{"title":"\"Ouais, ouais ...\" ~ Eirin Reede","society_names":"Eirin Reede","society_age":"31","society_birthdate":"01/01/547","society_location":"Résidences Stark","society_gender":"Femme","society_pronouns_1":"elle / elle","society_orientation":"Homosexuelle","society_money_status":"Bien assez confortable","society_job":"Inspectrice de police","society_council":"non","society_group":"Hypnos","society_circle":"Chapeaux gris","society_feat":"Asami Sato - The Legend of Korra","society_icon":"url(\"https://i.imgur.com/ubfBKFY.png\")","society_banner":"url(\"https://i.imgur.com/2SA3yP9.png\")","unity_name":"Somnium","unity_date":"01/01/554","unity_rank":"Utilisateur","unity_description":"Quoi de mieux pour une très grande personne que de se retrouver la tête au raz des pâquerettes, n'est-ce pas ? Eh bien c'est exactement ce qu'il s'est passé lorsqu'UNITY a décidé de créer l'avatar d'Eirin. Un lézard d'environ quatre-ving-dix-sept centimètres, plus précisément un gecko, cornu à cheveux rouges, et avec de petites ailes. Il paraît que les premiers mots de la nouvelle propriétaire furent \"Mais qu'est-ce que c'est que ces conneries !?\". Cela dit, au final, Eirin est plutôt satisfaite. Après tout, elle est devenue un reptile dans ce monde virtuel, et ça, c'est la classe !\n\nEn rétrospective, son apparence reflète plutôt bien son envie de lézarder ( HAH ! ) autant que possible, sa couleur préférée et son côté malicieux. Son attitude ne change pas vraiment de d'habitude, à une exception près : elle s'amuse à porter des costumes tous plus ridicules les uns que les autres lorsqu'elle côtoie les membres des Chapeaux gris.","unity_feat":"Zentreya - VShojo","unity_icon":"url(\"https://i.imgur.com/dtBILne.jpg\")","unity_banner":"url(\"https://i.imgur.com/4ThJ9ks.png\")","perso_personality":"\"Ouais, ouais ...\"\n\n\nProbablement ce que vous entendrez le plus souvent provenir de la bouche d'Eirin. Et très certainement avec une intonation d'une lassitude légendaire, suivi parfois d'un soupir exaspéré et des marmonnements incompréhensibles. Une autre possibilité est que vous l'entendiez se plaindre parce qu'elle doit se lever du canapé ou de la chaise dans lesquels elle est affalée tout en bâillant si fort qu'il lui arrive de se décrocher littéralement la mâchoire de temps en temps. Vous l'aurez donc compris, Eirin est une femme qui semble être la paresse incarnée. Et vous auriez partiellement raison. Derrière cette fainéantise aiguë se cache une perfectionniste bourreau de travail. On aura beau dire ce que l'on veut d'elle, impossible de nier que lorsqu'elle se met en marche, son sérieux n'a d'égal que ses cernes après une enquête, marquant son retour à sa paresse, début de la boucle, et exaspération de ses collègues, subordonnés et stagiaires.\n\n\nEn effet, Eirin n'a aucun scrupule à jouer aux petits tyrans avec ces derniers, leur faisant lui apporter à boire, un beignet, ou simplement déléguer de la paperasse pour mieux flâner ailleurs. Profitant allègrement de son imposante taille, du haut de son mètre quatre-vingt-dix-sept, d'un ton peu avenant volontairement forcé, de la maîtrise du passif-agressif, du sarcasme et des menaces du type coupure de salaire, rotules foutues en l'air ou de contrôle de la circulation ( menaces qu'elle considère comme étant gentilles et taquines ) ainsi que d'un regard de la mort à coller la trouille à un fantôme, la jeune femme n'a pas vraiment de scrupules à manipuler les autres afin d'obtenir ce qu'elle désire, chose qu'elle voit comme positive dans le cadre de son travail.\n\n\nConcernant ce dernier, elle fait partie de ce pourcentage de la population à la morale grise. Elle estime que parfois, contourner les règles est la meilleure façon de procéder afin d'avancer. