{"title":"matricide.","society_names":"Arabella Carvalho","society_age":"28","society_birthdate":"30/09/549","society_location":"n°7 - résidences wagner","society_gender":"Féminin","society_pronouns_1":"elle / elle","society_orientation":"post-rupturement triste","society_money_status":"confortablement moyenne","society_job":"juriste, tour azurite","society_council":"non","society_group":"Hypnos","society_circle":"Aucun","society_feat":"oc oxi206","society_icon":"url(\"https://i.imgur.com/r5Ai2bT.png\")","society_banner":"url(\"https://i.imgur.com/88mGuMD.png\")","unity_name":"Jean-Didier","unity_date":"30/09/556","unity_rank":"Utilisateur","unity_description":"du maladif désir de ne plus être la copie conforme de sa mère et de posséder quelque part une identité lui étant propre.","unity_feat":"oc cosmo","unity_icon":"url(\"https://i.imgur.com/6Wu8cJ6.png\")","unity_banner":"url(\"https://i.imgur.com/pJ9AIP5.png\")","perso_personality":"Sa mère en est si fière, de sa création la plus parfaite ; personnification de tout ce qu'il lui jadis fût dérobé. Devant l'œuvre bâtie de la sueur de ses mains et de la rancœur entre ses seins, Fernanda d'orgueil glousse en entendant chanter les louanges sur sa contrefaçon. Sous le soleil de la réussite baigne sa fille, et elle s'en attribue le mérite car, sans elle, aucun achèvement de son enfant ne serait réalisé. Fernanda a méticuleusement choisi le futur de sa fille, chaque pas de travers remis sur le droit chemin par des torrents de larmes culpabilisantes ― j'ai tout fait pour toi, je t'ai tout donné, n'aimes-tu donc pas ta pauvre mère, pourquoi me causes-tu tel chagrin. \n\nSans Fernanda, rien ne serait sa fille ; mère et meilleure amie. Joyau de ses prunelles, le trophée né de ses entrailles lui offrant la juste reconnaissance et obéissance qu'elle mérite. \n\nArabella aime si tant sa mère, nonobstant ses bras réconfortants l'écœurent si vivement que chaque contact devient tourment. Sa voix, son parfum, son apparence, son rire, tout, tout, tout l'excède si fort, ses paumes tremblent d'envie d'agripper ce cou et de le tordre. Maladif fantasme, l'anxiogène souhait comprime son thorax et saccade son haleine, et Arabella ne sait qui ou quoi abominer le plus : elle, sa mère ou cette vie qui n'est sienne ?\n\nAlors existe Jean-Didier. \nUn nom n'exaltant de beauté, contrairement à Arabella. Un avatar peu convenable ne ressemblant en rien à sa mère, contrairement à Arabella. Une identité propre s'exprimant, contrairement à Arabella. Une imparfaite personne ne s'épouvantant de l'erreur, contrairement à Arabella. Quelqu'un maître de sa propre existence, contrairement à Arabella.\n\n","perso_facts_yn":"Oui","perso_facts":"a. that girl en puissance • citoyenne exemplaire • employée méticuleuse • créer un complexe d'infériorité chez les autres par sa simple existence • aime sa maman • otage des chantages émotionnels de sa mère • ne porte que de la couleur et des neutres • organisée a + d. sûre de soi • se fiche de la société et du bail avec unity en vrai, bonne citoyenne pour faire plaisir à maman et papa • extravertie • aime l'attention • matérialiste • niaise • bonne cuisinière d. a un vocabulaire «grossier» • déteste sa mère et se fait un point d'honneur de la terroriser sur unity • toujours en retard • habillée exclusivement tout de noir • désordonnée • répond avec inconsistance • pose des lapins aux gens","perso_story":"Il est sept heures quarante-quatre tapantes, à l'horizon la brume se dissipe laissant apparaître un paradis bleu s'étendant à perte de vue, lequel avec absence fixe Arabella, concentrée sur son souffle alors qu'intensément ses pieds frappent le tapis de course. Chaque lundi et jeudi matins, rigoureusement, une demi-heure durant, elle court. Elle n'aime ni déteste particulièrement l'entraînement, ce n'est qu'une routine formée des années de cela sous les vifs encouragements de sa mère. Contrairement au yogalates, ces trente minutes sont thérapeutiques ; plutôt que vider ses esprits, Arabella les emplit d'insultes. À sept heures quarante-cinq tapantes, elle met fin à tout cela et, comme toujours, inspire profondément en scrutant le paysage vivifiant ; qu'il fait bon de vivre à Continuato.