Radioactive
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Prénom Nom (La Société) : blake lucas cromwell
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blake lucas cromwell
Âge : 32 ans
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Pronoms : Il/Lui
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Il/Lui
Résidence : Résidence Stark
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Occupation : animateur radio à unity & hacker + nettoyeur irl
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animateur radio à unity & hacker + nettoyeur irl
Idéologie : Nemesis
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Nemesis
Cercle : UNYvers
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Nectars : 173
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MUSIQUE – Dans l'habitacle, une pièce décorée par lui, rien que pour lui, devant son micro, l'homme débite des mots, encore et encore, voix d'un ténor qui change de tempo. Crescendo, il tend vers l'allegro, en parlant de la société, des derniers nouveautés sur UNITY – les prunelles ambrées scrutant ses notes, qu'il envoie finalement valdinguer dans la pièce. Jamais Radioactive n'avait eu à suivre un quelconque code de conduite et ce n'est pas aujourd'hui que cela allait commencer.
Même rituel, un plan détaillé, qui finit par joncher le sol bétonné. Impulsive improvisation, il ne jurait que par cela. Se grattant la nuque, sa main posée sur son micro, le rapprochant de sa bouche, l'homme parle, continue sa chronique, passe les dernières musiques qui cartonnent sur UNITY, n'hésitant pas une seule seconde, à faire son propre coup de pub. Bon chanteur et compositeur dans la vraie vie, il fallait bien en profiter. Mais jamais, ô grand jamais, Radioactive aurait pu imaginer, devenir célèbre. Un franc-parler, une nonchalance contrastant avec sa prestance ; une aisance pour frôler dans l'excellence. Il attend, fatalement, le jour où il se prendrait le fameux coup de bâton. ((L'homme sait mieux que quiconque, qu'à force de jouer avec le feu, l'on fini bien vite par se brûler.))
La chronique continue, mais c'est avec une intonation bien à lui, que l'homme lâche avec une intonation suave. « Il est l'heure pour moi de m'en aller, de quitter cette pièce sombre, pour vous laisser en compagnie de la compilation de musiques que je vous ai concoctées. Les derniers gros titres de nos chers artistes qui grimpent dans les charts et qui font danser UNY lui-même. La musique continue, le reste est silence... »
Le voilà qui tire sa révérence, coupant le son du micro pour finalement se redresser et quitter cette salle. Les lumières vivent d'OTIUM lui cogne brusquement la rétine ; lui qui était habitué à la pénombre et aux néons installés dans son "salon privé". Une nuque qui craque, les jambes foulant avec résolution sur le pavé, les yeux s'habituant enfin à la luminosité, les oreilles au brouhaha ambiant. Profond soupir de bien-être, malgré des pensées qui virevoltent pour lui rappeler, que cela n'existe pas ((ou plutôt, que c'était aberrant de prendre conscience de cette existence.)) Radioactive sait, il doit faire avec ce système ; cependant la misère de son enfance et de la vie d'autrui continue de se frayer un chemin, au plus profond de son essence.
Faire avec, serrer les dents. L'envie d'un verre se faire clairement ressentir. Ne pas cogiter plus que de raison, tout vient à point à qui sait attendre. Les mains jointent derrière son dos, l'homme avance avec cette prestance qui ne le sied que quand il déambule dans ce monde ; bien différent de celui qu'il est au quotidien. Blake et Radioactive, deux entités aux particularités bien opposées. Des gens le reconnaissent, l'arrêtent quelques fois pour prendre une photo, de quoi lui donner le tournis. Radioactive n'avait pas signé pour ça, loin de là ; ce Robin des bois des temps modernes qui déteste l'argent se retrouve avec une fortune qu'il ne sait pas dépenser.
Il n'a pas appris à être "riche."
La pauvreté ça rend fort : une phrase qu'il a trop souvent entendue de sa défunte mère. Ouvrant les portes du Casino pour une collation bien mérité, l'homme s'approche du bar, les pensées se bousculant à des affres du passé qui n'ont plus leur place - à force de cogiter et à se perdre dans les méandres d'une vie gâchée, on en oublie de se tenir préparer pour l'avenir. Assis sur un tabouret, commandant son cocktail préféré, Radioactive serre quelques mains, refoulent des "fans" qui viennent le tirer sans aucune forme de procès de sa pause bien mérité. Blasé, les yeux qui se lèvent au ciel et à la sonate d'une voix...
