre 549","society_location":"n°5, résidence Kubilai","society_gender":"femme","society_pronouns_1":"elle / elle","society_orientation":"bisexuelle","society_money_status":"plus que confortable","society_job":"directrice technique au siège d'UNITY","society_council":"non","society_group":"Nemesis","society_circle":"Chapeaux gris","society_feat":"oc (moi) (je suis modeste)","society_icon":"url(\"https://i.imgur.com/HkjNL1P.png\")","society_banner":"url(\"https://i.imgur.com/DOfdOZd.png\")","unity_name":"Raven","unity_date":"575","unity_rank":"Utilisateur","unity_description":"Raven est quelqu'un qui attire l'oeil ;\nde par sa taille et sa carrure musculeuse dans un premier temps (ses épaules sont carrées et son tronc comme ses bras sont épais ; aurait-ce été irl, on y aurait deviné les heures passées à s'entraîner), puis par son visage (couverts de poils d'un côté et de plumes de l'autre dont la délimitation est accentuée par un changement de couleur) ; mais aussi par ses yeux d'amande (félins et vairons, s'adaptant particulièrement à ce visage chimérique), et même par ses crocs constamment dévoilés dans un sourire carnivore (il se veut jovial et amical, mais de toute évidence, il n'est pas facile d'exprimer ses émotions quand on est un chat)\n\nMais pour beaucoup, ce qui mérite le plus d'attention, ce sont ses jambes : fines et aviennes, dont les griffes sont plus acérées encore que celles de ses mains (devrait-on parler de pattes ?) et derrière lesquelles sa queue se balance. (il ne fait qu'imiter, mais il paraît réussir) Sa silhouette est alors difforme, triangulaire : on aperçoit en Raven d'abord un chat anthropomorphique des plus musclés, et pourtant, des plumes lui poussent ci et là, et ses jambes ne sont rien de plus que des pattes de poulet.\n\nPour Raven, il y a de quoi en rire, peut-être est-ce pour ça qu'il est tout aussi bon vivant.\n\n\n\n(Ses ailes atrophiées restent camouflées sous sa cape, \nclandestines)","unity_feat":"oc (toujours moi) (mon nom est modestie)","unity_icon":"url(\"https://i.imgur.com/wgzQ6Cw.png\")","unity_banner":"url(\"https://i.imgur.com/GyKc6BD.png\")","perso_personality":"déchu (adj) ;\n1. tombé dans un état inférieur\n2. privé de ses droits\n\n\n(c'est la rage de vivre)\n\nqui dort au fond de ses tripes,\nprête à montrer les crocs\n\n(la colère de la mort)\n\nqui la tient au chaud,\nla pousse à aller toujours plus loin\n\n\n\nD'apparence nonchalante, Jaeyun sait se faire discrète. Rester dans son coin, se mêler aux autres ; elle sait s'adapter, se confondre, quand même bien la solitude reste sa préférence. Elle n'aime pas montrer son visage, aimerait se cacher, se raccrocher à l'anonymat, s'inventer des noms, une vie, disparaître. Pour autant elle ne le fait pas, ne le fait plus : ça la rendrait trop suspecte, alors elle sourit (crisse), et enlève son masque et son chapeau. Elle discute, dévoile son nom, sa vie. Et elle plisse les yeux quand quelque chose lui déplaît, elle se masse le poignet quand le malaise la submerge, cache les vagues dans son histoire.\n\n(et les sourires sincères sont rares, du moins, ils ne sont pas pour toi, pas ici, pas maintenant)\n\nMais si elle sait se faire oublier, elle ne sait pas (ne sait plus) s'oublier.\nLa confiance qu'elle avait autrefois s'est vue rongée par les doutes et l'angoisse, par la peur et l'inquiétude. Toutefois, c'est à UNITY qu'elle se réfugie quand elle se trouve accablée par les angoisses. \n(quand le passé la rattrape)\n\nUn salut amer, que de trouver réconfort au creux des bras de son ennemi.