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Mésange
Mésange
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RS : https://eutopia.forumactif.com/t437-ame-pleine-d-ecailles-mesange-rs#2661
SNS : https://eutopia.forumactif.com/t492-bellyache-mesange#3072
Icône (130x130) : pleurer des étoiles . soleil SjamvYs
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pleurer des étoiles . soleil SjamvYs
Prénom Nom (La Société) : Cyrus Amante
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Cyrus Amante
Âge : 27
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Pronoms : Il/Lui
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Occupation : Guide d'un aquarium + serveur
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Idéologie : Themis
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Cercle : Historia
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Messages : 11
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Nectars : 42
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Mésange
et sous la chaleur de ton rire je me surprends à pleurer des étoiles, filantes sur mes joues, mourantes à tes yeux

C'est un flot de sentiments une cascade violente qui chute sur tes épaules
et tu pleures des étoiles, tu reprends ton souffle pour compter les constellations tu essuies le rouge de tes joues, tu arraches la lune du bout des doigts pour planter tes crocs sur sa peau, tu veux y laisser une marque, tu veux qu'elle sanglote elle aussi, qu'elle détourne l'attention des planètes.
Oui, qu'elles regardent ailleurs, ces reines sans couronne qui prônent le silence, vêtues de froid, sans air, sans rien. Qu'elles regardent ailleurs.
En suspension entre le vaste
Entre l'océan et le ciel, tout ce bleu, ce bleu qui t'aveugle, ce bleu qui coupe ton souffle. Peut-être qu'au fond de toi il n'y a plus d'oiseau, il s'est envolé, il était fatigué de te voir hésiter
Mésange tu ne peux pas te noyer et décrocher la voie lactée, Mésange tu ne peux pas te perdre si profondément que tu en confonds tes abysses.

Tes doigts s'égarent sur cette sphère solitaire, viennent glisser dessus comme tu l'as fait tant de fois. C'était moins seul, ceci dit. Il y avait une source de chaleur, il y avait un palpitant qui te faisait ravaler le mal. Oui, qu'il vienne pourrir tes poumons, que l'infection ne s'étende pas encore jusqu'à tes yeux, tu ne veux pas qu'ils pleurent en sa présence. Alors tu continueras de l’inonder de mots plutôt que de maux.

Le ciel se déchire au dessus de toi, et ça tourne, ça tourne si vite. C'est dans cette valse astrale que tu cherches le fond de tes pensées. Tu rejoins les mortels, t'allonges sur le sol. Tes iris suivent les étoiles filantes, les étoiles mourantes et les naissantes. Jeu d'humains, que de vouloir faire la course aux constellations. Jeu d'humains de vouloir voler le rôle des oiseaux. Les vivants ils ne sont rien, tu n'es pas là pour les réparer et ils ne sont pas assez forts pour tenir debout alors que les éclats des comètes se moquent. Ils tombent, les hommes, ils tombent.

Tu te demandes. Tu te demandes en voyant ce tableau changeant, en voyant les couleurs fleurir sur l'encre du vide absolu ; quand viendra t-il. Lui qui sent l'écume, lui que tu aimes tant. Lui qui te permet d'exploser sans crainte, tu deviens un astre bien égoïste à ses côtés.
Le temps perd son emprise sur toi et tu attends. Tu le sais parfois curieux, le geai, tu le sais envieux, lui aussi désire se pencher sur le balcon astral, se pencher un peu trop dans le vide pour effleurer jupiter et venus du bout des doigts.

Et quand tout allait se faire engloutir par cet ouragan trop violent ; il se montre enfin. L'unique dans ta galaxie, brûlant mais qui ne laisse jamais de marques, dans son sourire réside tout un monde et tu oses enfin t'y égarer. Tu te redresses, doux dans tes gestes mais l'impatience hurle et fait brûler ton cœur

Oh Soleil, je pensais que tu ne viendrais pas, ce soir. Tes pas qui s'approchent de lui, radieux, peut-être un peu trop, mais il est là. L'astre manquant. J'ai tant à te raconter.

Effacé face aux palpitants mais ici tu n'as pas peur de venir te brûler les ailes. Ta main qui effleure la sienne dans un sourire déchirant qui fend en deux ton visage. Et si Icare y est mort toi tu survivras.

Comment te portes-tu ? Cela faisait longtemps, je crois. Parce que le temps, tu ne le comptes pas, tu le laisses prendre le dessus sur toi et parfois, oui parfois, ça te fait perdre la raison.
Soleil
Soleil
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Icône (130x130) : eeeeeeeeh
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Prénom Nom (La Société) : Acharya Sinha
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Âge : Trente-cinq
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Pronoms : Il/Lui
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Résidence : Résidence Han
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Occupation : Propriétaire de la maison Yoshiwara
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Idéologie : Hypnos
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Cercle : Les 101
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Messages : 189
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Nectars : 211
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Soleil
pleurer des étoiles date inconnueLes cieux pleuraient des étoiles, et du bout des phalanges, il effleurait leur surface - pour les atteindre, pour les saisir. L’immensité de l’univers fascinait Soleil, adorateur des astres, il rêvait de voyager entre les mondes. Scintillantes, majestueuses, les étoiles lointaines à la leur étaient des rêves inconnus, des visions d’un passé lointain. Il savait qu’UNITY ne faisait que reproduire l’espace, son vide et sa beauté, pourtant, il se sentait tout aussi infime que lorsqu’il observait le ciel depuis son bureau.

Peut-être brillait-il plus ici. Dans ce monde fictif et pourtant si doux à parcourir. Nulle pollution entravait sa vision, seul le monde sous son plus bel habit se montrait à son regard. Soleil arpentait les lieux jusqu’à son objectif.