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle s'est très tôt attelée à développer des compétences de hacker. Dans ce monde régi par la Société et UNITY, ces talents sont particulièrement prisés lorsque l'on souhaite obtenir une information, après tout. Et l'on est jamais mieux servi que par soi-même ...\n\n\nA des années lumières d'être crédule, elle sait changer de masque en fonction de son interlocuteur, analysant constamment les signes qu'elle a appris à distinguer durant sa formation pour être inspectrice, et tout particulièrement le langage non-verbal. Capable d'estimer le danger, elle sait lorsqu'elle doit mettre son ego de côté, hocher la tête et faire ce que l'on attend d'elle. Méfiante, et probablement un peu par déformation professionnelle également, elle jauge chaque personne qu'elle croise. Pragmatique, Eirin garde toujours dans un coin de sa tête que rien n'est acquis pour toujours, et que l'altruisme pur, bien qu'existant, a le même degré de rareté qu'un administrateur d'UNITY bourré qui l'aurait promue d'utilisatrice à administratrice. Elle reste très réservée quant à ce nouveau monde providentiel qui est, à son sens, bien trop beau pour être vrai.\n\n\nEnfin, pour faire décemment reluire ce portrait, Eirin n'est pas aussi difficile à vivre que ce qu'elle le laisse croire. Même si c'est une geignarde de classe un, elle s'acquitte des tâches qu'elle doit effectuer, que ce soit pour le travail, des corvées ou pour elle-même. Elle prend particulièrement soin d'elle, mais aussi des gens qu'elle apprécie. Et quand bien même elle ronchonnera telle une ourse mal léchée, ses proches heureux la rendent satisfaite. Attention tout de même, elle est plutôt versée dans l'art de l'amour vache.","perso_facts_yn":"Oui","perso_facts":"- 1m97 pour 80 kilos, morphologie en sablier.\n\n- A la main verte. Jardiner est son hobby principal.\n\n- Ses autres passions sont la lingerie, faire des perlers de pixel art, collectionner les derniers memes en date.\n\n- Les reptiles, c'est la vie.\n\n- Souvent vue au travail une cigarette en bouche, mais jamais allumée, ce qui a causé bien des ragots à ce propos, qu'Eirin s'amuse à laisser courir et alimenter pour se divertir. La vérité, c'est que ce sont des cigarettes en chocolat. Mais chut.\n\n- A une cicatrice peu esthétique qui lui barre l'aine gauche, une autre circulaire à l'épaule droite et une sur le revers de la main droite, près du poignet, due à une piqûre de moustique qu'elle a trop gratté. Putain de bestioles.\n\n- A perdu le compte du nombre de fois où elle a saigné de la tête après s'être cognée dans un plafond après trente-sept fois.\n\n- Vendrait son âme et sa famille pour des pâtisseries.\n\n- A failli mourir asphyxiée une fois en mangeant du poulpe au restaurant. Elle a une haine viscérale pour ces pauvres céphalopodes maintenant. Ne lui parlez pas de tentacule ou de pieuvre. Vraiment.\n\n- Préfère le froid au chaud.\n\n- Est passée maîtresse dans l'art du coup de tête balayette en plus de ses connaissances en arts martiaux et self-defense apprises lors de sa formation dans la police. Elle estime que développer son propre style est tout aussi important que respirer.\n\n- N'aime pas vraiment boire de l'alcool, mais le tient très bien du fait de sa morphologie.","perso_story":"Des lunettes trop grandes qui lui glissent encore et encore au bout du nez. Un geste nerveux pour les remettre en place. Une perle de sueur coulant le long de sa joue. Mouvements rapides des yeux, sourcils froncés traduisant une grande concentration sur sa lecture. Levé de regard sur mon visage, fuite quasi-instantanée. Léger sourire en coin de ma part. Probablement intimidé. Il n'a pas l'air méchant. Jeune diplômé ? Sans doute. Je me suis enfin décidée à briser le silence.\n\n\n\"Vous n'avez pas l'air à l'aise. Vous voulez vous allonger et me raconter vos problèmes ?