{"title":"let us be monsters + sternchen","society_names":"Cecìlie Leszczyński","society_age":"28","society_birthdate":"18/06/550","society_location":"résidence fendi","society_gender":"femme cisgenre","society_pronouns_1":"elle / elle","society_orientation":"asexuelle panromantique","society_money_status":"aisée ","society_job":"danseuse étoile ((oubliée))","society_council":"non","society_group":"Atlas","society_circle":"Aucun","society_feat":"kirigoe mima - perfect blue","society_icon":"url(\"https://i.imgur.com/XjRVu2L.jpg\")","society_banner":"url(\"https://i.imgur.com/kELjj2h.jpg\")","unity_name":"sternchen","unity_date":"29/07/565","unity_rank":"Utilisateur","unity_description":"petite étoile\npetite étoile perdue dans le firmament\ntu cherches, les yeux fermés\nles lanternes mourantes dans le ciel étoilé.\ntu t'es perdue\naux confins du monde,\ntête tressée, image du passé.\nd'un couteau armée, \nplus pour t'ouvrir le coeur \nque les autres assassiner.\npetite étoile,\ntu prends plaisir à jouer\nde ton apparence, \ndes oreilles de chat ou tête de grenouille sculptée.\noh que tu es vicieuse petite étoile, \npetite mais mordante \npetite mais pestilence \nla peste étoilée.","unity_feat":"madotsuki - yume nikki","unity_icon":"url(\"https://i.imgur.com/BD2PEUJ.jpg\")","unity_banner":"url(\"https://i.imgur.com/CjgbJa8.jpg\")","perso_personality":"tu as faim.\n\ntu crèves de faim.\n\nnouveau-né, tes membres tremblants\ndésespérés\nguettant quelque chose \nà te mettre \nsous la dent.\n\nrien n'est jamais très joli avec toi. rien n'est jamais très stable quand tu es là. tes aigreurs brûlent et pourrissent, ta peau s'écaille et laisse des plaies béantes ((les oiseaux peuvent y picorer)). ta hargne détruit et arrache les muqueuses, ton corps enroulé dans la discorde la plus absolue.\n\nchaotique, tes ailes brûlent à chacun de tes pas.\nnévralgique, ton halo brille, incandescent et fragile.\n\nune certaine amertume bouillonne dans ton âme. tu donnes trop vite l'urgence d'agripper tes propres côtes des deux mains pour fracturer le thoracique, exposer à cœur ouvert \nsaigner de qui l'on est, auprès de toi tu te sens d'être sans limites. visage brûlé arrogant, visage aux traits raffinés, tu brilles sous les projecteurs ((ou les flammes de l'enfer)) jusqu'à ce que ton énergie soit vidée, à sec, showtime terminé.\nderrière la scène, tu n'es plus que griffures saignant dans le cou et les pommettes, destruction des masques et retirer les ((fausses)) ailes\ntes doigts tiennent tes joues\njusqu'à s'accrocher fermement, ne rien lâcher, jusqu'à les faire céder, jusqu'à les faire plier, fléchir. \n\njusqu'à les briser. \n\ntu as tellement faim que tu mangerais un ange.\nton repas pourrait se constituer d'un de tes bras, cecìlie, toi l'ange de malheur, la peste des étoiles\ntes os, tu n'hésites pas à les briser\ntes paroles, tu n'hésites pas à les crier\nsi tes pas sont d'argent, au moins\nta parole est d'or.\n\ntu crèves de haine. le monde tourne et ça te dégoûte. ta haine brûle — haine pour toi, haine pour les autres, qui te mettent des batons dans les roues, de la javel sur les yeux, des cendres dans la bouche. \nta colère acerbe, ta colère ronge. tu les méprises, comme tu méprises la solitude. tu as besoin de l'entourage sans qui tu ne serais rien qu'une pousse de fleurs qu'on arrose jamais. tu te nourris de leur colère — contre toi, contre le Monde. ça craque sous les dents. ça a un goût acide, brûle ton estomac.\n\nparfois il faut souffrir pour vivre.\n\ntu as faim.\net tu te délecterais bien de l'amour.\naveuglé, fragile et demeuré, tu pries pour qu'on t'aime\na b s o l u m e n t \ntu pourrais y laisser un doigt, ou deux, tellement tu t'accrocherais à l'idée qu'on puisse enfin t'aimer. \ntu aimes trop fort, trop grand\ntu aimes avec des églises entières \npourtant, le problème est,\nque tu chasses des mirages\noasis où l'eau ne se change pas en vin.