Ce soir, il venait pour lui, pas seulement pour les étoiles qui l’entouraient. Il s’approchait, lent mais certain de son chemin, simple signe de la main comme première salutation. Mésange. Son nom s’échappait de sa gorge alors qu’il s’installait auprès de lui.

Bien que la nuit soit sur le point de tomber, tu sais bien que je ne raterais pas une occasion de te voir un peu Ses lèvres étirées en un large sourire, Soleil rayonnait, et sa main se liait à celle de Mésange, l’effleurant simplement, avant de la saisir plus fermement. Il n’était pas aussi brûlant que l’astre dont il portait le nom, mais son aura était chaleureuse à l’instar d’un feu. Je t’écoute, conte moi tes aventures.

Les histoires le fascinaient toujours, il aimait entendre ceux qui avaient besoin de libérer leur cœur, une sensation étrange enlaçait son être alors qu’il offrait une oreille attentive aux âmes en peine.

Son regard se perdait dans l’infini qui les entourait, observant l’immensité de Jupiter lorsqu’elle les effleura. Comme un charme, et toi ? J’espère que tu te portes à merveille. Son attention se porta à nouveau sur son acolyte, observant un instant ses traits comme pour les graver dans sa mémoire. Son unique œil se dirigea ensuite vers les cieux. Peut-être, je ne sais plus, je ne fais pas réellement attention au temps. Trop occupé, Soleil n’y portait pas grande attention.

Lorsqu’il était à la Maison Yoshiwara, Acharya ne s’ennuyait jamais, que ce soit lors des divertissements ou des formalités, jamais il ne pouvait ressentir le passage du temps. Souvent, des situations particulières lui rappelaient que des jours - ou des mois et des années - s’étaient écoulés. Je me demande comment serait le monde si nous étions sur une autre planète.


Mésange
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Prénom Nom (La Société) : Cyrus Amante
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Âge : 27
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Mésange
et sous la chaleur de ton rire je me surprends à pleurer des étoiles, filantes sur mes joues, mourantes à tes yeux
Un monde s’écroule quand ses doigts viennent se lier des tiens, une étoile qui s’écrase sur tes joues pour y faire fleurir un printemps bien éloigné. Un printemps qui ne connaît pas de fin et le vent y est frais, le calme est roi et ton âme entière y plonge sans pudeur. Et sous le ciel vous n’êtes que des cygnes bienheureux, nager dans l’illusion d’une galaxie, dans son reflet, incapable de l’atteindre. Vous peignez vos plumes de bleu. Le monde est si bruyant quand tu n’es pas là. Ou peut-être t’es tu trop habitué au timbre de sa voix. C’est comme une vague sans colère, une vague qui vient simplement caresser ta peau en y laissant des coquillages et des trésors. Oui, je vais très bien. Après tout tu ne peux qu’être heureux, ta vie n’est pas misérable, oui, tu ne peux qu’être heureux. La chaleur de ton appartement vient embrasser ton corps dans cet hiver éternel et tu ne sautes jamais tes repas. L’oiseau ne peut que chanter, l’oiseau n’a pas le droit de pleurer, qu’il se taise, le moineau. A travers ton plumage tu cacheras les éclats de tes sanglots et entre tes ailes tu y laisseras tes souvenirs mourir.

Les papillons ne peuvent pas voler quand ils ont froid. Ils ne sont pas comme nous, n’ont pas de sang chaud. S’il fait trop froid dehors, ils restent alors immobiles sur le sol et attendent, parfois jusqu’à la mort. Ta main libre qui se redresse pour du bout des doigts venir effleurer une mèche bleutée de ton astre brûlant Tu me fais penser à un Morpho Bleu. Tu es joli comme eux. geste qui s’évanouit alors que tu te replaces face aux balcons astraux. Ils sont rares ceux qui aiment les insectes. Je pense qu’il faut une jolie âme pour les apprécier. Toi tu t’es égaré au milieu des raies mantas et des oursins, t’as la tête pleine de coraux et dans le fond de tes iris il y a toujours des méduses échouées.

Les ailes de papillons finissent par faner en automne pour mieux tomber dans le creux de tes mains. Tu te demandes secrètement pourquoi tu ne fais pas comme elles, pourquoi les plantes enroulées autour de ton cœur ne viennent pas mourir quand la belle saison tire sa révérence. Sûrement qu’un soleil tendre s’amuse à orbiter autour de toi, que dans ton sillage il laisse les étoiles faire la course.

Sa question te surprend un peu alors que tu tournes la tête vers lui. Tu ne t’autorises pas de penser comme cela, c’est vicieux, ton cœur de colibris n’y survivrait pas. Mais à ses côtés c’est une chute libre, tu n’as pas peur de venir t’écraser dans cette neige immortelle. Tu n’as pas peur de la brûlure du froid. Je l’ignore. Une planète toute bleue. Je veux pouvoir y nager. Oui, je veux une planète bleue. Derrière tes mèches viennent se loger un espoir, un espoir qui donne à l’océan de tes yeux une lueur tremblante. Un sourire qui décore ton visage et pourtant tout cela semble si triste. Je ne sais pas nager. Là-bas, j’apprendrai. Dans votre planète dessinée sur les pages de votre livre imagé.

Sans pensées pour les vivants elle continuera de tourner, sans pensées pour les morts elle continuera de brûler. Et dans le bruit du monde qui s’écroule tu lui tiendras sûrement la main
et tu te diras, l’espace d’un instant ;
j'aurais pu me noyer dans le bleu de mon âme, ton sourire comme bateau je n’ai fait qu’y voguer.
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