Une chevelure longue, à ses côtés, un rire cristallin, des yeux posés sur lui. En d'autres circonstances, il aurait pu trouver cela agréable ((si ce n'était pas "toi.")) « Qu'est-ce qu'il y a encore ? Tu as quelque chose en particulier à me dire ? Ou tu t'es juste assise à côté pour rire de ma mauvaise humeur ? » Radioactive était paré à toute éventualité te concernant. Ne pas savoir sur quel pied danser ; c'est ce que tu lui évoques, constamment.
Euphoria
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Prénom Nom (La Société) : Sovannarith Sinha
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Sovannarith Sinha
Âge : trente-cinq
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Pronoms : Il/Lui
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Résidence : Résidence Han
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Occupation : Propriétaire de la Maison Yoshiwara
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Idéologie : Hypnos
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Cercle : Les 101
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Messages : 145
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Il abandonnait sa chair. Dépouillé de son entité, il laissait à la porte son nom, sa sobriété, sa personnalité. Ainsi, naissait chaque jour un peu de Euphoria. Féminine, à la silhouette élancée, aux couleurs douce et printanière, au regard vif et aux sourires narquois. Parfois, elle s'ennuyait aux réunions des membres du conseil. Il n'y avait aucune issue à la conversation. Chacun perchés sur ses idées, ils n'avançaient pas et les propositions étaient encore une fois reportée. Quand ils s'attardaient, elle ouvrait un channel d'écoute privée. Elle passait les radios et les actualités. Elle n'y apprenait que rarement quelques nouveautés, après tout elle siégeait au sommet de la pyramide.
Après avoir finie d'être assommée avec une majorité d'informations sans intérêt, elle aurait pu se déconnecter, retourner à la réalité. Elle y avait songé, mais elle avait plus envie de profiter d'un peu d'UNITY. A La Maison Yoshiwara, Sovannarith serait continuellement dérangé en vue de la date affichée. Il laissait les yeux doux à son double, préférant tourmenter sa fortune au comptoir du casino.
Coctkail cosmopolitain en main, elle a l'impression de se désaltéré, de se saouler. Elle avait joué un peu aux cartes, mais la mise avait perdu toute valeur. Une jambe jetée par dessus l'autre, Euphoria appréciait sa boisson quand des hommes ne venait pas l'aborder. Elle les envoyait voir ailleurs si elle y était. Ennuyée, jusqu'à qu'un nouveau visage apparait encore bien plus peiné. Ses oreilles de renards se redressèrent. Elle laisse s'échapper un petit rire cristallin. C'est toi qui est venu t'installer à mes côtés, Radio. Elle haussa les épaules et son sourire carnassier vint gentiment se moquer. Elle pensait pas te croiser ce soir, et même si elle peinait à te supporter, elle te préférait aux autres idiots. Au moins, tu étais un imbécile qui savait penser. Elle porta ses long doigt à sa bouche comme pour taire un nouvel acte de méprise. T'as l'air d'incroyable humeur pour un jour de Saint-Valentin ! Tu t'es fais plaqué ? Ça ne m'étonnerait pas, il état temps que l'élu se rendre compte de son erreur ! Quel drame ! Théâtrale, elle imitait la tragédie d'une rupture soudaine avant de balayer la scène d'un geste de la main. Oh allez, ne fais pas cette tête là. Je sais même pas comment ton émission à pu percer pour commencer. Allez va pour te consoler, c'est ma tournée. Un "Suffering Bastard" s'il vous plait, comme lui. Parce que sa bonté avait quand même des limites.
Radioactive
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Prénom Nom (La Société) : blake lucas cromwell
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Occupation : animateur radio à unity & hacker + nettoyeur irl
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Idéologie : Nemesis
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La nuque craque à l’entente de la suite de ton monologue - il aimerait tant te dire d’aller parler toute seule ailleurs, mais s’il y a bien une chose de positive dans vos entrevues clandestines, c’est qu’elles sont toujours pimentées ; un très bon exutoire en somme. Tignasse rose que l’homme s’imagine rouge et bien plus rond, comme le ballon d’un punching-ball qu’il aimerait cogner - mais il est dépourvu de violence quand il prend les traits de son alter-ego ; seul l’agression verbale est digne d’intérêt ici. Accoudé au comptoir, Radioactive écoute sans réellement s’imprégner de tes mots ; tu viens seulement de commencer à parler, mais il est déjà épuisé. T’as cette fâcheuse tendance et surtout cette horrible capacité, de lui pomper toute son énergie vitale.
T’es vraiment une queen dans ce domaine.