\n\nPour autant, elle ne peut tout simplement pas nier le réconfort que lui apporte le personnage de Raven (la quiétude confortable d'être quelqu'un d'autre, entièrement anonyme, sans visage, que personne ne connaît) ; le soulagement indéfinissable de quitter ses responsabilités, son travail, pour un instant. Être connu sous un autre nom (enfin), se cacher, jouer, sans conséquences.\n\n(sans colère)\n\nEt malgré la peur, malgré les doutes, malgré la furie, elle continue de vouloir aider, de vouloir rendre les choses meilleures ; peut-être est-ce même ce qui lui donne l'impulsion de se battre contre La Société. Il n'y a pas de courage sans peur, pas de feu sans fumée.\n\n(et il se propage)\n","perso_facts_yn":"Oui","perso_facts":"Addicte au café, à la clope, aux somnifères ━ A parfaitement conscience de la nature malsaine de son mode de vie, et s'y complait ━ Elle n'est pas des plus à l'aise si elle n'a pas chaud, d'ailleurs elle porte constamment trois couches de vêtements ━ Syndrome du survivant ET de l'imposteur, parce que pourquoi en avoir qu'un quand on peut avoir les deux ━ Un jour elle se vengera, et vengera les siens, même si elle ne sait pas trop à qui s'en prendre ━ Elle se terrifie, mais plutôt crever qu'aller voir un psy ━ Ne saura jamais se décider sur si oui ou non elle est reconnaissante envers le flic de l'avoir sortie de cet enfer ━ A du mal avec les visages ; autant pour se souvenir que les regarder (ça fait trop virevolter les souvenirs et les émotions, trop de remords, trop de rage, parce que dehors, tout visage était caché, alors elle n'a jamais su à quoi ressemblait la plupart de ses camarades, non, il faisait trop froid, il fallait se couvrir partout, entièrement, tout le temps) ━ Manque de tact ━ Etrangement, peut-être, adore le contact humain malgré tout. Elle a juste du mal à gérer ses émotions, parfois, alors elle s'isole, se noie dans le travail, pour être utile, peut-être, enfin, espère en tirer d'autres, des plus méritants ━ N'a jamais eu une mauvaise estime de soi pourtant, après tout, observez ses talents, elle a obtenu un job haut placé sans trop de difficulté après son retour (mais bon, en vrai, c'était un peu faussé, ça ne trompe personne, hein ?) \n\n\n1m63 ━ Prend très grand soin de ses cheveux ━ Un rien l'amuse et la rend curieuse, si seulement elle avait le temps de s'intéresser à plus ━ Être Raven l'autorise à l'être, au moins un peu plus ━ Raven se voit souvent être genré au masculin, et ça lui convient ; elle se sent mieux comme ça ━ D'ailleurs, il est un véritable caméléon social ━ Elle ne déteste pas UNITY, elle déteste l'importance qu'il a pris ━ Elle était bruyante, avant. On ne l'entend plus vraiment, aujourd'hui","perso_story":"(le froid attaque tes poumons, gèle tes doigts, embrase tes larmes)\n\nElle avale son café d'une gorgée, sent le liquide chaud lui brûler la gorge ;\n\n(la panique t'inonde et puis)\n\nelle laisse ses doigts s'imprégner de la chaleur de la tasse, un peu trop chauffée pour que ça n'en soit pas douloureux. \n\n(et puis tu n'arrives plus à bouger, et puis ta vue se brouille, et respirer te donne l'impression d'avoir des milliers d'aiguilles faites de glace comme de lave plantées dans la gorge,)\n\nElle inspire, yeux fermés-\n\n\n(et enfin)\n\n\n– et ses yeux se rouvrent quand elle expire. \n\n\n\n\n(enfin)\n\nElle redirige alors son regard à l'écran face à elle, laissant le cliquetis du clavier retentir à travers la pièce suffocante de chaleur. \n\n(ton corps te lâche)\n\n\nD'un geste entraîné, clairement répété, elle éponge de la manche de son sweat la sueur qui s'écoule de son front, avant de se remettre au travail.