{"title":"Adieu l'ennui, j'm'évade ₪ Hanoï","society_names":"Robbie Alvès ","society_age":"33","society_birthdate":"10/01/545","society_location":"04 - Résidence Spellman (chez les sorciers)","society_gender":"Homme de type Masculin","society_pronouns_0":"il / lui","society_orientation":"C'est... On sait pas en vrai","society_money_status":"Plutôt bonne mais pas démentielle non plus","society_job":"Bodyguard - Serveur au Casino d'UNITY","society_council":"non","society_group":"Hypnos","society_circle":"Aucun","society_feat":"Gabriel Reyes - OW","society_icon":"url(\"https://i.imgur.com/SfRhm9N.png\")","society_banner":"url(\"https://i.imgur.com/QU9ztBp.png\")","unity_name":"Hanoï","unity_date":"Un an après son divorce - en 576","unity_rank":"Utilisateur","unity_description":"On dit que la couleur d'une flamme dépend de sa température. Plus la température est basse, plus la flamme est rouge ou orange. À l'inverse, quand la température est élevée, la flamme devient bleue ou blanche. Contrairement au corps humain, qui indique les sources de chaleur par des tons chauds. On sait alors quels sont les organes vitaux, grâce à une vision infrarouge. C'est presque trop simple, quel ennui.\n\nCependant, tout cela ne prend pas en compte les facteurs qui composent une combustion : le carburant, le comburant et une source de chaleur pour initier le feu. On peut aussi faire la comparaison entre la température et l'intensité d'une émotion. Quand une émotion est forte, qu'elle soit positive ou négative, elle dégage une forme de chaleur. On sent le corps se réchauffer, comme brûlant de l'intérieur. Ainsi, si l'on associe cela à une flamme, une émotion forte provoquera une flamme bleue. Ici, le carburant est le corps, le comburant - ou plus vulgairement l'alimentation du feu - est la mémoire/l'histoire/le passé et l'étincelle provient des émotions ressenties à un instant T. C'est un cocktail détonnant. Tout cela semble très technique, mais ce n'est finalement qu'un principe de base en physique. C'est d'un ennui navrant.\n\nCet avatar n'est donc composé que de flammes, à basse température, de faible intensité. Comme un concentré de neutralité, d'absence d'émotions, de psychopathie… enfin, presque. Seulement, si certains y voient le feu de la volonté, vif et ardent… il s'agit en réalité des flammes de la colère. Celles qu'on a refoulé et alimenté pendant des années, et qui n'attendent qu'une toute petite étincelle pour faire péter le thermostat, et ainsi les rendre bleues. Ce grand corps flamboyant. Sa tenue est celle qui correspond en toute occasion : un costume. C'est la tenue la plus neutre, la plus universelle. C'est celle qui est choisie pour toutes les occasions au court d'une vie. Les mariages, les enterrements, les fêtes, le travail. Lorsqu'un homme porte un costume, on n'en connaît jamais la raison et on ne peut pas toujours deviner son origine sociale. Est-il riche ou pauvre ? Un œil expert le remarquerait par la coupe ou le tissu utilisé, la manufacture. Mais dans la rue, a-t-on vraiment un œil expert ? Est-ce parce qu'il va assister à un mariage ? Ou bien parce qu'il passe un entretien ? Est-ce parce qu'il revient d'un enterrement, ou parce qu'il se prépare pour un premier rendez-vous ? C'est finalement un déguisement, un camouflage, des plus efficaces.\n\nCe corps n'a pas d'yeux ou d'oreilles, de menton ou de joues. Non pas parce qu'on les lui a ôté. Les flammes les auraient consumés, de toute façon. Il n'y a qu'une simple paire de lunettes de vue pour habiller ce visage, cette vague silhouette de nez et de bouche. L'ennui d'incarner un homme de flamme se retrouve dans le fait qu'il n'a pas de visage clairement défini. Tout n'est qu'opacité. Le flou provoqué par la chaleur, les gaz, la fumée…\n\n~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~\n\nOn ne peut pas contrôler le feu. Il n'est de commandement supérieur à cette entité.