\"\n\n\nRire nerveux de sa part. Ce nouveau psychologue devait sans doute regretter d'avoir voulu faire du zèle et nous rencontrer. Ce n'est pas comme si nous avions des dossiers médicaux, mais je pouvais comprendre la démarche du jeune homme.\n\n\n\"Pouvez-vous me raconter un peu votre vécu, madame Reede ?\"\n\n\nM'affalant davantage, ne faisant presque plus qu'un avec le moelleux canapé sur lequel j'étais assise, je répondis en balayant ma main vers le côté de mon visage.\n\n\n\"Urgh ... J'imagine que répondre que j'ai la flemme ne m'évitera pas l'inquisition ... Bien, si ça vous fait plaisir. Eirin Reede, trente-et-un ans, fille d'un inspecteur de police et, oh, surprise, d'une inspectrice de police. Née à n°7, j'ai passé le plus clair de mon temps avec une nounou. Très gentille, elle m'a donné sa recette de cookies, un ré-gal. Enfin bref. Pas grand chose de spécial à dire sur mes premières années de vie. Je m'étais fait quelques amis, et déjà à cette âge on jouait aux policiers et voleurs.\"\n\n\nQuelques annotations sur ce que je supposais être une copie de mon dossier. Nouveau coup d'œil évaluateur de ma part sur le jeune homme qui, lorsqu'il n'écrivait pas, faisait tournoyer son stylo entre ses doigts. Habile.\n\n\n\"A mes sept ans, comme la loi l'exige, j'ai fait mon éducation sur UNITY. J'ai gardé deux ou trois amis de cette époque que je vois régulièrement. Sage et disciplinée, j'ai fait mes classes tranquillement sans faire de vagues. A la question sur ce qu'on voulait faire plus tard, ma réponse n'a jamais changé : faire comme papa et maman.\"\n\n\nIl ouvrit la bouche après avoir réajusté le nœud de sa cravate. Croisant les bras, braquant mes pupilles en direction de son visage, j'attendis sa question.\n\n\n\"Et vous n'avez jamais ressenti d'attrait pour une autre carrière que simplement suive les traces de vos parents ?\"\n\n\nJe clignais des yeux, laissant un petit silence s'installer, avant de répondre d'un ton blasé :\n\n\n\"Non.\"\n\n\nNouvelle pause gênante, davantage pour lui que pour moi, avant que je ne reprenne mon récit.\n\n\n\"Bref, j'avais mes forces et faiblesses, comme tout le monde. Cela dit, l'histoire de l'Ancien Monde m'intéressait beaucoup. J'ai même assisté à plusieurs conférences, durant mon adolescence, d'une personne qui a une collection incroyable de trucs datant de cette époque. Je me suis mise à lire et dévorer des informations sur ce sujet. Ce qui m'a permis de remettre beaucoup de choses en perspective.\"\n\n\nPetite pause. Je n'allais certainement pas lui dire que je me méfiais de la Société à présent. Il n'avait pas besoin de le savoir, et puis j'avais déjà raconté des salades à son prédécesseur qui savait sans doute tout noté sur mon dossier.\n\n\n\"J'ai donc poursuivi mes études dans le but d'intégrer la police et faire le même métier que mes parents. J'ai déménagé à n°4 et suivi les formations adéquates. Ma carrure et ma taille furent globalement des atouts, même si des petits crétins ont un peu trop fait les marioles et s'en sont mordu les doigts. C'est sans doute dans votre dossier de toute façon.\"\n\n\nIl acquiesça. Ses yeux bougent à nouveau, de gauche à droite. Lecture du passage en question.\n\n\n\"Vous avez donc eu quelques soucis avec votre hiérarchie ?\"\n\n\nRire bref de ma part.\n\n\n\"Pas vraiment. J'appellerai plutôt ça me faire taper sur les doigts avec une règle. Après tout, et d'une manière totalement fortuite, durant un entraînement aux arts martiaux, il se trouve que oui, mon poing a rencontré le nez d'un des machos de service qui se foutait de ma taille. Une pure coïncidence, rien de plus. Ce fut le seul incident avec un très cher et estimé collègue.\"\n\n\nNouveau ricanement de ma part. Ce crétin l'avait bien mérité, et comme j'avais parfaitement choisi mon moment ... Aucune preuve comme quoi mon geste était prémédité. Une nouvelle question franchit les lèvres de mon interlocuteur, suite logique du sujet sur lequel nous venions de nous attarder.