La Saint-Valentin. Un sourcil haussé, un détail qu’il avait omis, oublié ; à quoi bon se souvenir d’une telle date qui ne suscite chez lui aucun intérêt ? Se faire plaquer ? Un rire qui s’échappe de ses narines malgré lui, soufflé tellement cela lui paraît d’une débilité innommable. La musique le fait taper du pied dans une mesure, celle de la batterie qui fait vibrer sa cage thoracique - cette sonorité lui semble bien plus attrayante que le timbre de ta voix insupportable. Une commande, un regard perplexe du barman - Radioactive prend alors les devants, sans attendre. « Preuve est faite que, malgré ton incontestable beauté, tu n’en reste pas moins une emmerdeuse de première. » Le voilà qui tape de deux doigts sur le comptoir, assez fort pour que le barman se retourne. « Un bourbon et un manège enchanté pour la demoiselle, elle a besoin de voyager un peu vu son humeur exécrable. »
Pivotant sur son tabouret, tournant d’un quart de cercle pour te contempler de sa hauteur ((“toiser” serait le terme le plus approprié)), toujours accoudé sur le comptoir, un sourire narquois sur le coin des lèvres, l’homme lâche avec désinvolture. « Je n’ai pas besoin de me faire plaquer vu que je ne cherche pas d’âme-sœur ou quoi que ce soit de ce genre. Mais en revanche, quelque chose m’intrigue. Si cette date est autant ancrée en toi pour que tu lâches ton sel sur le premier que tu croises, explique-moi pourquoi ton rendez-vous se trouve être le “bâtard souffrant” assis à côté de toi ? J’avoue que ça m’intrigue. » Tapant du doigt sur le comptoir en rythme avec la musique ; déformation professionnelle ; Radioactive enchaîne, ses prunelles se faisant plus sombre, comme sa voix dont disparaît toute trace de “sympathie”. « Quant à mon émission, si tu ne comprends pas justement ses subtilités, c’est que ton Q.I ne doit pas décoller ou dépasser les deux chiffres, ce qui est surprenant... Ou pas en fait venant d'une chômeuse inconnue au bataillon. Fait un effort, ne me déçoit pas à ce point ma chère. »
Euphoria
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Étrangement, elle s'était attachée à l'idée de te rendre la vie rude. Euphoria ne mâche pas ses mots, elle n'écrase pas ses humeurs pour épargner les autres. Souvent, ça tombe sur toi. Toujours là au mauvais moment avec ton air fier, toujours là à afficher tes soit-disantes bonnes manières. Alors, ça lui prend quand ta silhouette s'ancre dans son champ de vision. Euphoria c'est tout ce que Sovannarith noie. Tout ce qu'il laisse à la dérive sans jamais essayer de le sauver. De se sauver. C'est l'enfance écrasée sous le poids des responsabilités, c'est l'adulte qui doit assumer. Celui qui est saturé par les vérités. Par son envie d'aider ceux qui sont condamnés sans jamais réellement y arriver. Là où il se sent asphyxié, Euphoria peint le paysage de ses humeurs. Qu'elles soient colorées ou terne, elles n'en restent pas moins réelles.
Tu dis qu'elle est belle, mais exécrable. Elle rit. Ce n'est pas réellement un mensonge. “Je te l'accorde. Mais est-ce une réalité si elle n'appartient pas au vrai monde ?” Cette vérité n'appartient qu'à UNITY. Là où même la liqueur est factice. Et voilà que tu leur commandes deux nouveaux verres, cette fois-ci, c'est à toi de te moquer d'elle. “Je ne savais pas que tu connaissais si bien mes goûts. On a tous besoin de voyager un peu, mais je ne suis pas convaincue que les paysages savent adoucir l’amertume de l’âme.” Elle fait claquer la pointe de son ongle sur le bois usé du comptoir. Tu lui poses des questions assez drôles en apparence. Elle a envie de te retourner la question, tu aurais pu t’installer n’importe où, mais c’est à ses côtés que tu as pris place. Elle a envie de se bercer d’une illusion qu’elle sait fausse : tromper son ennui et son esprit vagabond.