\n\n+ : Lorsqu'il est revenu sur UNITY après son divorce, Robbie s'est vu attribué un avatar humanoïde tout enflammé, et flamboyant, à la mesure de la colère contenue en lui. Sur UNITY, elle est comme montrée aux yeux de tous, à travers ce nouveau corps de feu. C'est un peu comme si UNITY disait \"tu ne peux plus cacher ta colère et tes autres émotions, et moi, en tant que système informatique ultra développé, je vais les montrer à tout le monde\". Le fait qu'il n'ait plus de visage traduit le manque d'identité de Robbie. Il ne sait pas s'il est un fils, un mari, une ombre proche de ses clients... Mais il existe. Il est vivant.","unity_feat":"Grillby - Undertale","unity_icon":"url(\"https://i.imgur.com/c0fefrQ.png\")","unity_banner":"url(\"https://i.imgur.com/Umfc17O.png\")","perso_personality":"* ATTENTION ! Cette fiche contient des Triggers Warnings !! violence physique - verbale - psychologique *\n\n~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~\n\nIl y a 206 os dans le corps d'un Homme adulte\nC'est 150 de moins qu'à la naissance\nEt ils sont difficiles à casser … à mains nues\n\nEt si le fait de briser un doigt demandait force et colère. Il en faudrait encore plus pour briser un bras. Et d'autant plus pour un corps entier. Serait-ce un acte de faiblesse que de passer à l'action ? De se laisser guider par ses pulsions sadiques et meurtrières. L'Homme n'est qu'un animal féroce, enfermé dans une cage bien trop étroite. Il s'agirait plutôt d'une manière d'extérioriser toute cette haine, de déverser cette surcharge d'adrénaline. Cette explosion quasi volcanique d'agressivité est libératoire, mais surtout jubilatoire. Que c'est excitant de se déchaîner sans restrictions. C'est une belle sensation de pouvoir.\n \nInspire.\n206 de plus\nExpire.\n150 de moins\n\nLe problème d'une obsession c'est qu'elle ne disparait jamais. Elle est là, enfouie, rongeant les entrailles comme des vers insidieux. Elle est un moteur, la volonté qui ne s'éteint pas. Un défi perpétuel. Quand le doute ou la colère surgissent, il est important de contenir tout éventuel sentiment de panique. Analyser, concevoir et décortiquer l'environnement. Il faut être méticuleux et prévoyant, rigoureux et persévérant pour appréhender les événements. Ne rien laisser au hasard, ne pas se laisser surprendre finalement. Les autres sont autant de nouvelles variables qui compromettent la réalisation de l'objectif. Il faut les tenir à distance. \n\nInspire.\n206 de plus\nExpire.\n150 de moins\n\nIl faut pourtant beaucoup de courage et force pour briser un doigt. Encore plus pour briser un bras. Et d'autant plus pour un corps entier. Cependant, ce qui demande le plus de courage, ce n'est pas de passer à l'action. Bien au contraire, c'est un acte de faiblesse. Le courage, le vrai, c'est de réussir à garder le contrôle. En toutes circonstances. À tout moment. C'est une lourde responsabilité. Et cela requiert un état d'esprit très particulier. Il faut être calme, concentré, vigilant, méfiant, pragmatique. Maîtriser chaque geste, chaque mot. Compartimenter les émotions. Seulement, sans discipline, sérieux et impassibilité, il est presque impossible de mener cette mission à bien.