\nen vain\ntu attrapes des poignets, tu caresses des cheveux, tu meurs d'envie qu'on te cajole, qu'on te murmure des mots doux. mais tu ne prends jamais le désir d'autrui, en compte. ils s'éloignent de toi. ils te fuient. tu les retiens et ils te crachent au visage. \ntu aimes mal, c'est de l'adoration\ntu crèves d'envie et d'obsession\n((autant\nessayer d'atteindre la lune\npuisqu'il est impossible d'être aimé))\n\ntu entasses tes larmes dans ton petit coeur, fermé à clef, avant ce que tu n'imploses en un million de fragments d'étoiles. tu te déchaînes, tornade brûlante, dégâts massifs : tu te coupes les paumes, tu t'éclates le front. tu mords, tu déchiquètes, tu déchires. jusqu'à ce que le rouge aille bien avec tes cheveux. jusqu'à ce qu'un semblant de sourire satisfait trône sur ton visage.\n\nmais tu as toujours si faim\naujourd'hui tu mangeras les plaintes de demain","perso_facts_yn":"Oui","perso_facts":"oubliée, fâchée, tourmentée + pleine de haine et de rancoeur + pourrait bousculer tous ceux qui lui font de l'ombre + mais ne réussit jamais à être sous le feu des projecteurs + était surnommée petite étoile par son grand-père + toujours dans les rangs les plus loins + s'entraîne sans relâche + s'est tordue deux doigts et n'est pas allée réparer ça + évite les urgences comme la peste + mais ça la met dans des situations graves + santé mentale bancale + était sous anti-dépresseurs, les a jeté à la poubelle au bout de deux jours + ne se souvient plus de la dernière fois où elle a pris soin d'elle-même + veut être reconnue pour son dur labeur + sait jouer du piano + finit toujours par se faire plus de mal que de bien + aime le bruit de la peau qui se déchire + a déjà mordu un de ses professeurs + colère irradiante + longs ongles, qui griffent et laissent des traces rouges sur leur passage + surtout sur la gorge et les pommettes + devrait mettre des lentilles ou des lunettes mais ne le fait pas + sa vue se dégrade (à vu d'oeil) + (en cours)","perso_story":"TW : violence sur animaux, dépression\n\n((comme une ombre\nje suis et je ne suis pas))\n\n— descends de cette table et pose moi ce couteau! nous ne sommes pas des chats, une seule vie nous est accordée.\n\nen posant le couteau sagement sur la table, tu remarquas une toile d'araignée sur la fenêtre. en son centre se débattait un papillon de nuit, aux couleurs fantasmagoriques. assise sur la dite table, balançant tes jambes d'avant en arrière, tu regardes ta mère. elle est toujours occupée. dédiée à son travail. dédiée à son travail de mère. tu l'aimes, Maman. tu l'aimes tellement fort que tu as l'impression qu'elle arrache un bout de ton coeur quand elle part le matin. tu te promets d'être une gentille fille, sage. ainsi, pour que tu puisses lire l'amour de Maman sur son visage, son léger sourire, voir sa personne s'éloigner loin des bouteilles de vin et des verres d'apérols. parfois, elle dit des choses qu'elle ne pense pas vraiment. tu le vois, c'est subtile, dans son visage. quelques muscles rétractés ici et là, à peine visibles. tu l'aimes quand même, Maman. elle fait des bêtises parfois mais tout le monde en fait, même toi, alors ça n'a pas d'importance. \nMaman, elle est spéciale. dans le bon sens du terme. un peu perchée, mais c'est amusant. elle collectionne des insectes — déjà décédés — pour les épingler dans une petite boîte, confinés en-dessous d'une plaque de verre. Maman dit toujours qu'elle essaie de capter ce qui est éphémère dans ce Monde, et de le glorifier, déifier. ils sont déjà dans les bras du Seigneur, alors elle ne leur fait pas le moindre mal. elle leur donne le statut qu'ils devraient avoir avant d'être piétinés sous les chaussures de Ceux qui ne Voient pas. \nc'est le nom qu'elle donne aux passants, aux clients, aux pères et aux mères, qui trop confinés dans leur bulle ne voient même pas la beauté que le Monde a à leur offrir. des cieux aux couleurs pastels, des insectes trempés de mille couleurs, des animaux farouches mais aux motifs si édulcorés... elle leur voue un culte, eux qui n'ont pas eu la chance d'être sur le devant de la scène. \ntoi, peut-être que tu as aussi le droit d'être si proche du public.