Ses fines mains glissent sur le verre et elle laisse le cocktail rosé apporter un peu de fraîcheur et de douceur dans sa vie. Elle se penche un peu vers toi, son regard se plante dans le tien. “Tu veux vraiment savoir ?” Elle pourrait être honnête, c’est ce qu’elle est dans ce monde imaginaire. “Celui qui partageait mon monde est mort. Fin de l’histoire. Il me reste plus que la malheureuse activité que de partager cette incroyable soirée avec quelqu’un qui s’ennuie autant que moi. Que veux-tu ? Tu m’avais l’air d’être le candidat idéal, mon petit Radio. ”
Elle n’a aucune raison de mentir. Elle n’en a pas envie. Elle s’en fout de ce que tu peux penser d’elle, tu n’es qu’un avatar, un pseudo derrière une image synthétique. Quelque part, elle se sent aussi bien de l’avouer, à quelqu’un, à elle-même. Puis, elle te donne un coup de coude avant de tirer la grimace. “Je ne te le permet pas. C’est bien parce que je saisis les nuances que je trouve tes activités ridicule. Tu penses vraiment que je fous rien de ma vie quand de ton côté ta seule activité est d'occuper la bande passante pour pas grand chose ? Je rêve. ” Elle se lève de sa chaise et vient de faire face piquant ton bourbon d’entre les mains avant d’en boire une gorgée. Elle lève le verre comme pour te remercier de lui avoir offert, quand bien même c’était loin d’être le cas. Elle se penche vers toi, te coince entre son entité et le bar. “Dis-moi, toi qui s'imagine que le monde est si facile, que ferais-tu si demain tu te retrouvais à porter le poids des responsabilités d'autrui ? Dis-moi, oui, si tu avais le pouvoir de changer les choses, si tu avais quelque chose à clamer au monde entier, que serait-il ? Fais-moi, comme tu l'espères, voyager dans un monde utopique avec des mots et non de la mélodie.”
Radioactive
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Et pourtant, il t’écoute ; car depuis toujours, il est doué pour écouter. Que ce soit quand on lui déblatère des conneries ou des confessions plus intimes. Oreilles attentives, il en regretterait presque de ne pas pouvoir fumer ici tant cette entrevue est un supplice. Plus tu parles, plus il souhaite déguerpir. Mais sa fierté mal placée le force à garder ainsi son cul vissé à ce tabouret et à se recommander un verre. Soupir profond, presque lasse, en prenant une gorgée de son breuvage, il fait pivoter le tabouret vers toi, cognant ta jambe de son genou. « Tu veux vraiment jouer cette carte-là ? Alors quoi, tu crois que t’es la seule à avoir perdu un être cher ? Je n’sais rien d’ta vie, comme tu ne sais rien de la mienne. Je ne m’ennuyais pas, c’est ta présence en revanche qui m’ennuie à l’heure actuelle. »
La main serrée sur son verre, l’homme se force au calme, pour ne pas le casser ; même si la douleur ici est un concept abstrait. Avoir mal, mais ne rien ressentir, douleur plus mentale que physique ((les pires.)) Penchant la tête sur le côté, la secouant peu de temps après, il reprend sur son intonation calme, semi-passive-agressive, semi amusé ((totalement blasé.)) « T’es douée Euphoria… » Une gorgée, il repose son verre et reprend. « Pour dire des énormités, j’veux dire. » Se redressant et commandant une nouvelle liqueur, Radioactive lâche d’une traite sans s’arrêter. « Je ne sais pas ce que c’est que “le pouvoir de changer les choses” et je ne l’ai jamais su. Tout comme aujourd’hui je suis plein aux as alors que j’ai vécu dans la plus grande des misères et dans la pire des pauvretés. Tu trouves mes activités ridicules, mais d’autres approuvent et aiment mon travail et je m’y retrouve. Je n’ai jamais souhaité le pouvoir et vu comment cela rend pourrit les hautes sphères, ça m’intéresse encore moins. »
Le verre arrive, il l’engloutit comme un mort de soif avant de reprendre son monologue. « Qu’est-ce que tu cherches au juste en m’disant tout ça ? En m’parlant ? Tu veux que j’fasse ton travail à ta place ? Mais j’suis pas à ta place et je le serais jamais. Donc tu vois, j’vais surtout rester ancré à la réalité, assumer ma position pendant que tu te détournes de la tienne ; occupe toi d'tes occupations dont j'me contrefous et revient un jour quand tu seras d'meilleur compagnie pour m’faire changer d’avis sur toi, alors peut-être qu'on pourra reparler d’tout ça. Maintenant, si t’as besoin d’vider ton sac et d’te servir de moi comme d’un punching ball, aujourd’hui j’suis pas d’humeur. » L’homme se retient de te demander de partir d’un mouvement de main, il se retient même de finir sa phrase. Tout ce qu’il souhaite c’est que tu déguerpisses, que tu lui foutes la paix, que tu lui lâches la grappe. Que tu ailles t’étouffer au loin avec ton breuvage et que tu ailles enquiquiner quelqu’un d’autres.
Mais Radioactive sait, il sait pertinemment… Que t’es pas ainsi faite.
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