\n\nIl y a 206 os dans le corps d'un Homme adulte\nC'est 206 raisons supplémentaires\nEt 150 occasions de moins de le briser … à mains nues","perso_facts_yn":"Oui","perso_facts":"₪ Robbie\nil est capricorne ₪ il a voix est grave & suave ₪ toutefois il communique très peu ₪ il rigole rarement ₪ il va courir tous les jours ₪ déteste perdre son temps ₪ une question se doit d'être répondue ₪ il est maniaque (rangement au carré, quasi militaire) ₪ il voulait des yeux bleus ₪ il s'habille tout le temps en noir ₪ il adore les oiseaux ₪ surtout les corbeaux ₪ il chante très bien (c'est son petit côté artiste) ₪ il boit beaucoup trop de café ₪ son alcool préféré est le scotch ₪ son péché mignon ? la clope (pas ouf pour un sportif comme lui) ₪ \n\n₪ Hanoï\nson pseudo est littéralement le verbe \"annoy\" en stylisé ₪ il porte des lunettes ₪ il est maladroit ₪ il est souvent perdu dans ses pensées ₪ il se brûle souvent en se renversant de l'eau dessus ₪ son carnet de commandes est rempli de jolies phrases ₪ ses émotions se remarquent vite (oui oui ses flammes changent de couleurs) ₪ il porte toujours son uniforme de travail ₪ il chantonne très souvent ₪ il est toujours paré pour faire des blagues ₪ ","perso_story":"* ATTENTION ! Cette fiche contient des Triggers Warnings !! violence physique - verbale - psychologique *\n\n~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~\n\n- Rapport de mission #1 -\nJonatan est encore au travail quand Maman sort de l'hôpital. Il est tout le temps au travail.\nElle ne revient pas seule pourtant, elle a Robberto dans les bras. Ils rentrent ensemble dans la maison.\nIls n'ont pas hâte qu'il rentre. Seulement ça Robbie ne le sait pas encore.\nC'est le petit surnom que sa mère lui a donné. Il est mignon comme bébé.\nBien qu'elle soit fatiguée par tout ce travail, Maman doit aller préparer le repas pour Jonatan, elle ne veut pas qu'il s'énerve.\nIl rentre déjà bien agacé par sa journée et les pleurs de Robberto ne viennent rien arranger. Il a bu quelques verres avec ses collègues avant de passer la porte. C'est quand il lève la main pour le faire taire que Maman s'interpose, laissant brûler le repas par la même occasion.\nElle le supplie. Pour qu'il arrête, pour qu'il se calme, pour que ce soit elle et pas le petit.\nChaque jour est une nouvelle bataille pour elle. Elle pleure dès que Jonatan s'en va travailler.\nRobbie ne comprend pas ce qu'il se passe dans cette maison. Maman est toujours là et fait de son mieux. \nSeulement faire de son mieux, ce n'est pas suffisant. Pas pour lui. Et chaque soir, tard, quand Robbie dort, on peut les entendre. Les hurlements. Les pleurs. Et les bruits sourds.\n- Jamais Jonatan n'a de gestes affectueux envers Robberto. Il lui fait mal. Très souvent. -\n\n\n- Rapport de mission #6 -\nMême si les années passent, Maman ne cesse pas de lutter. Pour Robbie.\nElle ressemble de moins en moins aux photos accrochées aux murs. Et sa santé se dégrade à vue d'œil. Elle essaye pourtant de se faire belle. Elle ne voudrait pas qu'il lui reproche de ne pas prendre soin d'elle.\nUne bonne épouse se doit de satisfaire son mari, qu'il disait. Jonatan n'est pas un bon époux.\nCe soir encore il rentre tard, et il semble de bonne humeur. Ses affaires marchent. Seulement Robberto est en train de jouer dans le salon, il joue à faire l'avion, sous l'œil amusé de Maman. Elle tousse. Cela le fait sursauter et accidentellement casser un vase.\nMaman se jette sur Robbie, pour pouvoir l'empêcher de se blesser. Seulement Jonatan n'est pas de cet avis. Il l'attrape parle bras, et le soulève. Sa joie n'est plus. Il ordonne à Maman.\n« Nettoie-moi tout ce foutoir, puisque tu n'es bonne qu'à ça. »\nJonatan fait mal à Robberto, très mal. Il l'implore d'arrêter. Mais plus il pleure et plus Jonatan serre fort. On n'entend même pas l'os se fracturer. Mais Robberto, lui, la sent la douleur. \nMaman ne dit rien, elle prend des affaires et prend Robbie avec elle. Ils ne partent pas. Ils retournent seulement à l'hôpital. Elle prétend qu'il est tombé dans les escaliers. On ne lui pose pas de questions et Robbie sait qu'il n'a pas le droit de parler. Cela fait maintenant six ans qu'il doit se taire.