\n\n\n\n\n(tu aurais dû mourir)\n\n\n\n* * *\n\njuin 566.\n\n\n(souviens-toi)\n\nLe soleil a beau se lever, briller de toute sa force, ça ne suffit visiblement pas à extirper la jeune femme de ses songes. Ses cheveux noirs en pagaille sur les draps couleur menthe se collent à son visage quand une goutte de sueur s'écoule de sa tempe ; mais même ça ne saurait la déranger. Elle se retourne simplement, cache sa tête sous son oreiller qui a perdu tout fraîcheur, et retourne se blottir dans les bras de Morphée, les sens enivrés par sa présence.\n\n« Sunmi, debout. Il y a quelqu'un qui te demande à la porte. »\n\nSa grasse matinée n'aura que peu duré, finalement.\n\n* * *\n\nSunmi n'a eu que peu de difficulté dans la vie : elle est bonne élève et s'entend avec ses camarades. D'ailleurs, elle est toujours là aux soirées les plus arrosées, et si les dramas pointent le bout de leur nez, elle s'en amuse ━ les pousse un peu plus loin, pour voir où sont les limites ; des règles, des autres, les siennes. Alors quand on l'emmerde, elle n'hésite pas à répondre deux fois plus fort, à montrer les crocs, à serrer les poings. Les bagarres, puissent-elles être orales ou physiques, ne l'effraient pas. Alors même après avoir fini l'école, elle continue de jouer avec le feu, un peu plus chaque fois, pour voir.\n\nMais voilà, ce jour-là, elle les dépasse, les limites.\n\nC'est jusque dans sa propre maison que les ennuis viennent la chercher ; pourtant, elle est celle qui va trop loin.\n\n\n\nUn poing parti trop fort, \n\n(plus d'une fois)\n\nun clou oublié, \n\n(comment as-tu pu, après avoir passé tant de temps à t'en plaindre ?)\n\net la personne face à elle s'effondre. \n\n(était-ce vraiment un accident ?)\n\n\nElle n'entend même pas le cri horrifié de sa mère à la découverte du corps inerte, et refuse de prêter attention aux murmures, qui, elle le sait, se propagent tel un incendie partout où elle va. Est-ce vraiment sa faute ? Pourquoi est-ce que ceux qui l'ont encouragée et jamais stoppée n'ont pas l'air d'être dévorés par la culpabilité, eux ? Pourquoi est-ce leurs yeux à eux les plus désapprobateurs, quand ils ne l'ont jamais stoppée, ni même questionnée ? Sunmi n'a pas su s'arrêter ; pourquoi ne pas le lui rappeler, pourquoi ne pas lui dire ? Pourquoi la laisser continuer, si ce n'est parce qu'ils approuvaient ? \n\n(te voir essayer d'empêcher ta fierté de tomber en ruines…)\n\n Cela ne fait-il pas d'eux des coupables, aussi ?\n\n(c'était à briser le cœur)\n\n\n\nPourtant, malgré toutes ses contestations, \n\n(parce que si tu dois tomber, alors eux aussi, hein ?)\n\nmalgré sa révolte,\n\n(ou peut-être était-ce justement à cause de ça ?)\n\nmalgré toute la rage en elle,\n\n(était-elle seulement tournée dans la bonne direction ?)\n\nelle est la seule à être exilée.\n\n\n* * *\n\n« Sunmi, c'est ça ? On peut t'aider, mais va falloir la jouer réglo. »\n\nNi son coeur ni son mal de crâne ne semblent vouloir se calmer, pas plus que le picotement de ses yeux. Elle n'arrive même pas à savoir si tout ça est dû à des conditions médicales ou au froid qui continue de la dévorer. Elle n'est même pas sûre de le sentir, ce froid. C'est comme si sa peau était endolorie.