Parce que j'aime ce topic
Parce que j'aime lire des rps qui ne m'appartiennent pas
Et j'aime m'étendre sur la beauté de certains passages
Vous avez des doigts de fée et des mots d'or - n'en doutez jamais
Et ce topic est là pour vous le rappeler, pour vous faire vibrer !
@Lucrèce : dans "half in the shadows"
tu domptes le regard des autres à ta guise, un clair-obscur affuté à l'expérience de tes années. dans la lumière, tu t'imposes comme figure d'autorité
dans l'ombre, tu tires les ficelles pour ne jamais te faire doubler.
parce qu'on t'as arraché un œil mais
qu'on ne se méprende pas
il ne t'en suffit que d'un seul pour épier nos secrets.
parce qu'on t'as pris ta famille, tu crées la tienne de tes mains. loyale envers tes élus, ton pouvoir un halo protecteur autour d'eux.
@Sphynx : dans "les aveux nerveux"
Il est sapé si sobre, sans grand changement de ce côté ; il est plus farfelu dans l’autre monde – le virtuel. Ici, il est simple, il est féroce.
Il dégage toujours cette envie d’en découdre, mais en réalité, il a juste envie de se poser, surtout envie de souffler.
C’est vrai, c’est lourd de bosser tard le soir pour dégager les pires du bar Varana.
Ce n’est pas évident de trier les bons, les mauvais.
Ce n'est pas facile non plus de devoir gérer les plus agressifs ; il en a de la force.
Ce n’est plus un chat à ce stade – c’est une panthère.
@Loup : dans "flowers in my hair and dirt on my knees"
Ce n'est pas qu'il déteste les autres, pas vraiment. Touya a peur, sans en avoir conscience, de s'attacher de trop et d'en payer le prix. Car il a le cœur trop fragile ; il suffit de quelques mots pour le faire saigner, un rouge vermeil qui vient tout tacher et obscurcir sa vision. Il tente bien de se protéger comme il peut, de s'endurcir pour ne plus se laisser blesser, mais c'est inutile. Les murailles qu'il érige s'effritent une à une, comme autant de châteaux de sable ensouvelis sous des vagues d'émotions incontrôlables.
@Jean-Didier : dans "not sure if i should show you what i found"
Le bar Ford lui évoque
des centaines d'instants à rire, rire si fort, la taille enserré par un bras auquel elle n'appartient plus. L'illusion de contrôle s'est brisée, et les morceaux saignent les doigts d'Arabella, récoltant dans sa paume ce qu'elle a pulvérisé. Cependant, la douleur ne l'atteint pas — trop heureuse de sa propre liberté. Elle s'angoisse de n'apparaître assez coupable, mais en ces temps prétendre est au-dessus de ses moyens, elle qui d'ordinaire réussit tant.
Quand cette grande silhouette s'invite enfin dans la bar bondé, c'est son cœur qui bat plus vite d'anxiété.
@Nāga : dans "snow covered path"
il avait ôté du chemin des vestes inconnues et parures familières conjointement jetées pêle-mêle sur les accoudoirs des divans, avait vidé des verres à moitié consommés qui s’oubliaient sur le mobilier ouvragé, avait ordonné les cousins précisément selon le dégradé de leur couleur, les avait réarrangés sous le joug de l’insatisfaction au regard de leur taille, puis, las de telles activités, s’était lui-même alanguis dessus comme la plus humaine des ornementations.
la suite au prochain épisode !