\n- A la fin de cette année, il avait déjà eu plusieurs bobos, dont trois très graves. -\n\n\n- Rapport de mission #9 -\nMaman est de plus en plus malade, et ses bobos sont de plus en plus nombreux. Mais elle ne part toujours pas. Robbie lui veut prendre l'air et joue dehors avec beaucoup d'autres jeunes du quartier. Il ne veut plus rien casser dans la maison, sinon Jonatan risque de s'énerver. Avec ses amis, Robbie fait beaucoup de bêtises dehors. Seulement, pour lui ce ne sont pas des bêtises. C'est un moyen d'expression et d'amusement, de soulagement. Il s'évade avec eux. \nIl avait peur de rentrer chez lui et de découvrir l'impensable, l'inimaginable. Que Maman ne réponde plus.\nJonatan n'aime pas savoir que son bâtard de fils traine dehors. Il le reproche beaucoup à Maman. Seulement elle ne peut presque plus quitter le lit. Elle a pu accompagner Robbie à l'hôpital lorsqu'il s'est blessé et ouvert l'arcade. Maman a pu en profiter pour faire un état de sa santé. C'était pire qu'elle ne pouvait l'imaginer. Il ne lui restait plus beaucoup de temps, mais personne ne pouvait dire précisément ce qu'il en était.\nA ce stade, Robbie avait engrangé beaucoup de colère. Envers Jonatan, naturellement, envers les médecins accusateurs et envers Maman, qui ne faisait rien pour améliorer les choses.\nJonatan a continué de se défouler sur elle, et sur Robberto aussi. Parce qu'il faisait des bêtises avec les autres enfants, dehors, et parce qu'il ne s'occupait pas suffisamment de Maman.\n- Robbie comptait maintenant plus d'une quinzaine de blessures aggravées. -\n\n\n- Rapport de mission #11 -\nRobbie continue de grandir et de fuir son foyer quand il ne suit pas les cours sur UNITY. Il ne veut pas des responsabilités qu'on lui impose, et préfère se terrer dans le déni. Maman va guérir, si Jonathan arrête de lui faire du mal. Maman va guérir.\nIl a beau n'être qu'un enfant, il se sent impuissant, faible.\nJonatan continue de se décharger sur Robberto, car il l'accuse de l'état de santé de Maman. S'il n'était pas venu au monde, elle ne serait pas dans cet état.\n« C'est de ta faute, sale vermine. »\nQuand Jonatan est au travail, Maman en profite pour s'occuper comme elle peut de la maison et des repas. Elle n'a pas d'autres choix, si elle veut que Robbie et elle survivent. Il l'aide du mieux qu'il peut, car il l'a sait fatiguée, mais son jeune âge et son physique ne lui permettent pas de la défendre. Il aimerait encaisser les coups à sa place. Il aimerait qu'elle s'en sorte. Il aimerait ne plus être là.\nMaman dort ce soir et Jonatan a encore une fois noyé son chagrin auprès de ses collègues. Il mène une vie atroce à l'entendre, sa femme est au plus mal et il a un bon à rien de fils. Les affaires sont exigeantes. Robbie le déteste profondément, il le haït. Si sa vie est compliquée, qu'en est-il des leurs ?\nRobbie travaille très bien à l'école, sur UNITY, il veut apporter de bonnes notes à Maman pour qu'elle soit fière de lui. Il n'aime pas particulièrement ça, mais c'est toujours moins pire que ce qu'il se passe à la maison. On s'ennuie ici, et là-bas aussi.\nIl n'y a pas eu de trajet à l'hôpital depuis quelques temps maintenant, mais il sait que la forme de son petit doigt n'est pas naturelle. Quand il glisse ses doigts sur ses os, il sent quelques cales. Comme pour lui rappeler où ont eu lieues les fractures.\n- Robbie a officiellement deux fois plus de meurtrissures que d'années. -\n\n\n- Rapport de mission #14 -\nMaman est partie l'année dernière. Elle n'est plus là. Enfin partie, elle a succombé.\nJonatan a changé. Il n'est pas plus aimant, bien au contraire. Il est plus sévère, plus violent et énervé continuellement. Il a d'ailleurs cassé le nez de Robberto après l'enterrement de Maman. \n« Tu vois ce que tu m'obliges à faire ? »\nQuand Robbie n'assiste pas au cours, il passe encore plus de temps dehors. Il traine, veut jouer les voyous. Devenir fort et inspirer la crainte. Ainsi, peut-être que Jonatan arrêterait. Robbie se bagarre beaucoup, pour défendre les plus faibles. Pas pour la justice, mais pour la sécurité, comme une marque d'affection.