\n\n— Maman, pourquoi même les plus belles choses meurent ?\n\ntu jouais avec tes mains. tu regardes intensément le papillon de nuit collé à la toile. c'est une belle chose, faisant partie d'une grande chose, si grande que tu ne peux pas la voir, tu es trop petite, tes yeux ne voient pas aussi loin. tu n'attendis pas que Maman te réponde.\n\n— tu dis toujours que je suis une belle chose. je vais mourir moi aussi ?\n\nMaman fit tomber son couteau de cuisine. si maladroite, Maman. elle te prit par les épaules — ce n'était pas violent, au contraire, c'était même plutôt réconfortant. Maman a les mains douces, les yeux tendres, comme une biche. vous avez les mêmes yeux. Père te dit souvent que tu es le portrait craché de ta mère. mais il le dit toujours avec une certaine amertume palpable. Aponi, elle ressemble plus à Père. elle est grande, a une carrure plus forte, des mains plus grandes que les tiennes. elle te bat aux jeux-vidéos et parle plus fort. elle est née pour être une étoile. peut-être une planète, comme Jupiter. grande et imposante, toujours là quand il le faut. Aponi était un des nombreux rayons du soleil qui te touchaient en plein coeur.\n\n— ma petite Etoile. pour moi, tu es et seras toujours éternelle.\n\nêtre éternelle pour Maman. c'est peut-être le chemin à prendre. \n\n((éphémère le papillon\nqui tente de voir les étoiles))\n\n— qu'est-ce qu'il y a après la vie, tu crois ?\n\nAponi s'était allongée sur le sol de votre chambre. l'appartement venait d'être entièrement nettoyé, il ne restait plus que quelques trous dans les murs à boucher, mais pour cela, l'attente était de mise. alors vous regardiez ensemble le plafond, Aponi hypnotisée par une colonie de fourmis sortant de leur tanière. son regard était collé sur les insectes, et en prit une, qui se tortillait entre ses doigts. sans attendre, elle fourra la fourmi dans sa bouche, et l'avala.\n\n— alors, ça a quel goût ?\n\nelle tira une tête spectaculaire.\n\n— très amer.\n\nAponi tomba sur son dos juste à côté de toi, maintenant dégoûtée par les insectes se baladant sur le parquet. tu respiras assez fort, réfléchissant ardemment. \n\n— je pense qu'une fois mort, une étoile s'éteint dans le ciel. et on devient le Dieu de notre propre Monde. \n\ntu te relevas, sur tes pieds, tournoyant sans fin, faisant virevolter ta jupe. tu souris pour Aponi. de toutes tes dents. ta soeur s'assît sur ses propres coudes, à moitié allongée. \n\n— assez parler de la mort. parlons de la vie ! des rêves ! plus tard, je serais sur chacun de vos écrans, dansant éternellement. je serais plus divine que jamais.\n\nAponi eut un sourire placardé sur son visage. les mains sur les joues, elle t'observa changer de positions sur tes pieds, levant tes mains pour faire des halos autour de ton crâne. tu te déhanchais avec délicatesse, sur la pointe de tes pieds, tapotant sur le vieux parquet craquelé. elle siffla pendant que tu effectuais tes mouvements. ton rêve était palpable, tout proche : tu t'entraînais comme une folle, chaque jour, à en presque négliger le reste de ton éducation. si tu étudiais beaucoup sur les classes d'UNITY, tu passais tes après-midis en cours de danse classique et moderne. Aponi te voyait souvent le soir, exténuée par tous ton entraînements, la tête dans l'oreiller. il n'y avait qu'elle, réellement, qui te poussait vers ton rêve. Maman était assez sceptique, mais te laissait faire. Père, il n'y avait même pas besoin d'y penser, son absence résonnait dans les pièces là où il devrait être.\n\n((enterrez moi dans la forêt\nà l'ombre du peuplier))\n\ncecìlie, tu as très vite appris que pour se faire un nom dans ce monde, la bonté n'existait pas.