\n\nHuit heures quinze, dans les vestiaires de la salle de sport, elle apporte les dernières touches à son maquillage naturel, épuré, sans défaut, et à sa coiffure où nul cheveu rebelle n'est toléré. Arabella examine son visage magnifiquement défiguré. Le silencieux bruit de la chute des bandelettes assomment encore ses oreilles, même quinze, treize et douze ans après. Parfois, elle en pleure de chagrin. « Salut, Arabella. » Daphné, une habituée de la salle, est apparue à ses côtés « Tu as entendu, Unity bug. ― Ah, oui, j'ai cru lire. » Mensonge, trois heures auparavant, Jean-Didier soupirait bruyamment d'avoir été à son insu transportée dans un autre lieu. Un échange bref et plaisant suivit. Arabella balaya une dernière fois ses cils de son annuaire et prit congé.\n\nHuit heures trente, au lieu d'être présentes pour lui tendre un décaféiné, les nouvelles recrues, paraît-il, se font terroriser dans le bureau d'un de ses supérieurs. De la réception jusqu'à son poste de travail, Arabella salue tous ses collègues avec un franc sourire. Très jeune, sa mère lui inculqua qu'être appréciée et compétente étaient de grands atouts, ça et l'art de s'imposer avec féroce délicatesse. La posture, aussi, a son importance, ce pourquoi elle a du suivre, longtemps, des cours de danse. Assise à son bureau, elle s'attelle minutieusement à sa charge de travail. Juriste n'était son rêve, mais sa mère nourrissait un désir de faire d'elle une célébrité, ce qui ne la séduisait aucunement ; alors elle a réussi à convaincre Fernanda que des études de droit seraient bénéfiques autant à la Société qu'à la recherche d'un bon mari. \n\nFin de la pause déjeuner. Après un repas sain et équilibré, elle sirote un smoothie entourée de ses collègues favoris. Elle se nourrit rarement de mets dits généreux ou malsains, car elle fut éduquée à considérer ces derniers comme mauvais pour la santé et la ligne. Elle rigole en portant son gobelet à ses lèvres, un collègue fixe sa main nue et s'exclame « Où es ta bague de fiançailles ? » et ses lèvres flétrissent, un petit silence précède un petit rire nerveux « On a rompu. ― Comment ça ? » tous les yeux rivés sur elle en attente de sa réponse, l'inconfort la gagne sans qu'il ne transparaisse « Pas de ragots durant les heures de bureau. » dit-elle en esquissant un sourire espiègle et en jetant son gobelet à la poubelle. \n\nIl est dix-sept heures vingt-et-une lorsque, enfin, elle sort de sa journée de travail. Dans l'ascenseur, elle consulte ses messages privés. S'il-te-plaît, Bella, reparlons-en encore a écrit son ex-fiancé. Samedi soir passé, elle mit terme à leur relation. Il était tout ce que maman voulait : une meilleure situation qu'elle, un meilleur citoyen qu'elle, un homme aussi charmant qu'elle. En fait, ce futur mariage était tout ce qu'autrui voulait et rien de ce qu'Arabella désirait, si tant qu'elle suffoquait. L'affichage d'un appel remplace la messagerie et la panique soudainement l'étripe. « Allô maman. Oui. Oui et toi ? Ça allait. Ah, on doit annuler pour ce mercredi. Oui, on ne peut pas finalement. Oui, je vais lui demander. D'accord. Oui, je lui transmets. Maman, maman. Maman, désolée, je dois te laisser. Je t'aime aussi. Oui, je te tiens au courant. Bisou. D'accord, oui. Bisou. Bye-bye. » \n\n« Tu as mis tes frères au courant ? » À l'heure du dîner, le dos de son père, animé aux fourneaux, converse. Arabella soupire alors que ses doigts tournicotent la tige de son verre à vin « Pas encore. ― Tu devrais avant que ta mère ne l'apprenne, ils plaideront ta cause. » Ses parents ont divorcé lorsqu'elle avait vingt-deux ans. Ironiquement, bien qu'elle l'ait toujours aimé, Arabella n'est devenue proche de son père qu'après leur séparation. « Fernanda est obstinée. ― Je sais. ― C'est parce qu'elle t'aime. ― Je sais. » Tous deux pourtant savent que ce n'est qu'une demi-vérité. La conversation s'arrête momentanément alors que son père finit de préparer le repas. Alors qu'il termine de dresser les assiettes et s'apprête à servir, il reprend. « Tu sais, toi aussi, tu étais bornée quand tu étais petite. ― Ah bon ? ― Oui, tu n'écoutais jamais personne, tu n'en faisais toujours qu'à ta propre tête. Puis, du jour au lendemain, tu es devenue sage comme image. » Arabella se souvient de la raison de ce changement : les pleurs furieux de sa mère. Elle goûte le plat « Tiens, ta cuisine est finalement potable. » Ensembles, ils rient.","player_pseudo":"masafendi","player_pronouns":"elle/elle","player_icon":"url(\"https://i.imgur.com/q18ZdqK.jpg\")","player_description":"exit les hommes avec des daddy issues, bvn les femmes avec des mommy issues","design_citation":"","design_icon1":"none","design_icon2":"none","design_banner":"none"}