\n\n\n\"Je vois également que vous avez eu deux accidents lors de l'exercice de vos fonctions ?\"\n\n\nLourd soupir de ma part. Les sujets qui fâchent. Remettant une mèche de cheveux rebelle derrière mon oreille, je m'allongeai dans le canapé avant d'entammer à nouveau mon récit.\n\n\n\"En effet. Des opposants à la Société, une descente dans ce qui semblait être leur repaire, et un coup de couteau dans l'aine. L'autre ... Un canon artisanal, mon mentor a voulu me protéger et s'est pris la majorité des projectiles. Je m'en suis sortie avec seulement une cicatrice à l'épaule. Lui en revanche ...\"\n\n\nIl n'était pas mort au sens propre. Un homme avec un pied dans la tombe, l'autre du côté des vivants. Un homme dans le coma, sort à mon sens pire que le décès. Ne pas savoir si l'on va se réveiller un jour ou non, combien d'années se seront écoulées dans le meilleur des cas, le possible choc temporel, sans parler de l'impact sur les proches. La confrontation à la mort, directement et indirectement change beaucoup les perspectives que l'on peut avoir. Je n'ai pas fait exception à la règle. Ce second accident m'a fait réaliser que chaque chose vivante est conçue pour mourir. Le temps continuera sa route, rien ne changera réellement, dans une insolente indifférence. Nous avons évité une fois l'extinction. J'étais certaine que tant que nous vivrons, ce risque sera toujours présent, toujours grandissant, jusqu'à une nouvelle apocalypse qui pourrait potentiellement être la dernière. Moi qui voulait servir la Société, tout comme l'ont fait mes parents, je m'étais retrouvée bien stupide. Envolée ma naïveté.\n\n\n\"D'après les notes de mon prédécesseur, il semblerait que vous ayez adopté un comportement plus ... passif ?\"\n\n\nRegard de la mort dans sa direction qui le fit frémir et transpirer davantage. Ton glacial de ma part.\n\n\n\"... Si c'est écrit sur votre papier, c'est que ça doit être vrai, qui suis-je pour juger, hein. Vous avez encore beaucoup de questions, ou je peux retourner à mon tra... oh attendez, c'est vrai, laissez-moi me corriger. Retourner glander dans mon bureau et roupiller jusqu'à la fin de journée en priant pour que personne ne vienne m'emmerder avec une affaire ou de la paperasse.\"\n\n\nUne technique comme une autre pour terminer une entrevue comme celle-ci. Après s'être confondu en excuses, il me fit signe que je pouvais y aller. Après tout, j'avais une journée à finir, avant de rentrer chez moi, probablement regarder d'un œil vide toutes ces lumières aveuglantes défiant les cieux, à se demander jusqu'à quand cette vaste mascarade allait continuer, à se dire que demain serait un nouveau jour auquel survivre et attendre. Attendre jusqu'à ce que la folie humaine frappe à nouveau. Tenter, probablement vainement, de découvrir des secrets bien enfouis qui permettrait d'anticiper une telle rechute, quitte à tordre les règles.\n\n\nBienvenue dans mon quotidien.","player_pseudo":"","player_pronouns":"","player_icon":"url(\"https://i.imgur.com/rL9tlFX.png\")","player_description":"Une anecdote drôle ? Allez d'accord. Je me suis ouvert trois fois le menton. La troisième fois c'était rigodrôle, j'avais 8 ans. Vous voyez le rayon poissonnerie de votre grande surface du coin ? Bien. Vous voyez les crabes tourteaux énormes là ? Super. Maintenant, imaginez l'un d'entre eux qui n'a plus l'élastique pour maintenir sa pince en place et un trop plein de curiosité. Voilà voilà.","design_citation":"Everything that lives is designed to end.","design_icon1":"url(\"https://i.imgur.com/xSCiyJq.png\")","design_icon2":"url(\"https://i.imgur.com/7ijSNr8.png\")","design_banner":"url(\"https://i.imgur.com/80VLxoC.png\")"}