\nUn jour il a rencontré un homme baraqué, un vieux monsieur. Le Colonel, comme on l'appelle. Habituellement il rentre chez lui avec ses courses dans les mains. Certains enfants le saluient, d'autres se moquent de lui. \nLe Colonel a souvent surpris Robbie en train de se battre. Parfois il s'interposait. D'autres fois, il le punissait.\n« Tu vas apprendre à respecter les gens, mon p'tit. »\nUn jour, au lieu de le punir en lui faisant faire des tâches ménagères chez lui, Le Colonel lui a tendu la main. Jonatan avait de nouveau libérer sa rage, et cette fois-ci Robbie avait eu une profonde entaille sur la joue. Il ne supportait que Robberto se réfugie chez un autre homme.\nC'est en voyant Robbie dans cet état que Le Colonel le soigna. Il avait prétexté un conflit avec un des jeunes du quartier. Il lui fit promettre d'arrêter les bêtises, les bagarres afin de montrer aux gens qu'il était une bonne personne. Si ses poings devaient servir, ce serait pour protéger les gens. Et non pour initier un combat. Le Colonel lui avait dit quelques mots marquants.\n« Tu sais, ça n'a jamais apporté rien de bon. A personne, jamais. Ca ne marche que dans les films, les bad guys. Si ce n'est peut-être des blessures ou une pseudo crédibilité. Beaucoup de débilité, surtout. »\n- Aujourd'hui, Robbie a plus d'une trentaine de cicatrices, internes et externes. Mais une seule plaie ouverte. -\n\n\n- Rapport de mission #17 -\nCette année est importante car elle marque le début du reste de la vie de Robbie. Les cours sont terminés et il peut enfin choisir ce qu'il voudra faire. Jonatan le lui a bien fait comprendre. C'était douloureux, encore une fois.\nRobbie a fait beaucoup de sport depuis qu'il a rencontré Le Colonel. Pour pouvoir tenir sa promesse d'apporter de la sécurité aux autres. C'est pour ça qu'il a suivi une formation militaire suivie d'une formation dans la sécurité. Robbie sera un protecteur. Un gardien.\nC'est lors de sa formation qu'il a rencontré Delilah. Elle était la fille de son instructeur. Il devait lui prouver qu'il était digne de sa fille. Elle est la plus belle de toutes. Une reine parmi toutes les choses que les yeux peuvent distinguer. D'une rare beauté. Le genre qu'on ne voit qu'une fois toutes les décennies. Robbie l'aime pour sa beauté avant tout. Mais elle est gentille et d'une douceur sans fin. Il veut la protéger.\nJonatan a enfin du temps pour souffler et déteste Robberto un peu plus chaque fois qu'il revient troubler sa tranquillité.\n« Vivement que tu te casses de là… Sale con. »\nRobbie a commencé son activité de Bodyguard. Il se donne à fond car il doit tenir sa promesse. Pour cela, il s'entraine beaucoup. Trop. Robbie ne veut pas se reposer. Il n'a ni l'envie, ni le temps pour ça. Et s'il rentre à la maison, alors il aura mal pour d'autres raisons. \nIl veut garder le contrôle. De sa douleur, de ses blessures. Certaines sont accidentelles, d'autres persistantes. Jonatan n'y est pas étranger.\n- Le nombre de blessures de Robbie a grandement augmenté. Il a trois fois moins d'années que de bobos. -\n\n\n- Rapport de mission #21 -\nRobbie et Delilah sont amoureux depuis quatre ans maintenant. Ils ont décidé de s'installer ensemble. Elle est une bouffée de gaz, d'hydrogène, de protoxyde d'azote, de gaz carbonique… C'est frais, amusant, essentiel et pourtant si toxique. Seulement ça il ne le sait pas encore. \nDelilah sait se rendre indispensable pour Robbie. Elle essaye de l'apaiser, de le calmer, de le tempérer. Et lui ne cherche que ça : la paix intérieure. Elle est si belle. C'est décidé, Robbie veut faire d'elle sa femme.