\nsi tu as été une seule fois la star des projecteurs, tu fis bien vite oubliée.\nil ne suffisait pas de rester en rang, près de la barre, pour avoir le premier rôle.\nil ne suffisait pas de rester en bon terme avec le professeur, pour avoir ton premier rôle.\nmais il fallait \na b s o l u m e n t\nque ce soit toi, la star, la peste étoilée, l'ange des projecteurs.\n\nmais tu n'as pas été choisi.\ndes années de hargne, des années de haine, tu serres les poings tu serres les dents jusqu'à ce que ça grince jusqu'à ce que ça craque sous tes molaires ta colère incandescente dans ce monde sans lumière sans vraies étoiles\ntu étais la seule vraie étoile\net tu n'étais même pas au premier rang.\n\npour te calmer, ce jour-là, tu avais fait un tour vers la forêt. elle était petite, presque une clairière, mais la nature avait un effet calmant presque immédiat. tu humais l'air frais, l'odeur des feuilles et des arbres qui se mouvaient délicatement au gré du vent. mais soudain, tu remarquas un bruit étrange provenant du buisson en face de toi. les feuilles se secouaient, jusqu'à ce qu'un petit museau marron en sorte. un renard, au poil soyeux couleur coucher de soleil. il boitait, sa patte avant ne touchant qu'à peine le sol tandis qu'il claudiquait. \nquelque chose a brûlé en toi. \nquelque chose de sombre.\nles cendres tombaient comme la neige se posait sur l'herbe lors des tempêtes hivernales.\n\nde la haine. \n\npourquoi était-il toujours là, au premier rang ? pourquoi n'allait-il pas se cacher, dans les méandres de la forêt ? pourquoi était-il si stupide, à arborer des couleurs si vives qu'on en ferait une proie facile ?\nalors, une fois le mammifère attrapé, tu t'es mise à le secouer, tandis qu'il te mordait entre le pouce et ta paume. ta colère s'est mise à gonfler, au creux de ton petit coeur. les secousses provoquées ne firent que s'intensifier, pendant que tu hurlais.\n\n— espèce de- sale petit monstre, lâche moi !\n\ntu serras l'animal tellement fort qu'il lâcha un petit cri de détresse. peut-être que les gens ne voient qu'en toi un renard en proie à la haine. peut-être que les gens ne voient en toi que la tempête qui s'abat sur les toits.\n\n— pourquoi tu continues de te battre, meurs ! abandonne !\n\ntu t'approchas du bord du ruisseau, et tu écrasas la tête du renard au bord de l'eau. enfin, tu appuyas sur la tête du pauvre animal sur la terre mouillée et boueuse. le renard se débattait. \ntu poignardas son petit corps avec le cutter que tu as retrouvé dans la poche de ta veste. tu loupas le coeur, mais tu te retrouvas, surprise, à enfoncer l'arme encore et encore dans la peau soyeuse de l'animal. dans ton élan, tu pus réussir à enfourner l'arme dans le coeur encore chaud de la bête. tu te sentis un peu nauséeuse, les mains couvertes de sang encore chaud. tu tremblais. un séisme dans ton cerveau. \n\n— je te déteste ! je te déteste ! \n((tu commences à brûler dans une spirale d'animosité))\ntu crias avec force, larmes coulant librement sur ton visage. tu ne reprenais pas ton souffle correctement, tu te contentas de laver les larmes sur tes joues avec tes mains rouges écarlates. \ntu te mis en tailleur, sur le sol froid et terreux. tu sentis à nouveau tes mains. et en réalisant ce que tu avais commis, tu te mis à gratter douloureusement ton cou avec tes ongles, déchirant la peau au passage. tu pris le petit corps malmené et le serra contre ton coeur. \n\n— j'suis désolée..\n\ntu te dégoûtais. la bile s'amassait dans ta gorge, et tu en vomis tout le contenu. ton ventre se pliait sur lui-même, le grognement de la faim se faisant sentir. tu regardas le cadavre dans tes bras, et tu te fis la promesse de ne pas manger un seul morceau de sa chair, peu importe comment la faim traînait dans ton ventre.\n((la faim te fait sentir vivante))\n\n— ils disent tous que nous sommes des monstres. mais tu n'en es pas un.