\n\n\n(et pourtant, tu te sentais bouillir comme jamais auparavant)\n\n\n« J'suis pas sûre… d'savoir ce qu'être “réglo” veut dire dans c'te situation, dit-elle de sa voix rauque, la gorge abîmée par le froid sec (et si c'était ta rancœur devenue feu d'organes ?), m'dame. Mais ok. J'ai pas vraiment d'autre choix, t'façon. »\n\nUn silence ; des regards échangés, complices, et la cheffe reprend :\n\n« Raconte-nous. »\n\n\n* * *\n\n567.\n\nLes jours sont devenus semaines, devenues mois, et une année est déjà passée. Du moins, c'est ce qu'Andrea dit, parce qu'iel compte le temps qui passe assidument plus qu'iel ne chasse. Sunmin n'y voit pas grand intérêt, préférant suivre les ordres et participer à la vie du camp autant que possible, mais Andrea juge sa tâche importante, alors, au rythme des rations reçues d'un patron anonyme, elle suit le compte, elle aussi, le cœur serré, la boule au ventre de voir le temps passer, le passé s'éloigner : se souvient-on encore d'elle ?\n\n\n\n\n(et l'incendie prend,)\n\nPrononce-t-on son nom comme celui d'un meurtrier ?\n\n(et il grandit et grandit et grandit à chaque instant,)\n\nAdule-t-on celui de ceux qui l'ont dénoncée sans jamais la stopper?\n\n(et inévitablement,)\n\nAimeraient-ils la voir renaître pour de nouveau la tuer ?\n\n(cette prison de glace fondra en un trou béant)\n\n\n* * *\n\naux alentours de décembre 569.\n\nTout est confus, et elle n'a pas le temps d'y donner beaucoup de sens. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'Andrea est mort. Tombé dans l'eau gelée en fuyant un prédateur, il n'a pas su s'en sortir seul. Le reste de son groupe a essayé de l'aider, mais un autre l'a suivi dans sa chute, le troisième a été déchiqueté par les griffes de la bête, et le dernier, resté caché dans la neige, tétanisé, a fini par y rester.\n\n\n\nDoit-elle compter les jours, ou les morts ?\n\n\n(et s'il était temps, pour ton feu de faire surface ?)\n\n* * *\n\nmars 570\n\n« Les meilleurs mensonges sont ceux qui suinte de vérité. » lui avait alors dit le policier qui l'a ramenée en ville.\n\nAlors elle apprend à être authentique mais fausse, elle apprend à mentir dans la vérité, à dire la vérité dans le mensonge, à ouvrir son cœur et enfermer ses secrets, à être honnête dans les promesses, et promettre des calomnies. \n\nElle change de nom, se réadapte, puis elle oublie ses hobbies, trouve un travail, charbonne, et continue de voir le policier régulièrement.\nElle est promue, et encore promue ensuite, assez pour se vanter de pouvoir être utile, obtenir des informations, des ressources, partagées à son collègue. Et elle essaie d'aider, d'aider à survivre, d'aider à ramener, d'aider, de quelque façon que ce soit.\n\nPour qu'ils n'aient plus à compter les jours en comptant les morts.\n\n\nEt assise à sa fenêtre à toiser le paysage, elle se demande encore pourquoi elle n'écoute pas toutes les cellules de son corps qui lui hurlent de partir, pourquoi est-ce qu'elle reste à n°5, plutôt que s'éloigner de cet enfer.\n\n\n(c'est parce que tu meurs d'envie de retourner dans ses flammes)\n","player_pseudo":"Hishaton","player_pronouns":"they/she (elle/peu importe)","player_icon":"url(\"https://i.imgur.com/FYklujG.png\")","player_description":"COUCOU CEY MOI, for real this time!\n\nj'ai pas rp ou écrit depuis suuuuper longtemps (genre au moins 4 ans) donc soyez gentils svp merci c'est gentil ahah <3","design_citation":"amen à tout n'amène à rien","design_icon1":"none","design_icon2":"none","design_banner":"url(\"https://i.imgur.com/Lhy1nqK.png\")"}