\nRobbie fait les choses bien, il demande Delilah en mariage et lui adresse les plus beaux mots.\n« Par cette union, prends ma main, prends toute ma vie aussi. »\nDelilah a accepté la demande en mariage, et la cohabitation avec son nouveau mari. Cela ne plait pas à son père. Il en a fait baver à Robbie lors de la formation militaire, car il le considère comme un moins que rien. Il lui fait beaucoup penser à Jonatan. Il n'était pas invité au mariage. \nElle a envie d'une famille et lui veut seulement fuir la sienne. Pour Robbie, ça semble être un bon compromis, une bonne idée. La seule solution finalement.\nLeur appartement se trouve dans un beau quartier, car la famille de Delilah a beaucoup d'argent. \n- Robbie continue de travailler durement. Il connait précisément le nombre de ses meurtrissures. Il y en a soixante-sept. -\n\n\n- Rapport de mission #24 -\nRobbie ne voit plus Jonatan depuis six ans maintenant. Il l'a fuit pour les doux bras de Delilah. L'un comme l'autre veulent une famille, la leur. Celle qu'ils ont choisi, ensemble. Seulement, Robbie n'est pas prêt à avoir des enfants. Delilah, elle, en veut très rapidement. \n« Tu ferais mieux de faire autre chose de ta vie. »\n« Tu veux des enfants ? Ou tu n'en veux pas ? La question est pourtant simple ! »\n« Tu n'es même pas capable de me dire que tu m''aimes, comment pourrais-tu le dire à un enfant ? »\nDepuis sept ans, Robbie se sent détendu auprès de Delilah. Mais ce n'est pas de l'apaisement, elle veut le ranger. Le brider. Lui mettre une muselière. Elle pense que son opinion n'a pas de valeur. Elle lui fait beaucoup de reproches. Son absence, principalement. Son manque de communication. Elle est comme une castration. Comme une pression permanente.\n« Que vas-tu faire de ta vie ? »\n« J'ai autre chose à faire que de te récupérer en miettes à chaque fois que tu te fais casser la gueule… »\n« Tu n'es jamais à la maison. C'est comme si je n'existais pas pour toi… Ose me dire que tu ne m'as jamais trompée ! Tu n'es rien sans moi. »\nLe quotidien est pénible dans cet appartement. Dans cette relation. Dans cette nouvelle famille. Est-ce la fin des heureuses années ou simplement la réalité qui revient frapper ? Robbie endure toute cette pression. Par habitude, surtout.\n- Après sept ans de travail, Robbie n'a plus autant de blessures. De nouvelles viennent s'ajouter. Il s'approche des quatre-vingts. -\n\n\n- Rapport de mission #29 -\nRobbie a pris l'habitude de courir pour échapper à Jonatan. A la maison, rien ne valait le coup. Rien n'avait de goût. Il avait commencé il y a plus de dix ans maintenant. Il a gardé cette habitude. Pour fuir. Pour se réoxygéner. Quand il n'est pas au travail, Robbie va courir. \nIci, rien n'est suffisamment excitant. Rien ne génère l'adrénaline que Robbie ressent quand il travaille. Quand il protège les gens. Quand il met sa vie en danger, au profit des autres. Les sensations fortes.\nLa beauté fatale de Delilah ne suffisait plus. Il a idéalisé un amour parfait, persuadé qu'il saurait faire différemment de Jonatan et Maman. Mais Robbie n'est qu'un humain. Il n'a pas remarqué les symptômes. Aveuglé. Cette relation n'est qu'un simulacre de bonheur. Une solution factice.\n« Fuis, puisque tu ne sais faire que ça. Pars courir ! »\nDelilah se sent seule, car Robbie est souvent absent. Elle en a eu marre et a trouvé un amant pour lui tenir compagnie. Elle n'a pas eu de mal, les autres la trouvent irrésistible. Biens des hommes la désirent.