\n\ntu caressais tendrement la tête encore chaude du petit être trempé dans un rouge sanguinaire. sa différence ne faisait pas de lui un monstre, peu importe ce que les gens disent. mais toi, ce n'était pas ton cas. tu es vue comme un monstre avide d'adoration, d'amour et d'obsession. vue comme un monstre se nourrissant de gloire et de vin. tu es un monstre, chaque jour plus fort que le dernier. et c'est en voyant le cadavre pétrifié dans tes bras que tu te permis de faire une promesse. tu essaieras. tu te démèneras. tu changeras. tu seras constamment au bord du vide. mais en attendant, survis, sois un monstre.\n((ignorez la pourriture))\n\ntu te mis à creuser vigoureusement dans la terre, afin de former un trou conforme. tu serras une dernière fois le renard dans tes bras, déposant un léger baiser sur sa tête douce comme le poil d'un agneau. tu l'enroulas dans ta propre veste.\n\n— tiens. comme ça tu auras chaud en hiver.\n\ntu fermas le trou en ramenant la terre au dessus du cadavre. fait avec une extrême délicatesse. tu décoras la tombe de fortune avec des fleurs que tu avais trouvé çà et là, puis tu posas un petit morceau de roche juste à côté. tu chantes en grecque, les mots posés sur ta langue comme des glaçons. tu pries en un latin assez abstrait, les mains grattant ta peau avec violence. tu souffres dans des langues si vieilles que même la terre ne s'en souvient pas.\ndes mots si morts\nqu'ils sont redevenus poussière.\n\n— je viendrais te rendre visite autant que je peux. et quand j'aurais fini d'être un monstre, on pourra se rencontrer à nouveau.\n\nquelques jours plus tard, tu eus la visite d'une lettre virtuelle sur UNITY de plus haut, pour que tu effectues des travaux d'intérêts généraux pour te repentir du meurtre de l'animal. tu versas quelques larmes sur le navikit. \n\n((s'ił y avait un Dieu\nj'aurais atteint le paradis\net je serais revenue\nfolle))\n\nil y a quelqu'un derrière la porte.\nça n'a pas sonné, mais tu le sens, tu le sais.\ntu serres tes genoux comme si ta vie en dépendait. il y a quelqu'un derrière la porte.\ntu l'entends respirer. des plaintes essoufflées. \ntu l'entends gratter sur la porte. comme un aliéné.\nil y a quelqu'un derrière la porte.\net tu penses savoir qui c'est.\n\nsauve toi. ne regarde pas derrière toi. il est là, derrière la porte, et sauve toi. ne recule pas. il est là, derrière la porte, et il disparaîtra. en poussière lunaire. en une pile d'ossements. en un tas de souvenirs perdus. tu entends ricaner. ton Reflet dans le Miroir Brisé s'est mis à du doigt te viser, sourire aux lèvres, rires dans le gosier. sauve toi, ou ton Reflet t'attraperas, t'étoufferas. sauve-toi. \n\ntu voyais flou. tu voulais vivre chaussons au pied, de la foule aliénée, être vue par tous et toutes. tu voyais terne, et tu te demandais si ça en valait encore la peine, d'être là, d'être sur scène, d'être la bête noire du groupe et de fondre sous toute ta haine. tu voulais la gloire la scène les adulations les obsessions ton visage sur les pubs en hauteur là où Dieu regarde et acquiesce tu voulais une vie rythmée par les lumières des projecteurs le maquillage sur le visage les tutus les costumes les pirouettes et les pas chassés tu voulais enterrer le professeur pour t'avoir mise de côté bousculer tes camarades tes collègues dans les escaliers jusqu'à ce que leurs talons se brisent tu voulais tant de choses que tu n'auras pas c'est la fin —\nil n'y a que toi\ntoi\nRien que toi\nuniquement toi\nqui a le droit d'être enseveli sous les fleurs du succès.\n\ntu te grattes.\nil y a comme des insectes grouillant sous ta peau.\nc'est hypnotisant.\ntu oublies la personne derrière la porte.\n\nles insectes sont tes sauveurs.\n\n","player_pseudo":"math","player_pronouns":"elle/iel","player_icon":"url(\"https://i.imgur.com/LzPxCgn.gif\")","player_description":"coucou! j'étais ici 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