\n« T'es fou de la laisser seule. Une femme comme elle a des besoins… »\nPendant longtemps, Robbie s'en voulait. Tout ça, il le savait. Seulement, il ne pouvait plus respirer près d'elle. Robbie s'est résolu à ce qu'elle ait un amant. Il n'en a rien dit, ne voulant pas d'ennuis avec elle. Alors il s'est écrasé, pour ne pas faire couler leur mariage. Elle avait des excès de colère. Comme Jonatan. Il la fuyait et ne la touchait plus. Elle est devenue si répugnante. Delilah, dans toute sa cruauté rend faible Robbie. Elle lui fait gouter le chaud de ses baisers et la froideur de ses regards. \n- Cinq and plus tard, Robbie obtient finalement un compte rond de cicatrices. Cent. Tout pile. -\n\n\n- Rapport de mission #31 -\nDelilah en a finalement eu marre de Robbie. Elle l'a accusé de tous les maux qui existent. Elle a même signifié à sa famille qu'il avait levé la main sur elle. Son père est directement venu corriger Robbie, qui n'a pas cherché à se défendre. Jonatan a fait pire, auparavant. Elle veut divorcer.\n« Tu as gâché dix années de ma vie. J'espère que tu seras malheureux ! Regarde-moi bien partir, car c'est la dernière fois que tu me vois. »\nEn allant courir, Robbie s'est arrêté devant la maison du Colonel. Il n'a pas répondu à son appel. Le Colonel est mort. Il ne sait pas depuis combien de temps. Il n'avait pas de famille. C'est un grand choc pour Robbie. Il s'effondre dans la rue. Ses jambes ne le tiennent plus, mais il ne pleure pas. Comme on le lui a appris. Rester fort, se montrer digne. Il va donc accepter la demande de Delilah. Il sera seul, définitivement.\nIls se sont donc retrouvés devant un juge, qui accorda la majeure partie de la fortune de Delilah à Robbie. C'est grâce à ce pécule qu'il a pu déménager dans le Continuatio, dans un bel appartement. Il n'a plus d'histoire, mais il peut maintenant s'exprimer pleinement.\n« … »\nC'est donc ça, le silence. Pourquoi ce calme fait-il resurgir sa colère ? Est-ce parce qu'il peut enfin hurler en toute sérénité ? Robbie a peur de relâcher sa vigilance, il va aller courir. Pour la première fois depuis plus vingt-cinq ans, les larmes coulent à flot sur ses joues rougies par l'exercice. Sa respiration se coupe régulièrement. C'est comme s'il suffoquait. Il connaît bien cette sensation, Jonatan l'a souvent provoquée.\nEn repensant à ces moments, la rage l'empli et lui fait cogner le mur le plus proche. Il doit évacuer, c'est urgent. Sinon qui sait ce qu'il se passerait.\n« Espèce de fils de pute ! »\nEn rentrant ce soir-là, Robbie a la main droite cassée et plâtrée. Son énième séjour à l'hôpital. Cesser a-t-il un jour d'y aller ? Jonatan n'est plus là pourtant. Pourquoi continue-t-il d'avoir mal ? Pourquoi fallait-il que ce soit Le Colonel qui meurt ? Et pas lui. Il n'a donc pas su le protéger. \n- Cette année est pleine de décision et de tristesse pour Robbie. Une nouvelle plaie béante vient s'ajouter à la liste des blessures qui ne guérissent pas. Il a décidé d'arrêter de compter. -\n\n\n- Rapport de mission #33 -\n- Il n'y a plus de blessures. Visibles. Seulement des cicatrices. Et une colère ardente. -\n\n\n\n+ : histoire modifiée, ajout précis de la scolarité sur UNITY dans le rapport 11","player_pseudo":"Tshoumiie","player_pronouns":"elle/elle","player_icon":"url(\"https://i.imgur.com/7qfhhrm.png\")","player_description":"Je suis très nulle pour parler de moi. Almost 28 - Cancer ascendant Poisson - ESFP. J'ai RP en mode sinusoïdal et je crois que je vais avoir du mal à reprendre et à jouer ce perso mais tranks ça va passer à force et sinon, ce sera un coup de Darwin (l'évolution toussa toussa). Hanoï c'est un peu beaucoup moi et Robbie c'est… jsp trop un cocktail de plein de trucs. Genre une boule disco de moi et des séries que j'ai pu voir.\nComme d'hab' je voulais que ce soit parfait et c'est ce que c'est : approximatif !\nSinon je suis une angoissée perma et confiance en soi dans le négatif. Ou sinon convertissez le zéro absolu en Kelvin mdr","design_citation":"j'ai coupé court à tout, j''voulais jouer les voyous","design_icon1":"none","design_icon2":"none","design_banner":"none"}